19/12/2025
Abattage massif des troupeaux :
le rôle silencieux des gens éveillés
Par Stéphane Thomas Berbudeau
Face aux images d’abattage de troupeaux entiers, beaucoup ressentent de la colère, de l’impuissance ou une profonde tristesse.
Et c’est normal.
Mais vibratoirement, la question n’est pas seulement ce qui se passe.
La vraie question est : comment y répondre sans nourrir ce qui l’a rendu possible ?
Ce type d’événement n’est pas là pour provoquer une réaction spectaculaire.
Il agit comme un révélateur.
Il montre ce qui arrive quand le vivant est géré par la peur, la norme et l’urgence permanente.
Et il montre aussi ce qui est attendu de celles et ceux qui ont déjà pris un pas de recul.
Les gens éveillés ne sont pas là pour lutter, mais pour stabiliser
Un être éveillé ne se reconnaît pas à ce qu’il dénonce le plus fort.
Il se reconnaît à sa capacité à ne pas amplifier le chaos.
La peur est contagieuse.
La colère aussi.
La lucidité, beaucoup moins.
Ne pas relayer la panique, ne pas entrer dans la réaction automatique, c’est déjà retirer de l’énergie au mécanisme.
Le système fonctionne par emballement émotionnel.
La stabilité intérieure en est l’antidote le plus simple… et le plus radical.
Rétablir le lien au vivant, concrètement
Il ne s’agit pas d’idéologie ni de posture morale.
Il s’agit de gestes simples, incarnés.
Choisir, quand c’est possible, un circuit court.
Soutenir un éleveur local sans le juger.
Réduire la quantité pour augmenter la qualité.
Redevenir conscient de ce qui nourrit.
Remercier intérieurement ce qui est mangé, animal ou végétal, peut sembler anodin.
Mais vibratoirement, cela restaure un lien rompu : celui du respect.
Le vivant répond toujours à la reconnaissance.
Ne plus déléguer entièrement sa responsabilité
Un système devient violent quand chacun se déresponsabilise un peu plus.
Les gens éveillés peuvent simplement :
observer sans hystérie,
s’informer sans s’empoisonner,
poser des questions calmes,
refuser les récits simplifiés.
Le discernement est une force silencieuse.
Il modifie le champ collectif sans bruit.
Refuser la polarisation
Diaboliser les institutions ou idéaliser une vision “pure” du vivant ne fait que déplacer le problème.
Cela recrée une fracture.
Les éleveurs sont souvent pris au piège.
Les agents appliquent des protocoles.
Les structures agissent par inertie.
Voir cela n’excuse rien.
Mais cela empêche de nourrir la haine, qui est exactement la vibration recherchée pour maintenir le contrôle.
Créer de la cohérence là où l’on est
Le rôle des personnes éveillées n’est pas d’être visibles.
Il est d’être cohérentes.
Dans leur façon de consommer.
De parler.
De transmettre.
De se taire quand il le faut.
Un champ cohérent influence plus profondément qu’un discours combatif.
Le vivant s’aligne toujours sur la cohérence, jamais sur la contrainte.
Soutenir les transitions, pas les ruptures brutales
Le monde change.
Mais le vivant n’évolue pas par explosion permanente.
Les personnes éveillées peuvent soutenir :
les alternatives locales,
les modèles hybrides,
les solutions imparfaites mais humaines,
les transitions progressives.
La douceur n’est pas une faiblesse.
C’est une intelligence du rythme.
Se souvenir du rôle réel
Les gens éveillés ne sont pas là pour sauver le monde.
Ils sont là pour tenir une fréquence stable quand le reste vacille.
Ils rappellent, par leur manière d’être, qu’un autre rapport au vivant est possible.
Sans forcer.
Sans imposer.
Sans écraser.
C’est discret.
Mais c’est exactement ce qui prépare la suite.
Ce qui se passe aujourd’hui autour des troupeaux n’est pas une simple crise sanitaire.
C’est un test de maturité collective.
Et chacun y répond à sa façon.
Par la peur.
Ou par la conscience.
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