04/11/2024
📄 À lire et partager.
🛰 Une image satellite de la région de Valence qui résume à elle seule, la PRINCIPALE raison de la catastrophe.
▪︎ L'événement météo n'était pas terminé, qu'on a pu (bien évidemment) lire et entendre tout le "prêt à penser" habituel.
Avec les jours qui passent depuis l'événement, la réalité des choses, démontre la véritable raison du drame.
L'Espagne, tout comme tous les pays du bassin méditerranéen ont connu de très nombreux épisodes dévastateurs dans leur histoire.
Certains vous vendent l'idée que les phénomènes sont amplifiés et plus récurrents. Les archives démontent d'elles-mêmes cette hypothèse.
▪︎ Dans ce pays, les 3 précédents épisodes majeurs, concernant des épisodes méditerranéens se sont deroulés dans une fourchette de 33 ans et chaque fois en octobre !
- Le 16 octobre 1940, en Catalogne avec 350 victimes.
- Le 14 octobre 1957, déjà à Valence avec 81 victimes.
- Le 21 octobre 1973, en Andalousie avec 300 victimes.
Mais beaucoup d'autres, moins dramatiques s'étaient également deroulés notamment en 1982 ou 1987.
▪︎ Concernant l'importance des précipitations. Là non plus le record n'a pas été battu, malgré les 600mm !
-> Lors de l'épisode de 1940, on enregistrait 1000mm, ce qui constitue toujours le record jamais égalé.
Et pour ce qui concerne Valence, il faut trouver la valeur la plus importante au 3 novembre 1987 avec 800mm (200 de plus) en 24h !
La température de l'eau de mer ? Elle était à 20°c au large des côtes mardi. Soit autour de la normale entre Valence et l'Andalousie.
🧐 Revenons à l'image satellite. On distingue que l'inondation a surtout touché la banlieue sud de Valence. Et pas le centre lui-même.
Car après la terrible crue de 1957, les autorités avaient décidé de dévier le fleuve Turia plus au sud.
À cette époque la région n'était pas trop urbanisée.
Puis, avec les décennies on y a construit... .
Aujourd'hui, la région de Valence est la 3ème la plus densément peuplée d'Espagne après Madrid et Barcelone.
L'épisode du début de semaine s'est déroulé directement sur cette zone. Avec le phénomène aggravant du moment du pic de précipitations : en fin d'après-midi, au moment où de nombreuses personnes étaient sur les routes.
■ La principale raison de cette catastrophe est l'urbanisation près d'un fleuve (prédestiné à connaître des crues, comme toute rivière), dont on a modifié le tracé. L'autre raison, ce sont les très (trop) nombreuses personnes sur la route au moment de l'orage. Quid de la communication de l'alerte rouge ou de sa prise en compte.