Centre Impacth

Centre Impacth Centre Inclusif Multidisciplinaire de Pédagogie et d'Accompagnement Thérapeutique situé à Tournai (Be

08/09/2025

📚C'est la rentrée !📚

Le temps passe à une vitesse... Déjà la 3e année (sur4) que je vous parle de cette formation en psychothérapie systémique!

Pourquoi cette formation ?
La psychologie de la famille a toujours été le domaine dans lequel je voulais exercer. C'est donc une belle opportunité d'approfondir ce domaine afin de vous proposer un accompagnement (même individuel) davantage riche.

Je me sens en joie, aujourd'hui, de pouvoir retrouver ce groupe de formation, cette richesse et espère pouvoir vous les transmettre au travers des consultations !

A bientôt 🌞

04/09/2025

Chèr(e)s abonné(e)s,

Face à la forte demande et à notre volonté d’y répondre au mieux, notre équipe s’agrandit !

Nous recherchons actuellement :

✅un(e) neuropsychologue,

✅un(e) logopède,

✅un(e) orthopédagogue.

🙏 Pouvez-vous nous aider à partager l’information autour de vous ?

Tous les détails des appels à candidatures se trouvent dans les commentaires ci-dessous 👇

Nous avons hâte d’accueillir de nouveaux collègues motivés et passionnés ! On vous tient au courant !

08/08/2025

L’hypermobilité articulaire et le Syndrome d’Ehlers-Danlos* sont des sujets fréquemment abordés en consultation. Ils sont devenus si courants que je les inclus systématiquement dans mes évaluations diagnostiques du TSA. Mais qu’en dit la recherche ?

Une récente r***e systématique de la littérature scientifique sur le lien entre les troubles du spectre autistique (TSA) et certaines conditions liées à l’hypermobilité articulaire, notamment les troubles du spectre de l’hypermobilité (HSD) et les syndromes d’Ehlers–Danlos (SED). Des recherches récentes suggèrent en effet qu’il existe un lien entre l’autisme et l’hypermobilité articulaire, mais aucune étude n’avait jusqu’ici examiné de façon systématique l’ensemble des publications sur ce sujet.

Les auteurs ont effectué une recherche systématique pour identifier les études qui :
• Examinaient le lien entre l’autisme, l’hypermobilité articulaire, les HSD ou les SED.
• Rapportaients la fréquence de l’autisme chez les personnes avec hypermobilité/HSD/SED, ou inversement.

20 articles ont été retenus :
• 12 études portaient sur l’hypermobilité/HSD/SED chez des personnes autistes.
• 6 études examinaient l’autisme ou des traits autistiques chez des personnes avec HSD/SED.
• 2 études s’intéressaient à l’autisme chez les proches de patients avec HSD/SED.
• 2 études exploraient les traits autistiques et l’hypermobilité dans des échantillons non cliniques.

Résultats :

Sur 15 études examinant l’association entre autisme/traits autistiques et hypermobilité/HSD/SED, 12 ont trouvé des résultats significatifs, suggérant un lien entre ces conditions.

La prévalence de l’hypermobilité articulaire chez les personnes autistes était de 22,3% en moyenne, mais montait à 31% lorsque l’hypermobilité était évaluée cliniquement (et non par auto-questionnaire).

La prévalence des HSD/SED chez les personnes autistes était de 27,9%, et atteignait 39% lorsque le diagnostic était posé cliniquement.

En conclusion, malgré la diversité des études (méthodes, populations, critères), les résultats suggèrent une association notable entre l’autisme et l’hypermobilité/HSD/SED. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer et mieux comprendre cette relation.

* Le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) désigne un groupe de maladies génétiques rares qui affectent le tissu conjonctif, un tissu essentiel qui soutient la peau, les articulations, les vaisseaux sanguins et de nombreux organes.

08/08/2025

Probablement le mythe le plus connu…

Le mythe selon lequel les adultes autistes évitent complètement le contact visuel est largement répandu, mais les recherches scientifiques récentes révèlent une réalité bien plus nuancée. Cette croyance simpliste néglige la diversité des expériences autistiques et peut conduire à des malentendus dommageables.

❇️ Origine du mythe

En 1943, Kanner décrit dans son article pionnier sur l’autisme infantile des enfants qui manifestent une “solitude extrême” et évitent le contact visuel. Ces premières observations, bien que scientifiquement fondées, ont malheureusement donné naissance à des interprétations erronées.

Le mythe s’est considérablement renforcé avec l’émergence des théories psychanalytiques, notamment celles de Bruno Bettelheim. Dans son ouvrage « La forteresse vide », il suggère que « l’évitement du regard est la preuve que l’enfant se retire du monde par mécanisme de défense face à une mère (réfrigérateur/froide) incapable de créer un attachement émotionnel ». Ces théories psychanalytiques, bien qu’aujourd’hui complètement réfutées par la science, ont eu un impact durable et ont contribué à ancrer dans l’imaginaire collectif l'idée que l'évitement du regard était synonyme d’indifférence sociale ou de rejet relationnel.

Contrairement au stéréotype, tous les adultes autistes ne présentent pas les mêmes patterns de contact visuel. Les recherches démontrent une grande variabilité individuelle. Certaines personnes autistes peuvent établir un contact visuel, tandis que d’autres le trouvent effectivement difficile. Cette diversité remet en question l’idée d’un comportement uniforme chez toutes les personnes autistes.

Une étude qualitative menée auprès d’adultes autistes a révélé que beaucoup développent une conscience délibérée et auto-réflexive de leurs différences en matière de contact visuel (Garvey et al., 2024). Neuf adultes autistes interrogés ont décrit comment ils ont pris conscience de leurs différences par le biais de retours d’autres personnes, souvent avant leur diagnostic. Cette prise de conscience les a amenés à développer diverses stratégies pour s’adapter aux attentes sociales.

❇️ Évitement oculaire ou indifférence sociale ?

La recherche neuroscientifique moderne soutient principalement l’hypothèse d’évitement oculaire plutôt que celle de l’indifférence sociale (Stuart et al., 2022). Selon cette théorie, les personnes autistes évitent le contact visuel non pas par manque d’intérêt social, mais parce qu’il déclenche une hyperactivation de l’amygdale, créant une réponse de stress physiologique (Hadjikani et al;, 2018).

Des études d’imagerie cérébrale montrent que lorsque les personnes autistes sont contraintes de regarder dans les yeux, leur amygdale - le centre émotionnel du cerveau associé aux sentiments négatifs - s’active de manière anormalement intense. Cette hyperactivation peut faire percevoir même les visages les plus familiers comme une menace inconfortable.

Une recherche de 2022 utilisant une technologie d’imagerie innovante a identifié des différences spécifiques dans la région pariétale dorsale du cerveau chez les adultes autistes pendant le contact visuel en direct. Cette région, impliquée dans la cognition sociale, montrait une activité significativement réduite chez les participants autistes comparativement aux personnes neurotypiques.

❇️ Le masquage : une stratégie adaptative coûteuse

Beaucoup d’adultes autistes développent des comportements de masquage, notamment le fait de forcer le contact visuel pour répondre aux attentes sociales.

Ces stratégies incluent :
• Forcer ou simuler le contact visuel pendant les conversations
• Développer des scripts de réponses préparées
• Imiter les expressions faciales et les gestes
• Surveiller constamment leur comportement lors des interactions sociales
Cependant, le masquage a un coût psychologique considérable. Les recherches indiquent qu’il peut conduire à l’anxiété, la dépression, la perte d’identité, une détérioration de la santé mentale et des difficultés pour obtenir un diagnostic précis d’autisme. Le fait de maintenir un contact visuel sous pression peut être ressenti comme un fardeau, parfois décrit comme une sensation de brûlure ou même physiquement douloureux.

❇️ L’influence du contexte et de la familiarité

Les recherches révèlent que le contexte social influence significativement les patterns de contact visuel chez les personnes autistes. Dans des environnements prévisibles et familiers, les réponses neuronales tendent à être moins hyperactives, rendant le maintien du contact visuel plus confortable. À l’inverse, dans des situations imprévisibles ou perçues comme menaçantes, l’activité des régions cérébrales associées à la détection de menaces s’intensifie (Naples et al., 2022).

❇️ Implications pour la compréhension de l’autisme

Ces découvertes scientifiques remettent en question plusieurs idées reçues :
« Les personnes autistes ne peuvent pas établir de contact visuel ». Non, bien que beaucoup de personnes autistes aient des difficultés avec le contact visuel, certaines en sont capables. La capacité varie considérablement d’un individu à l’autre.

« Les personnes autistes ont besoin d’être encouragées à faire du contact visuel ». Forcer le contact visuel peut être contre-productif, car cela demande beaucoup de concentration et peut rendre l’écoute plus difficile. L’objectif devrait être une communication réussie, pas nécessairement le contact visuel.

« L’évitement du contact visuel indique un manque d’empathie ou d’intérêt social ». Non, les recherches montrent que l’évitement est souvent une stratégie adaptative pour gérer l’hyperactivation cérébrale, non un signe de désintérêt social.

❇️ Recommandations

1. Accepter la diversité des styles de communication et ne pas imposer le contact visuel comme norme universelle
2. Reconnaître que l’évitement du contact visuel peut être une stratégie protectrice plutôt qu’un déficit à corriger
3. Tenir compte du contexte et de la familiarité dans les interactions sociales avec les personnes autistes
4. Éviter de forcer le contact visuel, ce qui peut intensifier le stress et la surcharge sensorielle
5. Comprendre que l’authenticité dans la communication est plus importante que la conformité aux normes neurotypiques

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Garvey, A., Ryan, C., & Murphy, M. (2025). Deliberate and self-conscious adaptation of eye-contact by autistic adults. Journal of autism and developmental disorders, 55(7), 2272-2283.

Hadjikhani, N., Åsberg Johnels, J., Lassalle, A., Zürcher, N. R., Hippolyte, L., Gillberg, C., ... & Ben-Ari, Y. (2018). Bumetanide for autism: more eye contact, less amygdala activation. Scientific Reports, 8(1), 3602.

Stuart, N., Whitehouse, A., Palermo, R., Bothe, E., & Badcock, N. (2023). Eye gaze in autism spectrum disorder: A review of neural evidence for the eye avoidance hypothesis. Journal of Autism and Developmental Disorders, 53(5), 1884-1905.

08/08/2025

Mythe #2 : « Autisme = génie » ?

L'association entre autisme et génie, souvent véhiculée par les médias et certaines représentations culturelles, continue de fasciner le grand public. Ce lien imaginaire repose pourtant sur des clichés anciens et sur la médiatisation excessive de cas exceptionnellement rares. Il convient aujourd’hui à mon sens de déconstruire ce stéréotype et d’adopter un regard plus nuancé, fondé sur les données scientifiques actuelles.

❇️ Aux origines du mythe

L’idée selon laquelle toute personne autiste dissimulerait un talent hors du commun puise ses racines dans des récits historiques singuliers et dans la survalorisation médiatique de figures emblématiques. Les premiers récits sur des "calculateurs prodiges" datent déjà de 1783, et Édouard aurait utilisé pour la première fois le terme d'"idiot-savant" pour qualifier des personnes ayant un re**rd mental manifeste mais présentant une compétence exceptionnelle dans un domaine particulier. Plus récemment, des œuvres de fiction comme Rain Man ou The Good Doctor ont largement contribué à renforcer cette image d’un autisme systématiquement associé à des capacités mentales extraordinaires, en particulier dans des domaines comme les mathématiques, la musique ou la mémoire.

❇️ Ce que disent les données scientifiques

Même les estimations les plus optimistes indiquent qu’environ 10 % des personnes autistes présentent un talent exceptionnel. Ce chiffre, déjà marginal, révèle en creux que près de 90 % ne manifestent pas de capacités dites « prodigieuses ». Lorsque l’on élargit la définition à des points forts ou des compétences spécifiques (par exemple, une bonne mémoire visuelle ou un intérêt marqué pour certains sujets), la proportion augmente, mais il ne s’agit plus alors de « génie » au sens classique du terme (QI très élevé, réussite spectaculaire, créativité exceptionnelle).

Par ailleurs, il importe de rappeler que près de 40 % des personnes autistes présentent également une déficience intellectuelle, et que la présence éventuelle d’un talent singulier n’exclut en rien des besoins importants en termes d’accompagnement éducatif, thérapeutique ou social. À ce jour, aucune étude sérieuse ne démontre que l’autisme entraîne systématiquement un QI supérieur.

❇️ Pourquoi certains développent-ils un talent spécifique ?

Certaines caractéristiques neurologiques associées à l’autisme peuvent, dans des cas particuliers, favoriser le développement d’une expertise pointue :

🔰 Un traitement perceptif local renforcé, qui se traduit par une attention accrue aux détails, utile notamment dans les domaines artistiques ou logiques.
🔰 Une mémoire de travail performante et une capacité de concentration intense, identifiées comme facteurs favorables chez certains enfants dits « savants ».
🔰 Une forte systématisation et un goût pour la répétition, qui permettent, sur le long terme, l’acquisition d’un haut niveau de compétence.
🔰 Des particularités sensorielles qui orientent la personne vers certains champs d’intérêt (sons, textures, formes), susceptibles de devenir des domaines d’excellence.

Ces mécanismes n'expliquent pas l'émergence d’un génie global, mais plutôt celle d’un talent spécifique, souvent circonscrit à un domaine précis.

❇️ Les effets délétères du stéréotype

Le mythe de « l’autiste génial » n’est pas sans conséquences pour les personnes concernées :

🔰 Il alimente des attentes irréalistes, créant une pression sociale inutilement lourde sur les individus.
🔰 Il invisibilise les besoins de soutien lorsque le handicap est minimisé ou masqué par l’image d’un talent supposé.
🔰 Il re**rde les diagnostics, notamment chez les filles, les personnes racisées ou celles dont le profil s’écarte de l’archétype du « petit garçon blanc passionné de mathématiques ».

❇️Vers un discours plus juste et inclusif

Pour promouvoir une représentation fidèle de la diversité autistique, plusieurs points méritent d'être rappelés :

🔰 Le terme « idiot-savant », apparu en 1887, désignait des cas rares et atypiques.
Les médias audiovisuels ont exagéré l’incidence des talents prodigieux dans le spectre autistique.
🔰 L'écrasante majorité des personnes autistes n’a pas de don extraordinaire, mais présente des profils tout aussi dignes d’attention et de respect.
🔰 Un talent, lorsqu’il existe, n’efface pas les défis sensoriels, cognitifs ou sociaux.
🔰 Il est essentiel de valoriser la pluralité des expériences autistiques, sans les hiérarchiser selon leur conformité à un modèle de réussite.

08/08/2025

Déconstuisons les mythes sur l’autisme ! #1

Je vais faire une série de posts sur les mythes liés à l’autisme, un sujet qui m’intéresse particulièrement. Et on débute aujourd’hui !

Le premier d’entre eux, que je vais nuancer, confronter à l’aide de 4 articles, est celui du « manque d’empathie ».

Les origines du mythe remontent aux premières observations de l’autisme par Leo Kanner (1943) et Hans Asperger (1944), qui décrivaient un certain retrait émotionnel chez les enfants autistes. Ces descriptions ont influencé durablement la perception de l’autisme, notamment en insistant sur des difficultés d’interactions sociales et de réciprocité émotionnelle. Plus t**d, dans les années 1980, Simon Baron-Cohen et Uta Frith développent l’idée d’un « déficit de la théorie de l’esprit », c’est-à-dire une difficulté à comprendre les intentions et émotions d’autrui. Ces travaux ont associé l’autisme à un déficit d’empathie, en particulier dans sa dimension cognitive (capacité à se représenter les états mentaux des autres), sans tenir compte de sa dimension affective.

1. Smith (2009) – L’hypothèse du déséquilibre de l’empathie dans l’autisme

(Empathy Imbalance Hypothesis, EIH)

Un premier article d’Adam Smith (2009) élabore l’« hypothèse du déséquilibre empathique » pour rendre compte du vécu autistique. Selon ce modèle théorique, l’autisme ne doit pas être appréhendé comme un simple déficit d’empathie, mais comme un déséquilibre : si l’empathie cognitive est diminuée, l’empathie émotionnelle, elle, peut être exacerbée. Ce déséquilibre susciterait des comportements de retrait ou d’évitement, interprétés à tort comme de l’indifférence, alors qu’ils peuvent résulter d’une volonté de se protéger face à une surcharge émotionnelle. Smith s’appuie sur de nombreux témoignages et études pour montrer que cette hypersensibilité émotionnelle, loin de s’opposer à l’empathie, modifie la façon dont celle-ci s’exprime. Ce modèle appelle donc à une révision radicale des approches cliniques et sociales de l’autisme.

2. Milton (2012) – Le « double problème de l’empathie »

(On the ontological status of autism: the ‘double empathy problem’.)

Le deuxième article, rédigé par Damian Milton (2012), déconstruit la vision classique de l’autisme comme un déficit unilatéral d’empathie. Milton propose le concept du « double problème de l’empathie », selon lequel les difficultés d’interaction entre personnes autistes et non-autistes ne s’expliquent pas simplement par une incapacité des premiers, mais résultent d’une inadéquation réciproque de compréhension et de codes sociaux. Il met l’accent sur la nécessité d’intégrer la voix des personnes autistes dans les dispositifs de production de savoir et dans les pratiques, soulignant que la stigmatisation découle du fait que l’autisme est réduit à une déviance pathologique. L’auteur milite ainsi pour une approche relationnelle et inclusive, dans laquelle les difficultés relationnelles sont comprises comme une problématique partagée et non unilatérale.

3. Song et al. (2019) – Meta-analyse multidimensionnelle de l’empathie dans l’autisme

(Empathy Impairment in Individuals With Autism Spectrum Conditions From a Multidimensional Perspective: A Meta-Analysis)

Le troisième article, issu des travaux de Song et al. (2019), s’appuie sur une méta-analyse de 51 études pour examiner les différents composants de l’empathie dans l’autisme. D’un point de vue multidimensionnel, il révèle que les personnes autistes présentent, de façon significative, des difficultés dans l’empathie cognitive (c’est-à-dire la capacité à comprendre l’état mental d’autrui) ainsi que dans la préoccupation empathique. Toutefois, il ressort également que d’autres dimensions, telles que l’exactitude empathique à l’instant (la capacité à ressentir l’émotion de l’autre en temps réel), restent préservées, voire supérieures à celles observées chez les personnes neurotypiques. Cette analyse plaide pour une meilleure différenciation des aspects sous-jacents à l’empathie lors de l’évaluation clinique, invalidant de facto l’idée d’un déficit empathique global chez les personnes autistes.

4. Fletcher-Watson & Bird (2020) – Autism et empathie.: quels sont les liens ?

“Autism and empathy: what are the real links?”

Enfin, un dernier article, rédigé par Fletcher-Watson et Bird, interroge avec rigueur la relation entre autisme et empathie, dénonçant la persistance du mythe du « manque d’empathie » associé à l’autisme. Les auteurs déconstruisent l’empathie en ses différentes étapes — attention aux signaux émotionnels, interprétation, résonance émotionnelle et réponse comportementale. S’ils notent que certaines difficultés peuvent survenir dans l’attention sociale ou la reconnaissance émotionnelle, ils affirment que la capacité à ressentir l’empathie n’est nullement altérée chez la majorité des personnes autistes. L’article insiste sur l’importance de distinguer empathie, théorie de l’esprit et alexithymie (cette dernière étant plus fréquente chez les autistes et source d’erreurs d’interprétation). La notion de « double problème de l’empathie » y est ainsi reprise et illustrée par le fait que l’incompréhension entre autistes et non-autistes est réciproque, et que nombre de personnes autistes rapportent des expériences d’empathie particulièrement intenses.

09/07/2025

Traumas primaires et secondaires : quelle différence ?

Le mot "trauma" revient souvent dans nos conversations... mais savais-tu qu’il existe plusieurs types de traumatismes ?

👉 Le trauma primaire, c’est celui qu’on vit directement. Un accident, une agression, une catastrophe naturelle... Le corps et l’esprit sont confrontés à un événement menaçant, bouleversant, souvent trop intense pour être « digéré » sur le moment. Ce type de trauma laisse souvent des traces durables : hypervigilance, flashbacks, troubles du sommeil, anxiété...

👉 Le trauma secondaire (vicariant) est plus insidieux. Il touche celles et ceux qui sont exposés à la souffrance des autres : soignants, aidants proches, pompiers, policiers, thérapeutes, proches de victimes… À force d’écouter, d’accompagner, de soutenir, on peut absorber une part de cette douleur, jusqu’à ressentir soi-même des symptômes proches du stress post-traumatique. Le cerveau n’a parfois pas besoin d’avoir vécu un drame pour en être marqué. Le voir, l’entendre, ou y être exposé de manière répétée peut suffire à ébranler notre équilibre.

🧘 Que ce soit pour un trauma vécu ou un trauma "par ricochet", il est essentiel de reconnaître la souffrance, d’en parler, et de se faire accompagner si besoin. Prendre soin de sa santé mentale, ce n’est pas un luxe : c’est une nécessité.

01/04/2025

Encore une journée académique très intéressante dans le cadre de ma formation en 🤓

Sujet du jour ? "Un bricolage en équipe d'une clinique éducative"

Concrètement ? Comment ça se passe pour travailler en équipe autour des jeunes qui vivent en institution de l'Aide à la jeunesse.

Pour ma part, cela m'éclaire, d'une part, sur ma pratique dans l'Aide à la jeunesse et d'autre part, sur comment travailler en réseau lorsqu'on travaille en cabinet privé 👥

Et en plus, en présence du soleil !! ☀️

Beau week-end à tous 🌞

18/03/2025

Allez. Aujourd'hui, on s'y met à fond dans la conception d'un support de formation. Il sera destiné mardi prochain à des super éducatrices et puéricultrices travaillant en service répit 😊 !

Bonne journée !

12/03/2025

Le burnout autistique est encore trop méconnu, pourtant il peut avoir un impact majeur sur la vie des personnes concernées. Cette vidéo explore ses causes, s...

28/01/2025

‼️ℝ𝕖𝕡𝕣𝕚𝕤𝕖 𝕖𝕥 𝕟𝕠𝕦𝕧𝕖𝕒𝕦𝕥𝕖́𝕤 ‼️

Comme annoncé précédemment, je reviens vers vous afin de préparer ma reprise tout doucement 🗣👂

Je reprends le chemin du travail 🚶‍♀️le 26/02 au et le 28/02 au Centre Impacth

J'ai mis à profit ce congé de maternité pour 𝒓𝒆́𝒂𝒎𝒆́𝒏𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 🧠

Et 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞̀𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ?

👉 Mise en place d'un 𝒂𝒈𝒆𝒏𝒅𝒂 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 ( https://rosa.be/fr/hp/florence-locufier/ )
La prise de rdv par mail 📧, par téléphone📞 ou sms 🔤reste possible !
J'ouvrirai les plages horaires par 15 jours.

👉 Je consulte désormais le 𝒗𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒅𝒊 sur Tournai à la place du mardi

👉 La durée des consultations est de 50 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔
(La durée des constellations familiales ne change pas)

N'hésitez pas si vous avez des questions !

Au plaisir de vous retrouver !

Florence Locufier
0493091132
f.locufier@psy-equilibre.be

Adres

Rue Rogier, 45
Tournai
7500

Openingstijden

Maandag 08:30 - 20:30
Dinsdag 08:30 - 20:30
Woensdag 08:30 - 20:30
Donderdag 08:30 - 20:30
Vrijdag 08:30 - 20:30
Zaterdag 08:30 - 20:30

Telefoon

+32498490411

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