06/05/2025
MERCI pour cette publication qui en dit long ;)
Nous sommes là, chez Goudaillier ergo pour vous aider et vous soutenir au quotidien...
"Si c’était vraiment grave, ça se verrait."
Suite à un message vu sur les réseaux ... je suis suffisamment fatigué de le lire pour en parler.
Ah, la fameuse preuve par l’œil nu. Parce qu’un vrai trouble, un vrai handicap, ça doit faire du bruit, boiter, claquer au sol, ou s’afficher en rouge clignotant sur le front.
Le TDAH ? Trop discret.
Pas de plâtre, pas de fauteuil roulant, pas de perfusion. Juste de la fatigue cognitive, des oublis, des décrochages, des émotions à fleur de peau, et une sacrée dose d’efforts invisibles pour paraître "normal".
Pas suffisant pour convaincre. Donc pas légitime.
Et si jamais, par malheur, la personne a de bons résultats scolaires, un emploi stable, ou un certain humour… alors là, c’est plié :
"Vous voyez bien que ça va !"
(Car visiblement, souffrir en silence est un privilège qui invalide la souffrance.)
🔍 Petit rappel de base :
Les troubles neurodéveloppementaux sont souvent invisibles, fluctuants, masqués par des stratégies de compensation, et rendus pire encore par les remarques en carton type :
"Fais un effort."
"Tu t’écoutes trop."
"Moi aussi j’ai des coups de fatigue."
Merci pour votre expertise.
Parce que oui :
Ce n’est pas parce qu’on ne le voit pas que ça n’existe pas.
Ce n’est pas parce qu’on gère que ça va.
Et ce n’est pas parce que certains supportent mieux l’invisible que d’autres qu’on doit nier la réalité du TDAH.
Mais bon, tant qu’il n’y a pas de sang… on doute.