30/10/2018
Utilisation médicinale des plantes
L’aubépine
amie du coeur. Son action est calmante sur le système nerveux et cardio-vasculaire. C'est un tranquillisant, un antispasmodique, un tonicardiaque; elle régularise la tension, supprime l'arythmie, la tachycardie. Bénéfique à ceux qui souffrent de troubles nerveux, vertiges, angoisses, insomnie, mauvaise circulation du sang. Par son pouvoir astringent dû à la présence de tanin, la décoction de fruits rouges de l'aubépine est un antidiarrhétique excellent qui est aussi réputé pour expulser les calcul rénaux.Les feuilles de l'aubépine contiennent des acides organiques qui sont utilisés en médecine contre l'artériosclérose (action vasodilatatrice sur les artères coronaires, diminution de la pression artérielle) et la faiblesse du coeur (améliore la circulation sanguine et oxygène le sang). Action bénéfique sur le rythme cardiaque des patients âgés présentant un coeur faible et des extrasystoles. Elle est excellente pour l'angine de poitrine, les menaces ou les suites d'infarctus (en association avec le tilleul), les troubles de la ménopause.
Hypertension et artériosclérose:
infusion de 1 à 2 cuillerées à soupe par tasse d'eau bouillante de fleurs d'aubépine séchées pendant 10 minutes; boire 2 à 3 tasses par jour, 3 semaines par mois.
Bourdonnements, sifflements et tintements d'oreilles:
une infusion avec 50 gr. de fleurs séchées pour 1 litre d'eau bouillante; infuser 10 minutes; prendre 2 tasses par jour.
Inflammation de la gorge:
infusion de 30 gr. de fleurs pendant 10 minutes; gargariser.
Teinture d'aubépine:
dans un flacon, mettre 1/5 de fleurs sèches, 4/5 d'alcool à 70°; laisser macérer 15 jours; filtrer. 40 à 50 gouttes dans un peu de liquide avant le coucher est un calmant contre l'hypertension ou 20 gouttes avant chaque repas.
Tisane quotidienne:
Infusions matin et soir: 1 cuiller à café de fleurs et feuilles écrasées pour 1 tasse d'eau.
La sève de Boulot
Cette sève permet d'éliminer les toxines accumulées durant l'hiver. Elle a énormément de propriétés ( ce serait trop long de toutes les citer), c'est un véritable " élixir de vie" riche en minéraux. On en boit deux verres /jour. Son goût et son aspect se rapprochent fort de l'eau. On la congèle aussi pour notre cure d'automne.
Propriétés thérapeutiques
La cure de sève de bouleau fraîche est efficace pour libérer l’organisme des toxines après l’hiver et se purifier.
La sève du bouleau a comme principaux effets thérapeutiques:
- L'activation de la diurèse et l'élimination des déchets organiques comme l'acide urique et le cholestérol.
- Favorise l’amincissement (lorsque le corps en a besoin).
- C'est un précieux remède dans les infections rhumatismales en raison de son action anti-inflammatoire et analgésique.
- La sève fermentée est réputée pour son action sur le système immunitaire en le stimulant.
- La sève de bouleau est également employée pour les brûlures en usage externe et pour les maladies de peau.
Conservation de la sève de bouleau
La sève ou eau de bouleau est un liquide vivant, très clair, semblable à l'eau à l'état frais, fade, légèrement sucré.
Après quelques jours de repos la sève se trouble par apparition de maléate de calcium et de phosphate calcique, ce qui est provoqué par la fermentation et les modifications biochimiques qu'elle subit.
Son état ne reste donc pas stable très longtemps et, de plus, à cause du sucre qu'elle contient, elle fermente et devient acidulée et doit être conservée au réfrigérateur pour rester fraîche.
Pour éviter une fermentation trop rapide, il est possible de stabiliser la sève de bouleau avec de l'alcool pur.
L’autre moyen pour empêcher la fermentation est l'addition de clous de girofle.
La congélation de la sève fraîche permet son utilisation tout au long de l'année, mais change son état physique.
La fermentation permet d'obtenir un vin de bouleau analogue au champagne.
La sève de bouleau, pour pouvoir produire ses bienfaits, ne doit contenir aucun additif chimique de conservation ou autre, être pure et vivante, donc récoltée et conditionnée artisanalement.
La sève doit être conditionnée immédiatement, livrée le lendemain même du tirage, et conservée au réfrigérateur 3 semaines maximum, le temps de la cure.
Epoque de l'année
La récolte débute fin février et le tirage ne s'étale que sur, environ, 5 semaines. Pour être sûr(e) de voir sa demande satisfaite, il est donc conseillé de réserver à l'avance auprès d'un fournisseur de sève fraîche.
L’Orties
L'ortie de puis des siècles est considérée comme une hémostatique puissante. La plupart des auteurs anciens comme Dioscoride (Ier siècle), ont loué" ses effets dans l'hémoptysie, les métrorragies, les saignements de nez, les hémorragies diverses. Au XVIII° siècle, Chomet considère l'ortie comme "l'un des plus assurés remèdes pour le crachement de sang et pour les hémorragies ; j'en ai ordonné, dit-il pour la première maladie à plusieurs personnes, et toujours avec succès". Dans la metrorragie et la leucorrhée, il prescrivait le bouillon de veau où avait bouilli une poignée d'ortie. Bien dédaignée par les praticiens ultérieurs, la plante du sa réhabilitation officielle aux observations de Ginestet, en 1845. Ce médecin du Tarn-et-Garonne publia un mémoire consacré às ses effets remarquables dans le traitement des hémorragies utérines
Le suc frais est le mode d'administration à préférer : 60 à 125 g par jour dans un peu d'eau. Ceux qui ne disposent pas de plantes fraîches pourront préparer le sirop suivant (H. Leclerc : Faire infuser pendant douze heures 250 grammes d'ortie fraiche dans 1,5 litres d'eau bouillante ; filtrer et ajouter le double de son poids en sucre ; prendre 200 à 300 grammes par jour.
Les vertus hémostatiques de l'ortie seront mises à profit dans le saignement de nez où il suffit bien souvent d'introduire un coton imbibé de suc frais dans les narines pour voir cesser les saignements.
Le suc et la décoction (60 g pour 1 litre, réduit d'un tiers) s'emploient en collutoire ou en gargarisme dans l'angine, les aphtes, les inflammations ou engorgement des gencives. Les feuilles cuites et réduites en bouillies sont détersives et résolutives ; on les appliquaient sur les tumeurs lymphatiques et les ulcères. Buc'hoz, l'un des monographes de l'ortie (1805), rapporte que Dufrenoy, médecin à Valenciennes, ayant remarqué l'usage populaire de l'ortie pour conserver la viande (on l'enveloppait dans ses feuilles), supposa que la plante pouvait avoir des vertus antiseptiques et en fit l'essai avec succès dans quelques cas de gangrène, spécialement à la lèvre et au pied. IL employait le cataplasme ci-dessus, avec l'addition de sel et d'eau-de-vie et le faisait arroser de suc frais toutes les quatre heures. Cazin n'a pas expérimenté l'ortie dans ces affections chez les humains mais il en a vu les bons effets en médecine vétérinaire.
Ce révulsif, encore usité dans les campagnes, peut calmer les douleurs rhumatismales. A des fins aphrodisiaques, il tient plus du sadisme que de la phytothérapie !
Le suc d'ortie, que l'on peut mêler à parts égales avec le suc des feuilles et des graines vertes de capucins favorise remarquablement la croissance te la repousse des cheveux. On en frotte vigoureusement les parties dénudées. Certains produits, sous le nom mystérieux de "Dioïca" ne cache rien d'autre que notre bonne mauvaise herbe.
Le Pisenlit
Les pissenlits que l'on a longtemps négligés , n'ont trouvé leur place dans les potagers que vers le XIX ème Siècle, ce qui est une grande injustice lorsque l'on sait qu'après le persil et loin devant tous les légumes, il est champion en vitamines A et C !Cueillez-les avant la formation des boutons, les feuilles devenant trop amères par la suite .Le jus extrait des racines a des vertus diurétiques. Les fleurs se mangent également ...poêlées ou en confitures.
> Problèmes digestifs : dyspepsie, problèmes au niveau du foie, prévention des calculs biliaires (mais pas en traitement), anorexie, prévention des calculs urinaires.