20/05/2025
🧠 Un cholestérol élevé n’est pas un hasard, et pas seulement une simple conséquence d'une alimentation trop grasse.
Dans bien des cas, il reflète une réaction d’adaptation à des déséquilibres internes plus profonds.
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🔸 Excès d’insuline (hyperinsulinisme)
L’insuline stimule l’activité de l’enzyme HMG-CoA réductase, responsable de la synthèse du cholestérol dans le foie. Plus l’insuline est élevée, plus cette enzyme est active — et plus la production de cholestérol augmente.
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🔸 Stress chronique
Le stress active l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Cela entraîne une hausse de l’ACTH, censée stimuler la production de cortisol à partir du cholestérol.
Mais si la boucle est saturée, la désmolase (P450scc), enzyme clé de conversion, devient moins efficace. Résultat : le cholestérol reste circulant, non transformé.
🔸 Inflammation & stress oxydatif
Le cholestérol est aussi un agent de réparation. En cas d’inflammation chronique, il est mobilisé pour stabiliser les membranes cellulaires et soutenir la réponse immunitaire. Le corps en produit donc davantage — une réaction de survie, pas une erreur.
🔸 Hypothyroïdie
Les hormones thyroïdiennes régulent l’activité du foie, y compris la clairance du cholestérol. En cas d’hypothyroïdie, cette clairance ralentit : le cholestérol reste plus longtemps en circulation.
💡 En résumé : le cholestérol n’est pas l’ennemi.
Cherchons la cause plutôt que de simplement faire baisser les chiffres.