21/11/2025
La fameuse « pyramide des preuves scientifiques »…
On la voit partout, dans les bouquins de médecine, les slides de conf, les posts LinkedIn. Simple, propre, rassurante.
Sauf que dans la vraie vie scientifique, ce n’est PAS une jolie pyramide bien rangée.
Un essai clinique mal foutu peut valoir moins qu’une grande étude épidémiologique solide.
Une méta-analyse bo***ée d’études bancales ne devient pas magique juste parce qu’on les met toutes dans le même mixer.
Et au contraire, certains essais cliniques très bien conçus peuvent offrir un niveau de preuve largement supérieur aux autres.
Bref : la hiérarchie des preuves n’est pas faite de marches bien nettes… mais de lignes sinueuses, avec des creux, des bosses, des zones grises.
Croire l’inverse, c’est se bercer d’illusions – et ça ouvre la porte à toutes les récupérations marketing de « la science » (compléments, régimes, gadgets santé, etc.).
Dans mon article, je décortique ces niveaux de preuve, leurs forces, leurs faiblesses, et pourquoi il faut se méfier des schémas trop simples.
👉 Lien ici celles et ceux qui veulent aller plus loin : https://www.dur-a-avaler.com/comprendre-les-differents-niveaux-de-preuves-scientifiques/