19/05/2020
Diabète et Réflexologie plantaire
* Peut-on pratiquer la réflexologie plantaire quand on est diabétique ?
* La réflexologie plantaire a t’elle un intérêt pour les diabétiques ? Si oui lequel ?
* Y a t’il des contre-indications à la réflexologie ?
Ce sont des questions qui émanent de personnes en recherche de mieux-vivre face à une maladie dont les symptômes sont douloureux et récurrents.
La réflexologie plantaire est une pratique manuelle et naturelle qui consiste à ramener l’homéostasie dans notre organisme (équilibre vital que le corps cherche à conserver ou retrouver).
Il n’est donc pas contre-indiqué de choisir la réflexologie plantaire pour soulager les maux et symptômes de cette maladie. Bien au contraire, voyons pourquoi.
Le diabète, c’est quoi ?
Le diabète est un dysfonctionnement métabolique et chronique caractérisée par une hyperglycémie (augmentation de la concentration du sucre dans le sang. Celle-ci est due à un déficit relatif en insuline et/ou une résistance à l’insuline.
On distingue deux formes de diabète selon qu’il soit ou non insulinodépendant.
👉 Le diabète insulinodépendant ou diabète de type I survient durant l’enfance ou avant l’âge de 20 ans. Il est caractérisé par une carence très importante voire absolue en insuline et classé dans les maladies auto-immune.
👉 Le diabète de type II, non insulinodépendant (appelé diabète gras). survient plus tardivement chez les adultes et sujets en surpoids ou obèses. La sécrétion d’insuline est normale, mais le malade est en partie insensible à son action.
Tous deux relèvent des désordres nutritionnels et à l’altération permanente du métabolisme des hydrates de carbone (glucides producteurs d’énergie), qui sont mal utilisés par l’organisme.
Les symptômes
Les signes cliniques du diabète sont l’hyperglycémie (trop de sucres dans le sang) et la glycosurie (fuite des glucides dans les urines).
Le diabète de type I se manifeste par des signes tels qu’une soif très intense, une émission fréquente et abondante d’urine, une perte de poids et une fatigue chronique.
Le diabète de type II souvent asymptomatique se découvre lors d’un examen de routine ou dans le cadre d’une autre maladie.
Les causes
Pour expliquer la recrudescence de cette maladie, on a avancé plusieurs facteurs : le bouleversement des habitudes alimentaires traditionnelles, l’augmentation générale du niveau de vie, un environnement défavorable et, les conditions génétiques ( héritage familial).
L’intérêt de la pratique de la réflexologie
La réflexologie est un complément très bénéfique aux traitements classiques. Elle n'a pas pour objectif de se substituer à la médecine mais d’accompagner les personnes qui en souffrent à supporter les symptômes voir à mieux vivre.
Type I ou II
Quelque soit le type de diabète que le praticien sera amené à suivre, il cherchera à aider l’organisme dans sa recherche naturelle d’équilibre en portant attention lors de la reptation (terme désignant la pratique du massage réflexe sur les pieds), aux zones réflexes du pancréas et des glandes endocrines (hypophyse-surrénales) pour réguler voir diminuer le stress.
Pour rappel, le stress est générateur de réactions métaboliques néfastes pour la santé, entre autre la libération du glucose dans le sang.
Des zones réflexes du système digestif s’ajouteront :
🦶Le foie
🦶L’estomac
🦶La rate
De manière plus ciblée, pour le diabète de type I, le praticien s’attardera sur le système immunitaire et les intestins (microbiote).
Pour le diabète de type II, ce seront plutôt les zones réflexes des émonctoires qui seront prise en considération.
Et la partie psycho-émotionnelle
En réflexologie plantaire consciente, nous considérons que la maladie est un message du corps reflétant une mémoire émotionnelle et/ou épigénétique.
Le consultant sera guidé vers une recherche de sens de sa maladie et de la cause pour s’en libérer grâce aux clés thérapeutiques de cette approche pluridisciplinaire.
S’en oublier bien sûr la partie alimentation qui prend une place conséquente dans l’amélioration et la guérison parfois.
Je ne peux que conseiller la réflexologie plantaire face à cette maladie qui ne fait que croître et qui touche, qui plus est, de plus en plus nos enfants.
N’oublions jamais qu’il vaut mieux prévenir que guérir !
