13/08/2025
Une réflexion que j’ai envie de vous partager. Elle n’est certes pas une vérité absolue et ne dispense pas des soins précieux apportés par la médecine. Mais c’est un constat que je fais à travers ma pratique. Écoutez votre corps, il ne ment jamais ✨✨
« Quand le corps dit non à notre place.
Parfois, ce n’est pas par les mots que la vérité s’exprime. C’est par le corps : une douleur sourde, une fatigue logée entre les omoplates, une tension qui serre la cage thoracique. Comme un langage secondaire. Comme un cri resté trop longtemps en silence.
Le corps n’a pas appris à faire semblant. Il dit ce que nous taisons. Il exprime ce que nous retenons. Il absorbe les tensions que notre esprit rationalise.
➡ Une fatigue chronique peut cacher une lutte intérieure permanente.
➡ Une douleur persistante peut traduire un refus inconscient.
➡ Un symptôme qui résiste peut être le cri d’une partie de nous qui veut qu’on l’écoute enfin.
Et parfois, cette voix du corps surgit quand on n’a plus la force de se mentir.
Car il y a souvent un conflit en soi, une tension entre deux forces : celle qui veut tenir, faire bonne figure, rester dans le cadre et celle qui veut s’échapper, hurler, changer de cap, exister autrement.
Ce conflit est usant. Il se joue en silence. Il épuise sans bruit. Et comme nous n’en parlons pas toujours, c’est le corps qui finit par parler à notre place.
« Et si cette douleur n’était pas un ennemi à éliminer… mais un messager à écouter ?"
On sent qu’on ne va plus dans le bon sens, sans savoir encore lequel serait juste mais on continue. Par devoir, par loyauté, par peur. On tient. Et le corps, lui, encaisse.
Ce n’est pas une faute. Ce n’est pas une faiblesse. C’est un appel.
Un appel à s’écouter autrement. À prendre au sérieux les messages subtils, les malaises devenus familiers, les tensions nichées dans les épaules, la gorge ou le ventre.
Car parfois, c’est la part la plus vivante en nous qui tente de se faire entendre.
Le corps est un baromètre. Un sismographe émotionnel. Une mémoire vivante de nos conflits internes.
Les neurosciences confirment que le corps et l’esprit sont intimement liés : une pensée stressante modifie la chimie cérébrale, déclenche des hormones comme le cortisol ou l’adrénaline, et active le système nerveux autonome.
Ce n’est pas l’événement en lui-même qui détermine notre santé ou notre équilibre, mais la manière dont nous l’interprétons, dont nous le ressentons profondément.
Chaque pensée, chaque émotion génère une cascade biochimique dans le corps :
- une pensée stressante enclenche la production de cortisol,
- une peur chronique dérègle le système immunitaire,
- une croyance négative peut bloquer nos capacités de régénération.
Mais l’inverse est tout aussi vrai.
Des pensées nourries de confiance, des images apaisantes, un sentiment de gratitude ou de sécurité peuvent modifier l’expression de nos gènes, équilibrer notre système nerveux, et améliorer notre santé physique.
Cela ne veut pas dire que « tout est dans la tête », mais que nos états intérieurs influencent puissamment notre biologie.
Le corps est donc à la fois le témoin de ce que nous vivons… et l’acteur de notre transformation, si nous savons l’écouter et le soutenir.
Voici quelques pistes validées, simples et accessibles :
✨ Toucher ou masser une zone tendue : comme pour dire à cette partie « je te vois ».
✨ Respirer profondément par le nez, avec une longue expiration : cela active le système parasympathique, celui du calme.
✨ Faire un ancrage corporel : poser les pieds au sol, se concentrer sur leur contact, visualiser des racines qui descendent…
✨ Fermer les yeux et visualiser un lieu sûr, lumineux, ressourçant : cela libère des endorphines et change notre activité neuronale.
✨ Dire une phrase ressource à voix haute ou intérieurement : « Je suis ici, maintenant. Je suis en sécurité. »
✨ Prendre un instant de silence chaque jour : marcher sans téléphone, contempler un arbre, écouter sa respiration, poser la main sur son ventre.
Ce sont des micro-gestes. Mais ils ouvrent des micro-fenêtres vers soi. Car si nous sommes capables de créer nos tensions par la peur, nous sommes aussi capables d’inviter la paix par la conscience. »
Vu sur Sandrine Gourdy 🌿