CERDEN CERDEN - ECOLE - Formations professionnelles en nutrition et nutrithérapie Le CERDEN est organisé en association sans but lucratif.

Le CERDEN a pour but de promouvoir une qualité de vie et une santé optimale grâce à la nutrition et la nutrithérapie par une alimentation saine et, si nécessaire, l'utilisation préventive et curative de certains aliments et micro-nutriments. L'association agit essentiellement par l'information du grand public (conférences gratuites, distribution de documents d'information, ...), par la formation des professionnels de la santé (organisation de séminaires de formation, d'une banque de données, ...), par la sensibilisation des organismes concernés par la santé publique et par la stimulation de la recherche en nutrithérapie (également appelée médecine nutritionnelle). L'association, qui a une vocation européenne, a obtenu son statut d'association internationale par Arrêté-Royal le 1er mars 2000. Son siège social est situé à Bruxelles, capitale de l'Europe.

L'impact d’un simple geste alimentaire : manger plus de fruits (et de légumes)(Basé sur des études scientifiques de 2024...
01/12/2025

L'impact d’un simple geste alimentaire : manger plus de fruits (et de légumes)
(Basé sur des études scientifiques de 2024-2025)

Une étude randomisée publiée en 2024 dans Nutrition (Elsevier) apporte un éclairage intéressant sur un geste quotidien souvent sous-estimé : augmenter légèrement sa consommation de fruits.

Les chercheurs ont comparé deux périodes alimentaires chez des adultes de 30 à 70 ans :
– une phase où ils consommaient l’équivalent de deux tasses de fruits par jour,
– une phase de restriction à moins d’une demi-tasse.
Le protocole ne visait pas le poids ni les marqueurs métaboliques classiques, pas de virgule mais un indicateur plus discret et pourtant essentiel au quotidien : la motricité fine de la main.

Les résultats montrent que la période riche en fruits améliore significativement la motricité fine, un paramètre qui reflète la fonction neuromusculaire et, indirectement, l’état global de santé cellulaire.
Les auteurs évoquent un effet combiné : polyphénols, vitamine C, fibres fermentescibles, modulation du stress oxydatif et du microbiote.

Une seconde publication (2025), issue d’un consensus international (European Journal of Clinical Nutrition), confirme que les régimes alimentaires riches en fruits et légumes réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques, tout en s’inscrivant dans une approche de santé globale cohérente avec la vision One Health.

🔸À retenir :
Augmenter la variété et la quantité de fruits et légumes, même modestement, n’agit pas uniquement sur des marqueurs “classiques” mais influence aussi des fonctions quotidiennes plus fines — motricité, cognition légère, stabilité métabolique.

Références :
• Claycombe-Larson KD et al., Nutrition, 2024. DOI : 10.1016/j.nut.2024.112548
• Consensus International One Health – Eur J Clin Nutr, 2025. PMID : 40042527

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Les parfaits petits déjeunersLe premier repas du matin n’a rien d’anodin : après une nuit de jeûne, il conditionne la gl...
24/11/2025

Les parfaits petits déjeuners

Le premier repas du matin n’a rien d’anodin : après une nuit de jeûne, il conditionne la glycémie, l’énergie, la concentration et même l’humeur. Les recherches montrent qu’un petit déjeuner structuré, riche en fibres et en protéines, stabilise la réponse insulinique, réduit les fringales et soutient la vigilance mentale tout au long de la journée. À l’inverse, un repas trop sucré génère un pic, puis une chute rapide, souvent suivie d’une fatigue marquée.

Les combinaisons les plus efficaces reposent sur trois piliers : un apport protéique suffisant, des fibres issues des végétaux et un corps gras de qualité. Ce trio ralentit la digestion, améliore la satiété et préserve les fonctions cognitives. Ajouter des aliments riches en polyphénols au petit déjeuner contribue également à réduire l’inflammation de bas grade, un phénomène aujourd’hui largement décrit dans la littérature scientifique.

Quelques idées faciles, basées sur ces principes :
• Bowl tiède à l’avoine complète, lait végétal sans sucres, graines de chia hydratées et fruits rouges.
• Tartine de pain complet au levain avec houmous riche en fibres et concombre.
• Poêlée rapide d’œufs brouillés et épinards (ou mâche en saison froide), accompagnée d’une tranche de pain dense.
• Yaourt fermenté nature + poire + flocons de sarrasin + une cuillère de tahini.

À retenir :
– Prioriser fibres + protéines pour éviter le pic glycémique.
– Éviter les jus : absence de fibres et montée rapide de la glycémie.
– Intégrer une source de polyphénols : fruits rouges, cacao pur, thé vert.
– Mieux vaut manger un peu plus t**d que mal manger : la stabilité métabolique prime sur l’horaire.

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Les courges : un aliment d’automne plus stratégique qu’il n’y paraîtPrésentes dans nos assiettes dès les premiers froids...
23/11/2025

Les courges : un aliment d’automne plus stratégique qu’il n’y paraît

Présentes dans nos assiettes dès les premiers froids, les courges offrent bien plus qu’un goût doux et réconfortant. Elles concentrent une variété de micronutriments essentiels qui soutiennent des fonctions clés de l’organisme. Leur richesse en fibres solubles contribue à stabiliser la glycémie après les repas, ce qui aide à éviter les variations énergétiques trop marquées au cours de la journée.

Leur teneur élevée en caroténoïdes (dont le bêta-carotène) en fait aussi une source intéressante de provitamine A, nécessaire au renouvellement cellulaire, à la santé de la peau et au fonctionnement du système immunitaire. Les différentes variétés — potimarron, butternut, courge musquée — apportent également du manganèse et de la vitamine C en petites quantités, un duo impliqué dans la protection contre le stress oxydatif.

Autre point souvent méconnu : la densité nutritionnelle des courges permet d’obtenir un aliment doux pour le système digestif tout en nourrissant le microbiote, notamment grâce aux fibres qui fermentent lentement dans le côlon. Un légume d’automne polyvalent, qui coche plusieurs cases essentielles pour traverser la saison avec plus de stabilité et de vitalité.

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Les petits poissons gras : un trésor nutritionnel trop souvent sous-estiméDans l’univers de l’alimentation santé, certai...
22/11/2025

Les petits poissons gras : un trésor nutritionnel trop souvent sous-estimé

Dans l’univers de l’alimentation santé, certains aliments avancent discrètement, loin des étoiles médiatisées. Les petits poissons gras en font partie. Sardines, maquereaux, anchois : ces espèces courtes dans la chaîne alimentaire concentrent ce que la nutrition moderne valorise le plus, sans cumuler les polluants que l’on retrouve davantage dans les poissons plus grands.

Riches en acides gras oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA), ils soutiennent la fonction cardiovasculaire, contribuent à la modulation de l’inflammation et participent au bon fonctionnement cérébral. Leur avantage scientifique est clair : les EPA/DHA issus du poisson sont plus directement utilisables que les précurseurs végétaux, souvent mal convertis par l’organisme.

Ils apportent également des protéines complètes, du calcium lorsqu’ils sont consommés avec les arêtes (sardines), de la vitamine D, du sélénium et de l’iode. Leur densité nutritionnelle en fait un aliment stratégique dans une alimentation équilibrée, notamment dans les périodes de stress cellulaire, de fatigue ou de besoins accrus en micronutriments.

À retenir :
• EPA/DHA biodisponibles essentiels au cœur, au cerveau et à l’équilibre inflammatoire.
• Très faible teneur en polluants grâce à leur courte durée de vie.
• Source naturelle de vitamine D et de calcium.
• Alternative de choix au saumon, souvent plus contaminé et moins durable.
• Format pratique : frais, grillés, en boîte, à intégrer facilement dans un repas simple.

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La vérité sur… le mycobiote : l’écosystème dont personne ne parleLorsqu’on évoque le microbiote intestinal, on pense imm...
20/11/2025

La vérité sur… le mycobiote : l’écosystème dont personne ne parle

Lorsqu’on évoque le microbiote intestinal, on pense immédiatement aux bactéries. Pourtant, un autre acteur discret façonne une partie de notre santé : le mycobiote, l’ensemble des levures et champignons présents dans l’intestin. Il représente moins de 1 % de l’écosystème intestinal, mais ses interactions avec l’alimentation sont d’une importance considérable.

Les données scientifiques récentes montrent que certains polyphénols — quercétine, catéchines, stilbènes — ne modulent pas uniquement les bactéries. Ils influencent aussi la croissance et l’équilibre des espèces fongiques, notamment Candida, dont l’expansion est associée à une inflammation digestive et systémique plus marquée.

Cette interaction encore peu étudiée ouvre une piste fascinante : la capacité des polyphénols à remodeler simultanément les communautés bactériennes et fongiques pourrait expliquer, chez certaines personnes, la différence entre une simple amélioration digestive et une réduction profonde de l’inflammation bas-grade.

Les champignons intestinaux produisent également leurs propres métabolites. Certains peuvent renforcer ou affaiblir les réponses immunitaires, d’autres interagir avec la barrière intestinale ou influencer la manière dont nous répondons à certains glucides. Le mycobiote n’est donc pas un simple “spectateur” : il participe activement à la dynamique inflammatoire.

Explorer ce dialogue subtil entre polyphénols et écosystème fongique ouvre une voie entièrement nouvelle : comprendre pourquoi certaines approches nutritionnelles fonctionnent de manière spectaculaire chez certains, mais moins chez d’autres. Un champ de recherche encore balbutiant, mais prometteur pour mieux personnaliser l’alimentation santé.

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🎓 Formations professionnelles en Nutrithérapie et Nutrition🟧  Les inscriptions sont ouvertes.  🟧Présentiel ou distanciel...
18/11/2025

🎓 Formations professionnelles en Nutrithérapie et Nutrition

🟧 Les inscriptions sont ouvertes. 🟧
Présentiel ou distanciel

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La glycémie : comprendre pour mieux la stabiliserNotre glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang, varie nat...
14/11/2025

La glycémie : comprendre pour mieux la stabiliser

Notre glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang, varie naturellement au cours de la journée. Mais lorsque ces variations deviennent trop importantes — pics après les repas, chutes brutales ensuite —, elles entraînent fatigue, fringales, irritabilité, difficultés de concentration et, à long terme, un risque accru de surpoids, de diabète de type 2 ou de maladies cardiovasculaires.

📌 Pourquoi ces variations ?
Une alimentation riche en sucres rapides (viennoiseries, jus, sodas, produits ultra-transformés), un manque de fibres, le stress, le manque de sommeil et la sédentarité déséquilibrent la régulation du glucose. Chaque pic glycémique sollicite le pancréas, qui sécrète de l’insuline pour faire baisser la glycémie. À force, les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone : c’est la résistance à l’insuline, première étape vers le diabète.

📌 Les bons réflexes alimentaires
– Privilégier les aliments à index glycémique bas : légumineuses, céréales complètes, légumes, fruits entiers.
– Associer fibres, protéines et bons gras à chaque repas : cela ralentit l’absorption du glucose.
– Manger lentement, dans le calme, et éviter les grignotages constants.
– Préférer un dessert après un repas complet plutôt qu’en collation isolée.
– Intégrer du mouvement après les repas : une simple marche de dix minutes aide à stabiliser la glycémie.

📌 Un équilibre global
L’objectif n’est pas d’éliminer les glucides, mais de mieux les choisir et de respecter la chronobiologie du corps. Des repas équilibrés, un sommeil suffisant et une activité physique régulière permettent de préserver durablement l’équilibre glycémique et l’énergie.

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12/11/2025

Le stress oxydatif : comprendre pour mieux le contrer

Le stress oxydatif est un phénomène naturel, résultat de l’équilibre entre les radicaux libres produits par notre organisme et les systèmes antioxydants chargés de les neutraliser. Mais lorsque cet équilibre se rompt, un excès de radicaux libres peut endommager les cellules, accélérer le vieillissement et contribuer au développement de nombreuses pathologies chroniques : maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, troubles neurodégénératifs, etc.

📌 Les causes d’un excès de radicaux libres
Ils sont produits en plus grande quantité sous l’effet du tabac, de la pollution, d’une alimentation déséquilibrée, du stress chronique, d’un manque de sommeil ou d’une activité physique trop intense. Le stress oxydatif est donc souvent le reflet d’un mode de vie moderne déséquilibré.

📌 Les nutriments protecteurs
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la neutralisation des radicaux libres.

Les vitamines C et E, le zinc, le sélénium et le manganèse participent directement à la défense antioxydante.

Les polyphénols (présents dans les fruits rouges, le thé vert, le cacao pur, les herbes aromatiques) renforcent cette action.

Les acides gras oméga-3 et certains acides aminés soufrés contribuent à limiter les dommages oxydatifs et à régénérer les membranes cellulaires.

📌 Préserver l’équilibre
Il ne s’agit pas de “chasser” les radicaux libres, indispensables à certaines fonctions immunitaires, mais de rétablir un équilibre. Une alimentation variée, riche en végétaux colorés, associée à un bon sommeil et à une activité physique modérée, reste la meilleure stratégie pour limiter le stress oxydatif au quotidien.

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Inflammation chronique et nutrition : comprendre pour agirL’inflammation est un mécanisme naturel de défense, essentiel ...
06/11/2025

Inflammation chronique et nutrition : comprendre pour agir

L’inflammation est un mécanisme naturel de défense, essentiel pour réparer et protéger l’organisme. Mais lorsqu’elle devient chronique — silencieuse, persistante et souvent invisible — elle peut participer au développement de nombreuses maladies dites « de civilisation » : troubles métaboliques, cardiovasculaires, articulaires, digestifs ou encore neurodégénératifs.

Cette inflammation de bas grade ne provoque pas de fièvre ni de douleur aiguë. Elle s’installe lentement, entretenue par des déséquilibres alimentaires, le stress oxydatif, la sédentarité, ou encore un microbiote appauvri. C’est ici que la nutrition joue un rôle déterminant : elle peut soit amplifier le feu, soit contribuer à l’éteindre.

Une alimentation anti-inflammatoire repose sur des choix simples mais fondamentaux :
→ privilégier les aliments riches en oméga-3 (petits poissons gras, noix, graines de lin et de chia),
→ consommer une grande diversité de végétaux colorés, sources de polyphénols et d’antioxydants,
→ réduire les sucres raffinés, les graisses trans, et les produits ultra-transformés,
→ maintenir un bon équilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6, souvent perturbé dans notre alimentation moderne.

Le mode de vie compte tout autant : gestion du stress, activité physique régulière et sommeil réparateur participent à apaiser les processus inflammatoires. La nutrithérapie, en agissant sur les déficits micronutritionnels et le terrain global, complète efficacement la médecine classique en soutenant les mécanismes physiologiques de régulation.

À retenir :
• L’inflammation chronique agit souvent en silence.
• Une alimentation variée, riche en antioxydants et en bons acides gras, aide à la prévenir.
• Corriger l’assiette est le premier pas vers l’équilibre inflammatoire.

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Les aliments ultra-transformés : une illusion de nourriture moderneColorés, pratiques, souvent délicieux — les aliments ...
05/11/2025

Les aliments ultra-transformés : une illusion de nourriture moderne

Colorés, pratiques, souvent délicieux — les aliments ultra-transformés se glissent partout : dans les rayons, les cantines, les encas « healthy », et même dans les produits présentés comme naturels. Pourtant, derrière leur promesse de facilité, se cache une réalité inquiétante : ces produits ne nourrissent plus vraiment.

Un aliment est dit ultra-transformé lorsqu’il contient des ingrédients qu’aucune cuisine familiale ne possède : sirops de glucose-fructose, amidons modifiés, isolats de protéines, gommes, arômes artificiels, agents moussants, exhausteurs de goût, colorants ou édulcorants. Autrement dit, ce ne sont plus des aliments, mais des assemblages de molécules reconstituées pour imiter la texture, le goût et l’odeur du vrai.

Le problème dépasse la simple composition : la structure même de ces produits est altérée. Les matrices alimentaires naturelles — celles qui ralentissent l’absorption du sucre, favorisent la satiété et soutiennent le microbiote — sont détruites. Résultat : digestion plus rapide, pics glycémiques, fringales, dérèglement hormonal, inflammation chronique de bas grade.

Plusieurs études (dont la cohorte française NutriNet-Santé) ont montré qu’une augmentation de 10 % de la part d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation est associée à une hausse significative du risque de cancers, de troubles métaboliques et de mortalité. Les chercheurs évoquent aussi un lien entre ces produits et la dépression, via l’impact sur le microbiote et les neurotransmetteurs.

Reconnaître ces produits est simple : plus la liste d’ingrédients est longue, plus le risque l’est aussi. Une règle d’or : si un aliment contient un additif que votre grand-mère ne comprendrait pas, il est probablement ultra-transformé.

Réapprendre à cuisiner, même simplement, est un acte de santé publique. Choisir un aliment brut, c’est choisir de nourrir ses cellules, pas seulement de remplir son estomac.

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Manger local et de saison : un geste simple, un impact immense.Adopter les légumes de saison, c’est choisir une alimenta...
05/11/2025

Manger local et de saison : un geste simple, un impact immense.

Adopter les légumes de saison, c’est choisir une alimentation plus proche de la nature et de vos besoins.
👉 Plus de nutriments et de saveurs, car cueillis à maturité.
👉 Moins d’empreinte carbone grâce aux circuits plus courts.
👉 Plus de variété au fil de l’année, pour un équilibre naturel.

Chaque mois apporte ses propres trésors. Il suffit de suivre le rythme de la nature pour enrichir vos assiettes et renforcer votre santé, tout en respectant la planète.

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Protéines végétales : le bon équilibreLongtemps considérées comme « incomplètes », les protéines végétales sont aujourd’...
03/11/2025

Protéines végétales : le bon équilibre

Longtemps considérées comme « incomplètes », les protéines végétales sont aujourd’hui reconnues pour leur qualité nutritionnelle lorsqu’elles sont correctement associées et intégrées dans une alimentation équilibrée. Elles constituent une alternative pertinente, tant pour la santé que pour l’environnement.

• Acides aminés : les protéines végétales contiennent les mêmes acides aminés que les protéines animales, mais en proportions différentes. Les légumineuses sont riches en lysine, les céréales en méthionine. Les associer sur la journée (riz et lentilles, par exemple) permet d’obtenir un profil complet.

• Digestibilité : légèrement inférieure à celle des protéines animales, elle s’améliore par la cuisson, le trempage, la germination ou la fermentation, qui réduisent les facteurs antinutritionnels.

• Micronutriments : légumineuses, graines et oléagineux apportent magnésium, fer non héminique, zinc, cuivre et polyphénols, participant à la réduction du stress oxydatif et au bon fonctionnement métabolique.

• Santé métabolique et cardiovasculaire : une alimentation riche en protéines végétales est associée à un cholestérol LDL plus bas, une meilleure sensibilité à l’insuline et un risque réduit de maladies cardiovasculaires. Moins riches en graisses saturées, elles apportent davantage de fibres bénéfiques pour la glycémie et le microbiote intestinal.

• Durabilité : leur production nécessite moins d’eau et de terres agricoles et émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que celle des protéines animales.

• Sources principales : légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, soja), céréales complètes (avoine, quinoa, riz), graines (courge, chanvre, chia) et fruits à coque (amandes, noix).

Introduites régulièrement et avec diversité, les protéines végétales couvrent efficacement les besoins protéiques tout en favorisant une meilleure santé globale et une alimentation durable.

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Adres

52 Avenue Martin-Pêcheur Bte 119
Watermael-Boitsfort
1170

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