Aeternia by Alveus

Aeternia by Alveus Funérailles éthiques, écologiques, abordables et profondément humaines. Pour celles et ceux qu’on aime. Pour le monde qu’on laisse.

Un dernier au revoir en accord avec vos valeurs, porté avec soin par la Coopérative alveus.coop 🕊

Une affaire récente à Saint-Georges-sur-Meuse relance un débat sensible : celui de l’euthanasie d’animaux à des fins fun...
07/10/2025

Une affaire récente à Saint-Georges-sur-Meuse relance un débat sensible : celui de l’euthanasie d’animaux à des fins funéraires.
Une femme avait exprimé dans son testament le souhait d’être inhumée avec ses deux chiens. Ceux-ci ont finalement été euthanasiés avant les funérailles, sur base d’un rapport vétérinaire évoquant leur « dépression » et leur « mauvaise santé ». Sa filleule s’était pourtant proposée pour les accueillir. Le geste a suscité une vive émotion et une députée wallonne a demandé une modification législative pour interdire explicitement ce type de pratique.

Il est pourtant important de le rappeler : cette pratique est déjà illégale en Wallonie.

Le Code wallon du bien-être animal (décret du 4 octobre 2018) interdit de faire souffrir ou périr un animal sans motif légitime. L’article D.3 §1er précise que « nul ne peut faire périr un animal sans nécessité ». Une euthanasie ne peut donc être pratiquée que pour des raisons médicales ou de bien-être avéré, jamais pour exécuter un vœu testamentaire. Un vétérinaire qui procéderait à une euthanasie non justifiée s’expose à des sanctions pénales et disciplinaires.

En parallèle, le décret du 11 avril 2024, en vigueur depuis le 1er septembre 2024, a modernisé la législation sur les funérailles et sépultures en Wallonie et autorise désormais l’inhumation conjointe à condition que ces animaux soient déjà décédés et incinérés. Le texte ne permet en aucun cas de provoquer leur mort à des fins funéraires.

Autrement dit, il est légal d’inhumer ensemble un défunt et les cendres de ses animaux décédés auparavant mais il est strictement interdit de faire euthanasier un animal dans le but de réaliser une inhumation conjointe. Une telle volonté testamentaire n’a aucune valeur juridique, car elle contrevient aux différents décrets.

Le cas de Saint-Georges-sur-Meuse soulève en plus une question de crédibilité. Il est difficile, juridiquement, de contester une euthanasie si un vétérinaire invoque une pathologie floue comme une « dépression », surtout chez des animaux âgés. Mais lorsqu’un proche se propose de recueillir ces animaux, la justification médicale devient très discutable. Cela renforce l’idée qu’il ne s’agissait pas d’une nécessité médicale, mais d’une décision de convenance.

Comme l’écrivait Molière : « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage ». Invoquer une « déprime » dans ce contexte ressemble fort à un prétexte.

Au-delà de l’émotion que ce genre d’affaire suscite, il est essentiel de rappeler les repères légaux et éthiques. Les animaux sont reconnus comme des êtres sensibles et anticiper ce qu'ils deviendront après notre décès est un acte d’amour au même titre que celui de préparer nos propres funérailles pour épargner nos proches. Nos compagnons méritent que leur vie se poursuive dans la continuité de l’affection et des soins que nous leur avons donnés. Vouloir les faire disparaître avec nous n’est pas une solution, quelle que soit la justification émotionnelle que l’on tente d’y apposer.

C’est aussi une question éthique profonde : celle de notre regard sur la vie animale, trop souvent envisagée comme « disposable ». Prévoir leur accueil dans notre entourage, et régler à l’avance les aspects pratiques ou financiers, devrait être aussi naturel que de réfléchir à notre succession ou à nos volontés funéraires.

Cédric

☎070/233.466
Une femme décédée à Saint-Georges-sur-Meuse avait indiqué dans son testament son désir d’être inhumée avec ses deux chiens de 8 et 10 ans. L’Avenir raconte ce matin le combat de sa filleule pour que ces animaux ne soient pas tués mais suite à un rapport du vétérinaire qui précisait leur état de déprime et leur mauvaise santé, ils ont finalement été euthanasiés. Une députée wallonne PS parle d’une pratique inacceptable et demande une mesure pour interdire un tel procédé. Faire mourir ses animaux de compagnie en même temps que soi, c’est un beau geste ?
ℹ️ Source : L'Avenir

C’est important de rappeler que les funérailles à domicile ne sont pas une fantaisie importée, mais bien une pratique lo...
16/08/2025

C’est important de rappeler que les funérailles à domicile ne sont pas une fantaisie importée, mais bien une pratique longtemps courante… et toujours possible aujourd’hui.

Depuis une trentaine d’années, le développement massif des funérariums privés a poussé les familles vers le « tout au funérarium », parfois sans leur laisser réellement le choix. Cela a renforcé la position de grands centres funéraires, au détriment des indépendants qui ne pouvaient financer de tels locaux. Et il faut le dire : pour un exploitant, le funérarium est aussi un outil publicitaire redoutable. La famille se rend dans ses locaux, enregistre naturellement son adresse, et revient bien souvent lors d’un prochain décès.

Pourtant, beaucoup ignorent encore que le deuil à domicile est tout à fait possible et praticable, même sans embaumement, grâce à des moyens simples et sécurisés : table froide, systèmes de réfrigération ou glace carbonique. Ces solutions ne sont bien souvent pas proposées du tout… 

Évidemment, le funérarium a ses avantages et il reste une solution précieuse quand un logement n’est pas adapté, quand la famille ne peut accueillir de visites, ou tout simplement quand on ne se sent pas de vivre quelques jours auprès de son proche défunt. Tout est une question de sensibilité, et il n’y a pas de bon ou mauvais choix.

Dans notre pratique funéraire, nous proposons toujours le deuil à domicile de manière privilégiée, sans l’imposer, quand la famille y est prête et le souhaite. Nous avons déjà ramené des défunts à la maison, même après un décès en hôpital pourtant équipé d’une morgue. Ces moments passés ensemble, dans l’intimité du foyer, permettent souvent aux proches de dire au revoir avec leurs propres gestes, leurs propres rituels, avant la cérémonie. Et cela fait toute la différence. 😌

15/08/2025

In memory of Daniel Van Den Nyden 💔

Activist, fierce defender of life despite global inhumanity and stupidity. Daniel was one of the earliest supporters of the Captain Paul Watson Foundation in Belgium. From Greenpeace to Sea Shepherd, and then to the CPWF after the push against Captain Watson, Daniel never stopped fighting.

He stood with us in front of the Danish Embassy in Brussels to demand the Captain’s release.

He never missed a battle worth showing up for.
Today, his name sails on the John Paul DeJoria II.
May his voice keep echoing across the waves.


✍️ Words and tribute created by Cédric Vanhorenbeke, founder of Aeternia by Alveus and .coop, a cooperative Daniel was one of the very first members of.

03/08/2025

Daniel, c’était notre Hellboy à nous.
Un em*****ur magnifique. Un misanthrope humaniste.
Aussi un de nos premiers coopérateurs et soutien inconditionnel.

Après des funérailles à son image, il continuera à voguer sur les Océans.
Son nom est désormais gravé sur le navire de Paul Watson.
Pour qu’il reste là où il a toujours voulu être : au cœur des combats.

👉 Si vous souhaitez honorer sa mémoire, vous pouvez faire un don à la Captain Paul Watson Foundation.
Notre coopérative doublera chaque contribution versée en son nom. (via notre Instagram)
C’est notre façon de continuer la lutte, avec lui. ✊

Adres

Chaussée D'Alsemberg, 1159
Uccle
1180

Meldingen

Wees de eerste die het weet en laat ons u een e-mail sturen wanneer Aeternia by Alveus nieuws en promoties plaatst. Uw e-mailadres wordt niet voor andere doeleinden gebruikt en u kunt zich op elk gewenst moment afmelden.

Delen

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram