30/11/2025
Le volet somato-émotionnel en ostéo crânio-sacrée: une histoire de sensibilité du système nerveux, de zones blessées et de mécanismes d’adaptation et de protection. Cet article décrit très bien les nuances.
𝑳𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒐𝒔𝒔𝒆 𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒚𝒑𝒆𝒓𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 (𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒊𝒆𝒏)
Hier, je vous parlais de LA CHOSE
que toutes les hypersensibles doivent absolument savoir.
Aujourd’hui, je vous la dévoile entièrement.
Parce qu’il y a une erreur que 99 % des hypersensibles font.
Une seule.
Mais elle a des conséquences énormes.
Elle brouille votre perception.
Elle fausse vos réactions.
Elle crée du stress inutile.
Elle vous fait croire que vous souffrirez toute votre vie.
Et cette erreur, c’est celle-ci :
Vous prenez vos blessures émotionnelles…
pour de l’hypersensibilité.
Et ça, c’est la pire confusion possible.
On remet tout à sa place.
⸻
Ton hypersensibilité, c’est ton système nerveux.
Plus sensible, plus fin, plus rapide.
C’est ta profondeur.
Ta lucidité.
Ta perception.
Ton intuition.
Ça, c’est toi.
Ça ne t’a jamais nui.
Ça ne t’a jamais détruite.
C’est ton fonctionnement naturel.
Mais ce qui te fait souffrir,
ce qui te met à genoux,
ce qui déclenche des tempêtes là où il n’y a qu’une brise…
ce n’est pas ta sensibilité.
Ce sont tes zones blessées , tes blessures émotionnelles( trahison, rejet, abandon, humiliation et injustice)
Et ce n’est pas la même chose.
Quelques exemples concrets:
Quand quelqu’un ne te répond pas
et que ton cerveau part direct dans le “j’ai fait quelque chose de mal”…
ce n’est pas ta sensibilité.
C’est une peur ancienne qui s’active.
Pas toujours la même.
Pas toujours pour les mêmes raisons.
Mais une peur qui vient d’avant.
Quand tu dis oui alors que t’es à bout physiquement,
ce n’est pas ton hypersensibilité.
C’est une vieille habitude d’éviter le rejet, le conflit, le jugement.
À force d’essayer de ne jamais décevoir.
Quand un ton un peu sec te fait trembler,
ce n’est pas ton hypersensibilité.
C’est une mémoire émotionnelle qui se réveille,
celle d’un moment où on t’a parlé trop fort,
trop fort pour ton âge,
trop fort pour ton système.
Quand tu veux que tout soit parfait pour être tranquille,
ce n’est pas ton hypersensibilité.
C’est une stratégie de survie de l’époque où
“être irréprochable = être en sécurité”.
Quand tu t’excuses pour tout,
que tu marches sur des œufs,
que tu as peur de déranger juste en respirant…
ce n’est pas ta sensibilité.
C’est l’ancienne version de toi
qui a appris qu’exister trop fort était dangereux.
Quand tu prends tout personnel,
ce n’est pas ton hypersensibilité.
C’est ton corps qui analyse chaque micro-signal
comme un risque potentiel,
parce qu’un jour, ça l’a été.
Tu vois la nuance ?
L’hypersensibilité ressent.
La blessure réagit.
Et toi, au milieu…
tu crois que tout vient de toi.
Non.
Pas du tout.
La vérité, c’est que tu t’es battue contre le mauvais truc.
Tu as essayé de t’endurcir.
De te calmer.
De te contrôler.
De “réduire” ce que tu ressens.
Alors que le problème n’a jamais été ta sensibilité.
Le problème, c’est la douleur dessous.
La mémoire.
L’ancienne peur.
Le réflexe de survie.
Ce qui t’a fait souffrir,
ce n’est pas ce que tu ES.
C’est ce que tu AS vécu.
Et ça, ça se transforme.
Ça s’apprend.
Ça s’apaise.
Ça se libère.
Tu n’as pas à “réparer” ton hypersensibilité.
Tu dois juste arrêter de laisser tes blessures piloter ta vie.
Le jour où tu comprends ce qui vient de ta nature
et ce qui vient de ton histoire,
tout devient clair.
Tu arrêtes de te juger.
Tu arrêtes de t’éteindre.
Tu arrêtes de t’épuiser.
Tu arrêtes de croire que tu es condamnée.
Et tu commences enfin à respirer.
Hypersensible,
tu n’es pas trop.
Tu n’es pas fragile.
Tu n’es pas cassée.
Tu étais juste mal informée.
Marilyn Bazin