Leblicq Virginie

Leblicq Virginie Psychologue clinicienne expert, Directrice ESF, formatrice & conférencière bien être et famille.

Merci à toutes et à tous pour votre participation au séminaire sur l’adolescence et le couple parental. Nous avons été p...
06/12/2025

Merci à toutes et à tous pour votre participation au séminaire sur l’adolescence et le couple parental. Nous avons été particulièrement touchés par l’implication des papas, de plus en plus présents et engagés. Ensemble, nous construisons des noyaux familiaux plus solides pour permettre aux enfants de grandir pleinement et sainement,






📘 La charge mentale de l’employeur : un risque psychosocial encore sous-estiméLes modèles de psychologie organisationnel...
02/12/2025

📘 La charge mentale de l’employeur : un risque psychosocial encore sous-estimé

Les modèles de psychologie organisationnelle et de management scientifique montrent que la fonction d’employeur cumule certains des facteurs de stress les plus élevés au sein des organisations. Pourtant, la santé mentale du dirigeant reste un angle mort des politiques de prévention.

🔹 1. Des exigences élevées : le modèle demande–contrôle (Karasek, 1979)

L’employeur opère à l’intersection de multiples exigences :
• normes légales,
• exigences opérationnelles,
• responsabilités humaines,
• gestion des risques.

Il doit à la fois contrôler, corriger et appliquer des décisions parfois impopulaires.
Lorsque la latitude décisionnelle diminue (ex. contraintes juridiques, pressions syndicales), l’équation devient :
→ Exigences fortes + faible marge de manœuvre = stress chronique.

🔹 2. La charge émotionnelle invisible : le rôle de “conteneur psychique”

Selon les modèles de psychodynamique du travail, le manager joue le rôle de conteneur des tensions émotionnelles :
• frustrations de l’équipe,
• conflits internes,
• projections,
• agressivité ou résistance passive.

Cette exposition répétée crée une charge émotionnelle cumulative, rarement reconnue, mais directement liée au risque d’épuisement.

🔹 3. L’asymétrie de la responsabilité : un facteur de surcharge cognitive

Les théories de la responsabilité perçue montrent que lorsqu’un incident survient, même en cas de faute d’un tiers, c’est l’employeur qui :
• assume la responsabilité légale,
• porte les conséquences financières,
• gère les inspections,
• répond des dysfonctionnements.

Cette asymétrie crée une hypervigilance cognitive : anticipation constante, rumination, surcharge mentale, fatigue décisionnelle.

🔹 4. Les comportements déviants et toxiques : une menace pour la santé du leader

La littérature en comportement organisationnel démontre qu’un seul membre toxique peut :
• détériorer un climat de travail,
• augmenter les coûts émotionnels du leader,
• générer des conflits chroniques,
• dégrader la performance globale.

Et paradoxalement, lorsqu’un employeur agit pour restaurer un climat sain, il doit souvent affronter :
• coûts d’indemnités,
• menaces ou insultes,
• procédures syndicales,
• absentéisme stratégique (certificats de complaisance).

Une dynamique contre-intuitive mais scientifiquement documentée.

🔹 5. Le modèle effort–récompense (Siegrist, 1996) : un déséquilibre criant

Les employeurs investissent :
✔ temps
✔ énergie émotionnelle
✔ risques financiers
✔ responsabilité juridique

En échange, ils reçoivent souvent :
✖ peu de reconnaissance
✖ peu de soutien externe
✖ des critiques ou de la défiance

Le déséquilibre effort–récompense est un prédicteur majeur du burnout.

📎 Conclusion

Être employeur aujourd’hui n’est pas seulement un rôle opérationnel.
C’est un acte de gestion à haute intensité psychologique, exposé à des risques psychosociaux clairement identifiés dans la littérature scientifique.

Reconnaître la charge mentale de l’employeur, c’est renforcer la prévention, la performance durable et la santé organisationnelle.




02/12/2025

Au Danemark, les enfants de 6 à 16 ans suivent chaque semaine un cours obligatoire appelé « Klassens tid » littéralement, le temps de la classe.
Une heure sans notes, sans examens… mais entièrement consacrée à l’empathie, à l’écoute et à la compréhension mutuelle.

🇩🇰 UNE LEÇON POUR LE MONDE !
Les élèves s’assoient ensemble dans un espace sûr pour parler de ce qu’ils vivent, exprimer leurs émotions, résoudre des conflits et apprendre comment leurs actions influencent les autres.
Les enseignants guident ces échanges autour du respect, de l’inclusion et de la gestion des sentiments, afin que chacun se sente entendu, considéré et soutenu.

Introduite en 1993, cette pratique est devenue un pilier du système éducatif danois. Elle renforce les liens, réduit le harcèlement et développe l’intelligence émotionnelle dès le plus jeune âge.

💡 Là-bas, la bienveillance n’est pas juste une théorie : elle se vit, chaque semaine, en classe.

Sources: My Modern Met.

Chaque année, Bruxelles s’illumine.Et chaque année, certains s’empressent d’éteindre la lumière avec des polémiques auss...
30/11/2025

Chaque année, Bruxelles s’illumine.
Et chaque année, certains s’empressent d’éteindre la lumière avec des polémiques aussi fragiles qu’un sapin en plastique.

La crèche “Étoffes de la Nativité” serait l’œuvre d’une salafiste ?
Une “attaque contre la culture catholique” ?
Un “complot contre nos traditions chrétiennes” ?
Sérieusement… ?

Il suffit pourtant de lire avant de crier :
👉 L’artiste est Victoria-Maria Geyer, architecte d’intérieur belge.
👉 Les personnages sont faits de tissus recyclés, dans une démarche écologique et sensible.
👉 L’objectif ? Créer, transmettre, inspirer car l'avenir c'est aussi le climat, l'écologie et certainement pas diviser.

Et rappelons-le :
🇧🇪 L’art, la créativité et la culture font pleinement partie des traditions belges.
C’est même ce qui fait notre richesse : la capacité de réinventer, de surprendre, de proposer autre chose que les mêmes clichés poussiéreux.

Alors non, cette crèche ne “bafoue” rien.
Ni Noël, ni la chrétienté, ni les traditions.
Ce qui est réellement malmené ici, c’est surtout :
✨ La raison.
✨ Et parfois… la décence.

Parce qu’on ne défend pas les “valeurs chrétiennes” avec des mensonges, de la haine ou des fantasmes racistes et encore moins juste avant Noël !

Bravo aux artistes qui enrichissent nos traditions par la créativité.
Pour ceux qui préfèrent enrichir les polémiques :
Noël offre aussi un merveilleux moment de pause, de paix et de méditation. Une parenthèse silencieuse… dont certains auraient du s'atteler.









30/11/2025

La crèche salafiste 🤣🤣🤣🤣🤣 quand on aime pas son chat on dit qu'il a la rage !



28/11/2025
Accès complet à la vidéo sur la parentalité 👉🏻👉🏻👉🏻👉🏻👉🏻
27/11/2025

Accès complet à la vidéo sur la parentalité 👉🏻👉🏻👉🏻👉🏻👉🏻

Regarde la vidéo de Virginie Leblicq.

27/11/2025

La parentalité, ce n’est pas être parfait.
C’est apprendre, s’ajuster, comprendre…
C’est voir derrière les comportements : un besoin, une émotion, un petit cœur qui veut être entendu.
Chaque jour, on grandit avec eux.
Et c’est ça, la vraie force d’un parent. 🤍



Parenting isn’t about being perfect.
It’s about learning, adjusting, understanding…
It’s seeing beyond the behavior: a need, a feeling, a little heart that simply wants to be heard.
Every day, we grow with them.
And that’s the true strength of a parent. 🤍

21/11/2025

C’est officiel : la plus belle femme du monde s’appelle FATIMA.

Mais que veut dire ce prenom ?
La beauté des femmes aurait-elle été « grand remplacée » ?
Eh bien non. Fatima est belle parce que la beauté est universelle.
Comme l’air que tu respires est le même partout :
que tu viennes de Porto, de Dakar ou de Mexico.
Ton sang est rouge comme le mien,
et ton nom, citoyen du monde, te va si bien. 👌

Et puisqu’apparemment Zemmour pense qu’on devrait « changer de prénom »…
On lui dédie un sourire.
Parce qu’au fond,
le seul nom qu’on voudrait vraiment changer,
c’est celui de la haine en humanité.








Virginie Leblicq

Pourquoi les personnes HPI peuvent sembler orgueilleuses : analyse clinique1. Style cognitif rapide → décalage socialCli...
19/11/2025

Pourquoi les personnes HPI peuvent sembler orgueilleuses : analyse clinique

1. Style cognitif rapide → décalage social

Cliniquement, les profils HPI présentent souvent :
• une vitesse de traitement élevée,
• une pensée arborescente,
• une intuition cognitive développée.

Ce fonctionnement génère parfois un décalage dans les interactions sociales :
• réponses plus rapides,
• tendance à compléter les phrases des autres,
• difficulté à « attendre » le raisonnement de l’autre.

➡️ Interprétation externe : arrogance ou impatience.
➡️ Réalité clinique : fonctionnement cognitif plus rapide, non intentionnel.

2. Style de communication direct ou analytique

Les personnes HPI peuvent communiquer de manière :
• très précise,
• logique,
• parfois « brute »,
• avec peu de reformulation sociale.

Parce qu’elles donnent la priorité à la cohérence, pas à la diplomatie, elles peuvent paraître :
• donneuses de leçons,
• méprisantes des “détails”,
• émotionnellement distantes.

➡️ Interprétation externe : orgueil.
➡️ Réalité clinique : différence dans la pragmatique du langage, souvent inconsciente.

3. Sentiment de décalage identitaire

Beaucoup de HPI développent tôt un sentiment d’être « différents ».
Cliniquement, cela s’observe par :
• un retrait social précoce,
• une hyperadaptation,
• une auto-observation constante.

Face à ce décalage, deux stratégies apparaissent :

a) Surinvestissement intellectuel

Ils peuvent valoriser ce qui les rassure : leurs capacités cognitives.
→ Cela peut être perçu comme du snobisme intellectuel.

b) Hyper-contrôle émotionnel

Pour ne pas montrer leurs fragilités, ils compensent par :
• un comportement sûr d’eux,
• une neutralité affective.

→ Perçu comme froid ou hautain.

4. Besoin de sens élevé → intolérance au superficiel

Sur le plan clinique, de nombreux HPI présentent :
• un besoin de cohérence,
• une quête de sens,
• une allergie à l’absurdité ou à l’injustice.

Ils peuvent vite s’impatienter face à :
• les conversations banales,
• la lenteur décisionnelle,
• les incohérences logiques.

➡️ Interprétation externe : dédain.
➡️ Réalité clinique : intolérance cognitive ou émotionnelle, pas orgueil.

5. Mécanismes de défense psychologique

Certains HPI ayant vécu :
• de l’incompréhension,
• des moqueries,
• une solitude intellectuelle,

développent des mécanismes de défense tels que :
• l’intellectualisation,
• la rationalisation,
• le retrait hautain.

Ce n’est pas de l’orgueil, mais de la protection narcissique secondaire.

6. Surconscience de leurs compétences

Les HPI ont souvent une évaluation assez juste de leurs capacités.
Dans un groupe où le niveau intellectuel est hétérogène, affirmer :
• « je comprends vite »,
• « je peux t’aider »,
• « ce n’est pas logique »,

peut être vécu par l’autre comme une mise en infériorité.

➡️ Or, il s’agit souvent d’une simple verbalisation réaliste, non d’une intention de domination.

Conclusion

La perception d’orgueil chez les personnes HPI est majoritairement liée à un décalage :
• cognitif,
• communicationnel,
• émotionnel,
• social.

👉 Dans la majorité des cas, l’attitude perçue comme orgueilleuse est en réalité un mécanisme d’adaptation ou la conséquence directe du fonctionnement intellectuel.

👉 L’ego est rarement la motivation réelle.

🌪️ Parentification : quand l’enfant devient le parent… et que l’adulte paie le prixDans de nombreuses familles, certains...
18/11/2025

🌪️ Parentification : quand l’enfant devient le parent… et que l’adulte paie le prix

Dans de nombreuses familles, certains enfants deviennent — silencieusement — les parents de leurs propres parents.
On les utilise pour combler des besoins qui ne sont pas les leurs :
🔹 les faire travailler pour rapporter de l’argent,
🔹 utiliser leur voiture comme chauffeur familial,
🔹 leur confier la garde des frères et sœurs,
🔹 les charger des tâches administratives ou de la gestion du foyer,
🔹 attendre d’eux qu’ils paient le loyer ou les dettes,
🔹 solliciter un soutien émotionnel constant comme s’ils étaient un adulte.

Ce phénomène a un nom en psychologie clinique : la parentification.

🧠 D’un point de vue clinique : ce que la parentification fait à un enfant

Un enfant parentifié n’est jamais libre d’être un enfant.
Il devient responsable, trop tôt, de charges émotionnelles et pratiques qui dépassent ses compétences développementales.

➡️ Sur le plan psychique, cela crée :
• Une hyper-responsabilisation : l’enfant croit que tout repose sur lui.
• Une anxiété constante : peur de mal faire, peur de décevoir, peur que “tout s’effondre”.
• Une confusion des rôles : il ne sait plus s’il est l’enfant ou le parent.
• Un attachement inversé : il se sent responsable du bien-être émotionnel de son parent.

Et ce qui est encore plus douloureux : un enfant parentifié croit que c’est normal. Il ne se rend pas compte qu’il subit une forme d’exploitation émotionnelle… jusqu’à l’âge adulte.

👤 L’adulte parentifié : compétent pour tout… sauf pour lui-même

Quand cet enfant grandit, il devient un adulte qui a appris à :
✔️ sauver,
✔️ prendre soin,
✔️ réparer,
✔️ gérer,
✔️ répondre aux besoins des autres avant les siens.

Mais cette adaptation a un coût lourd :

🧩 Difficultés typiques de l’adulte parentifié :
• Problèmes d’autonomie : difficulté à quitter le foyer, à se séparer, à s’assumer par soi-même.
• Dépendance affective : besoin d’être utile pour être aimé.
• Culpabilité extrême : impression d’abandonner ses parents dès qu’il pense à sa propre vie.
• Angoisse de choix : peur de décevoir, peur de faire mal.
• Difficultés relationnelles : tendance à attirer des partenaires à “sauver” ou des personnes émotionnellement immatures.
• Épuisement émotionnel : ils donnent tellement qu’ils s’oublient systématiquement.
• Impossibilité de se marier ou de construire une vie indépendante : non par choix, mais par loyauté traumatique.

💔 Pour les parents : la parentification n’est pas un service… c’est une blessure

Certains parents pensent :
“Je lui apprends la vie.”
“Il m’aide, c’est normal.”
“Un enfant doit être reconnaissant.”

Mais la réalité clinique est autre :
👉 Un enfant n’est pas là pour remplir un rôle qui n’est pas le sien.
👉 Le fardeau que vous lui donnez, il le portera toute sa vie.
👉 Ce n’est pas de la maturité, c’est une inversion traumatique des rôles.

🌱 Pour l’adulte parentifié : tu as le droit de vivre ta vie

Tu n’es pas égoïste.
Tu n’es pas ingrat.
Tu n’abandonnes personne.

Tu te libères.

Tu as le droit de :
✨ dire non,
✨ prendre de la distance,
✨ avoir une vie indépendante,
✨ construire un couple,
✨ quitter la maison,
✨ protéger ta santé mentale.

Se sauver soi-même n’est pas trahir ses parents. C’est réparer ce que la parentification a détruit.

🕊️ Conclusion : Aimer un enfant, ce n’est pas en faire un adulte trop tôt

Un enfant a besoin de sécurité, pas d’être la sécurité de ses parents.

La parentification n’est pas un signe de maturité : c’est un mécanisme de survie.

Et pour les adultes qui en sortent :
votre autonomie est un droit. Votre liberté est une guérison.
























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Saint-Josse-Ten-Noode
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