13/12/2025
Pendant longtemps, le TDAH a été pensé, observé et décrit à travers des comportements bruyants, dérangeants, visibles.
Ceux qui agitent.
Ceux qui coupent la parole.
Ceux qui perturbent le cadre.
Mais qu’en est-il de celles qui ne dérangent pas ?
Beaucoup de filles atteintes de TDAH apprennent très tôt à :
se contenir, se suradapter, compenser.
À tenir le cadre… à l’intérieur d’elles-mêmes.
Elles sont souvent décrites comme sages, calmes, rêveuses, fonctionnelles.
Et pourtant, derrière cette apparence, il y a bien souvent :
🤯une agitation mentale constante,
🥴une fatigue chronique,
🌋une tension émotionnelle,
👀une vigilance permanente.
Le TDAH au féminin n’est pas moins sévère. Il est plus silencieux, plus internalisé, plus coûteux.
Ce qui change, ce n’est pas l’intensité du trouble.
C’est le prix payé intérieurement, parfois pendant des années, avant qu’un mot, une compréhension, une reconnaissance n’arrivent enfin.
Parler du TDAH au féminin, c’est sortir des stéréotypes.
C’est éviter des parcours faits de culpabilité, d’épuisement et de malentendus.
Et surtout, c’est rappeler que ne pas déranger ne veut pas dire aller bien.
Cycle d'ateliers "TDAH au féminin" à partir du mois de mars.
Infos : www.dys-moi.be/agenda