18/10/2025
✨ Lors de mes soins, je dis souvent : « Si une émotion vient, accueille-la. »
Ce simple geste d’ouverture peut transformer profondément. Le texte que je partage ci-dessous en illustre à merveille les bienfaits.
Et surtout, n’ayez pas peur de les verbaliser. C’est tellement libérateur de pouvoir s’exprimer sans crainte d’être jugé(e) 💬💓
🌱 Récemment certifiée coach en développement personnel, j’ajoute une corde précieuse à mon arc pour vous accompagner encore plus loin dans votre cheminement.
🧘♀️ Pour me présenter en quelques mots : je suis le couteau suisse du bien-être !
- Massages pour la détente
- Reiki pour rééquilibrer les énergies
- Réflexologie plantaire pour stimuler
- Sophrologie pour relativiser
- Et maintenant, le coaching pour vous guider vers la meilleure version de vous-même 🌟
Prenez soin de vous, et si le cœur vous en dit, je suis là pour vous 💫
Un soir, message sur mon téléphone. 23h14.
"Jean-Marc, je ne sais plus quoi faire. Ça monte en moi, ça déborde, je ne contrôle plus rien."
C'était Léa. Trente-huit ans. Prof de yoga. Oui, prof de yoga.
On imagine souvent que les gens qui enseignent le bien-être ont tout réglé. Qu'ils flottent dans une bulle de sérénité permanente.
La réalité ? Léa pleurait au téléphone depuis vingt minutes. Une rupture difficile. Un père malade. Un projet professionnel qui s'écroule. Tout en même temps.
"Je devrais savoir gérer ça. J'enseigne la respiration, la présence, le lâcher-prise. Mais là, je ne sais plus. Qu'est-ce que je fais de toute cette colère ? De cette tristesse ? De cette peur ?"
Je lui ai répondu simplement : "Et si tu n'avais rien à en faire ?"
Silence.
"Comment ça, rien à en faire ?"
"Et si le problème n'était pas tes émotions, mais l'idée que tu dois en faire quelque chose ?"
ON NOUS A MENTI SUR LES ÉMOTIONS:
On nous a appris qu'il fallait les gérer. Les contrôler. Les maîtriser. Les transformer. Les positiver.
Comme si les émotions étaient des ennemies à vaincre. Des problèmes à résoudre. Des bugs dans le système qu'il faut réparer.
Résultat ? On passe notre vie à essayer de ne pas ressentir.
La colère monte ? "Respire, calme-toi, ne t'énerve pas."
La tristesse arrive ? "Allez, courage, ça va passer, reste positive."
La peur surgit ? "N'aie pas peur, tu es forte, tu vas y arriver."
On refoule. On étouffe. On anesthésie.
Et on s'étonne d'être coupés de nous-mêmes.
JE ME SOUVIENS DE MA PROPRE GUERRE CONTRE MES ÉMOTIONS:
Pendant des années, j'ai tout fait pour ne rien ressentir. Méditation pour "calmer le mental". Sport pour "évacuer le stress". Travail pour "ne pas penser".
J'appelais ça de la gestion émotionnelle. C'était de la fuite organisée.
Un jour, lors d'une retraite, un enseignant m'a dit quelque chose qui m'a retourné : "Tu ne peux pas gérer ce que tu n'accueilles pas d'abord."
Accueillir. Pas gérer. Accueillir.
Ça change tout.
Accueillir, ça veut dire : laisser l'émotion être là. Sans la juger. Sans essayer de la faire partir. Sans chercher à la comprendre intellectuellement.
Juste : "Tiens, de la colère. Bonjour colère."
"Ah, de la tristesse. Bienvenue tristesse."
"Tiens, de la peur. Je te vois, peur."
Pas d'analyse. Pas de stratégie. Pas de technique pour la transformer en licorne arc-en-ciel.
Juste : reconnaître qu'elle est là.
LÉA M'A RAPPELÉ UN MATIN.
"J'ai essayé. Hier soir après notre appel. Au lieu de chercher à arrêter de pleurer, je me suis laissée pleurer. Vraiment. Sans me forcer à respirer calmement. Sans me dire que je devais aller mieux. Juste... pleurer."
"Et ?"
"Ça a duré une demi-heure. Peut-être plus. Puis ça s'est calmé tout seul. Pas parce que j'ai fait quelque chose. Parce que j'ai arrêté de résister."
Voilà le secret que personne ne te dit : les émotions passent toutes seules quand tu arrêtes de les combattre.
Elles montent. Elles culminent. Elles redescendent.
Comme des vagues.
Mais si tu luttes contre la vague, si tu essaies de la bloquer, de la contrôler, de la faire disparaître... elle te submerge.
Si tu la laisses te traverser... elle passe.
TU N'AS PAS À FAIRE QUELQUE CHOSE DE TES ÉMOTIONS:
Tu n'as pas à les réparer. Les améliorer. Les positiver. Les spiritualiser.
Tu as juste à les laisser exister. Dans ton corps. Dans ton souffle. Dans ton instant.
La colère a le droit d'être là. Même si elle n'est "pas spirituelle".
La tristesse a le droit d'être là. Même si elle n'est "pas positive".
La peur a le droit d'être là. Même si elle n'est "pas forte".
Elles ont toutes un droit de cité dans ton paysage intérieur.
Et quand tu leur donnes ce droit, quand tu arrêtes de leur dire "tu ne devrais pas être là", quelque chose de magique se passe.
Elles se calment.
Pas parce que tu les as gérées. Parce que tu les as accueillies.
ALORS SI CE SOIR TU NE SAIS PAS QUOI FAIRE DE TES ÉMOTIONS...
Ne fais rien.
Pose ta main sur ton cœur. Respire. Et dis-leur simplement : "Tu as le droit d'être là."
À la colère : "Tu as le droit d'être là."
À la tristesse : "Tu as le droit d'être là."
À la peur : "Tu as le droit d'être là."
Tu n'es pas cassé parce que tu ressens.
Tu es vivant.
Et toutes ces émotions qui te traversent, même les plus inconfortables, sont la preuve que ton cœur bat encore.
Que tu n'es pas anesthésié.
Que tu es humain.
Profondément, magnifiquement humain.
Jean-Marc Terrel