19/01/2016
Quand le problème, c’est la solution.
En pleine lecture de « Changements, paradoxes et psychothérapie », je partage avec vous ces quelques réflexions.
Nous avons tendance à penser que pour modifier une situation problématique, il suffit souvent d’appliquer le contraire de celle-ci. Watzlawick parle d’action corrective au changement et propose à titre d’exemple l’arrivée de l’hiver et la baisse de température.
Une solution simple et logique consiste à l’arrivée de l’hiver de chauffer les pièces et de bien s’habiller. Un changement s’impose pour rétablir une situation de confort. Dans l’exemple, la chaleur par opposition au froid. Si cette modification-là n’est pas suffisante, nous pouvons « faire plus de la même chose » en se disant que nous arriverons au résultat souhaité : mettre plus de pulls ou chauffer davantage. Dans de nombreuses situations de la vie quotidienne, nous pouvons corriger une déviation en lui appliquant son contraire.
Dans d’autres situations, une modification d’un autre ordre doit être opérée car le premier type de changement appliqué aggravera considérablement le problème qu’il est censé résoudre, ou bien il constituera en fait ce problème.
Cette complication peut être présente par exemple dans la dépression. Le bon sens et la raison incitent l’être humain à réconforter une personne dépressive, à l’encourager à voir « le verre à moitié plein », à l’inviter à la joie, à l’optimisme, etc. Il est très probable que la personne dépressive s’enfoncera encore un peu plus dans sa tristesse envahie de sentiments d’échec, de dévalorisation et d’ingratitude envers les personnes qui font cela pour l’aider.
Une lecture sur le changement, entre théorie et exemples concrets.