12/10/2025
🥰 prenez soin de votre être intérieur 🥰
Tu te sens un peu plus vaseuse le matin?
Un peu plus irritable, fatiguée, plus «chocolat et chaussettes pilou» que «smoothie vert et baskets»?
Tu as pris deux kilos et un abonnement au pain aux noix…sans trop comprendre pourquoi?
Et si…c’était juste ton corps qui vit l’automne?
En effet, l’automne, une saison de transition hormonale et métabolique,
Quand la lumière diminue et que les températures chutent, ton corps le sait.
Ce qui se passe:
1- 🌒 Moins de lumière = moins de sérotonine + plus de mélatonine,
• La sérotonine, c’est ton neurotransmetteur du moral stable, du bon sommeil, de la gestion de l’impulsivité.
• Elle dépend…de la lumière du jour.
• Moins de sérotonine = plus de tristounette intérieure, de grignotages émotionnels, et parfois de baisse de motivation.
quand elle chute, tu cherches à la booster par des glucides rapides. D’où cette envie irrésistible de sucre ou de féculents à 16h27.
2- ⏰ Rythme circadien perturbé = dérèglement du cortisol,
• Moins de lumière perturbe l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (ton régulateur du stress).
• Résultat? Le cortisol matinal est souvent plus bas (tu te lèves au radar), et celui du soir plus haut (tu tournes dans ton lit à minuit).
• Et avec un cortisol déréglé, le métabolisme ralentit, les fringales augmentent, et la prise de poids est facilitée.
3- 🔥 Thermorégulation = besoin de plus d’énergie,
• Le corps cherche à conserver sa chaleur.
• Il augmente ses demandes énergétiques, surtout si tu es frileuse ou fatiguée.
• Résultat: ton cerveau réclame plus de "carburant rapide" et pas forcément sous forme de brocolis vapeur.
4- 🦠 Système immunitaire + inflammations de bas grade,
• L’automne est une période où le système immunitaire se prépare à l’hiver.
• Cela peut générer de l’inflammation légère
→ ce qui, combiné à un stress persistant, favorise la prise de masse grasse au détriment de la masse musculaire.
En psychonutrition, il y a des signes à surveiller en automne. Beaucoup de femmes se sentent moins performantes, moins alignées moins disciplinées.
Mais ce que j'observe c’est une perte de repères internes et une humeur qui est en dents de scie.
🍂 Le corps demande autre chose.
🍂 Il entre dans une phase de repli, de recentrage, d’économie d’énergie.
🍂 Et c’est souvent mal vécu…parce que notre société valorise l’action, la constance, la productivité même quand la nature, elle, ralentit.
Et cette frustration de ne pas faire comme avant ou comme en été génère souvent une spirale émotionnelle: on mange pour compenser, on culpabilise, et on recommence.
Et alors, on fait quoi ?
(Non, on ne part pas hiberner dans une grotte en mangeant des châtaignes…)
✅ On écoute ce que le corps réclame,
• Plus de chaud, de doux, de cuit, de facile à digérer.
• Plus de pauses, de transitions lentes, de repas au calme.
• Moins de crudités, de rythme effréné, de sursollicitations.
✅ On sécurise les neuromédiateurs,
• Soutien de la sérotonine: tryptophane, B6, lumière du matin, activité physique douce.
• Soutien de la dopamine: plaisir actif, projets stimulants, mouvement motivant.
✅ On arrête de se juger sur la balance,
• L’automne est une période de préparation, pas de transformation spectaculaire.
• On privilégie le réalignement avec ses besoins physiologiques réels.
✅ Et on accepte que c’est une saison idéale pour…
• Mettre en place des routines, pas des révolutions.
• Créer des espaces d’ancrage, pas des performances.
• Nourrir le feu intérieur, pas l’image extérieure.
Le corps est un être saisonnier.
Il n’a aucune obligation de rester identique toute l’année.
Et si tu prends 1 ou 2 kilos à l’automne…
ce n’est pas une catastrophe.
C’est parfois une stratégie de survie énergétique bien huilée.
Mais c’est aussi une invitation à ralentir, à écouter, à réguler ce qui doit l’être plutôt que de se battre contre soi-même.
Et toi, dis-moi…?
Est-ce que ton corps t’envoie des signaux d’automne?
Fatigue? Envie de sucre? Sommeil agité? Besoin de repos?
Bon dimanche à vous ❤