Corinne Hanon - Thérapeute

30/11/2025

AUdio sur ma chaine sur la projection https://youtu.be/NvSNgHmyBzw

La projection consiste à placer inconsciemment sur l’autre nos attentes, nos désirs, nos peurs et nos blessures. Ça crée des dégâts sans nom, surtout dans le domaine amoureux… d’où les incompréhensions, les déceptions, les conflits... Par certains côtés, on le fait tous parce qu’on voit les autres à travers le prisme de notre propre système de valeurs et donc, quand une personne te juge ou te critique, elle parle souvent d’elle-même plus que de toi.
Du coup, on comprend mieux pourquoi il ne faut rien prendre personnellement et se libérer de ce qui appartient à l’autre. Quand on reconnaît la projection pour ce qu’elle est, on acquiert une clarté qui permet de ne pas engager le combat. Les autres peuvent bien raconter ce qu’ils veulent sur toi, ça ne te définit pas…. Et ça marche dans les deux sens.
Ce détachement n’est pas de la froideur, mais une clarté qui évite les conflits. Il permet de rester bien ancré dans sa vérité, sur son chemin, quoi que les autres en pensent. Voit-on jamais la réalité de l’autre ?

16/11/2025

Les mouvements binoculaires des yeux sont véritables au cœur de mon travail depuis presque 10 années pour vous accompagner.... à bientôt

14/11/2025

Quand le corps se souvient avant vous
Il arrive que vous réagissiez « trop fort » à une situation… sans comprendre pourquoi.
Ce n’est pas un caprice, ni un manque de contrôle : c’est votre corps qui se rappelle quelque chose que votre esprit a rangé depuis longtemps.
Le corps garde la trace des ambiances, des émotions brutes, des tensions anciennes.
Parfois, un ton de voix, un geste, une atmosphère suffisent pour réveiller ce qui s’est imprimé autrefois. Et le système nerveux repart au quart de tour, comme s’il devait encore se protéger.
La bonne nouvelle, c’est que ça se délie.
De manière simple, par la respiration, par l’écoute fine de ce qui se passe en vous, et sous mon accompagnement, ces réactions automatiques commencent peu à peu à se relâcher.
Le corps apprend progressivement que le présent n’est plus une menace.
Il retrouve de l’espace.
Il retrouve du calme.
Il retrouve son mouvement naturel.
Rien sert d'effacer le passé sans lien avec son corps.
C’est permettre à votre corps de sentir que maintenant… vous êtes en sécurité.
Je vous accompagne par des méthodes d’intégration corporelle simples et directes pour aller encore plus loin dans ce travail thérapeutique.

La mémoire émotionnelle implicite, qu’est ce que c’est ?

C’est notamment quand votre système nerveux se souvient de la façon dont quelqu’un vous a fait vous sentir, même si votre esprit l’a oublié.
Ces réactions sont le reflet de ce qu’on appelle la mémoire émotionnelle implicite.
Contrairement à la mémoire consciente, votre corps garde la trace de ce qu’il a ressenti dans le passé : les sensations, les tensions, les signaux de danger. Ces informations sont enregistrées dans des zones du cerveau qui gèrent la survie, comme l’amygdale ou le tronc cérébral, sans passer par la pensée consciente.

Ainsi, lorsqu’une situation actuelle évoque,même subtilement, un contexte ancien de menace ou d’impuissance, le système nerveux autonome réagit comme si le danger était présent. Cette réponse correspond à une activation neurophysiologique de survie (fuite, lutte ou inhibition), destinée à protéger l’organisme.
Le processus de guérison consiste à identifier ces signaux, à apprendre à réguler votre système nerveux, et à vivre de nouvelles expériences sécurisantes. Peu à peu, votre corps intègre que le danger n’est plus là.

Guérir ne consiste pas à oublier, on ne peut pas effacer le passé, mais à apprendre à votre système nerveux que le présent n’est plus dangereux, c’est rééduquer votre corps à se sentir en sécurité dans le présent.
C’est d’ailleurs le processus utilisé en thérapie sensorimotrice qui vise précisément à aider le corps à intégrer les expériences passées restées bloquées au niveau somatique. Mais je vous en parlerais dans une prochaine publication.

28/10/2025

La vérité sur la soumission affective et l’autosuffisance : nous ne sommes pas faits pour “nous suffire seuls”
On entend souvent : « Il faut être fort, ne dépendre de personne, se suffire à soi-même.» Comme si avoir besoin de lien était un signe de faiblesse.
Ce discours est faux et contraire à la nature humaine.
L’être humain se construit dans le lien : par la présence, la voix, le regard, l’ajustement émotionnel reçu dans l’enfance.
Sans lien, un enfant ne se développe pas correctement. Et chez l’adulte, le manque de liens humains de qualité provoque un appauvrissement intérieur.
La soumission affective apparaît souvent à cet endroit : au lieu de créer des liens sains et réciproques, on accepte des liens déséquilibrés par peur de perdre l’autre.
On se tait, on s’adapte, on se renie pour préserver la relation. On garde le lien, mais on perd soi.
L’autosuffisance affective est un mythe dangereux.
Personne ne se construit seul, ni ne se régule seul durablement.
Ce n’est pas de la maturité, c’est un mécanisme de survie.
La véritable autonomie ne se construit pas en se coupant du monde, ni en se blindant.
Elle se construit dans des liens sains, où l’on peut être soi, sans se soumettre et sans se dissoudre pour être accepté.
Être autonome, ce n’est pas ne plus avoir besoin de personne. C’est ne plus s’abandonner soi-même pour rester aimé. Le besoin de lien demeure.
La différence, c’est qu’il devient choisi, équilibré et réciproque.
Avant de pouvoir accéder à ce type de lien, un travail thérapeutique peut servir d’appui. Il permet de reconstruire des repères internes, de se réaccorder à soi et de retrouver la capacité de s’engager dans des relations où l’on ne se perd plus.

20/10/2025

Depuis presque une décennie, je pratique la stimulation bilatérale
J’utilise dans ma pratique la Désensibilisation par les Mouvements Alternatifs, une méthode thérapeutique qui repose sur la stimulation bilatérale grâce aux mouvements binoculaires.
Cette approche permet d’aider le cerveau et le système nerveux à retraiter des expériences douloureuses ou traumatiques, afin de réduire les charges émotionnelles associées et de retrouver un équilibre intérieur.
Cette pratique, la DTMA s’inspire des mêmes mécanismes neurophysiologiques que la EMDR, tout en offrant une plus grande souplesse d’application selon les besoins de la personne. Elle ne relève pas d’un protocole protégé, ce qui me permet d’adapter les outils à chaque parcours thérapeutique avec rigueur et précision.

20/10/2025

En tant que thérapeute, j’intègre depuis près d'une décennie, les mouvements binoculaires des yeux) à mon accompagnement pour ceux qui ont vécu un choc, un traumatisme ou une crise profonde.
Les recherches en neurosciences et en psychologie montrent qu’après un événement intense, le corps, l’esprit et la mémoire ne retrouvent pas toujours seuls leur chemin vers la paix.
L’article de Sciences et Avenir rappelle que le trouble de stress post‑traumatique (TSPT) n’est pas une “faiblesse”, mais une trace laissée par le vivant et donc, un signal que quelque chose n’a pas pu s’intégrer.
C’est là que cette pratique devient une ressource : elle permet de réactiver la circulation de l’énergie psychique, de dénouer les blocages enfouis, de ré-ancrer la personne dans le présent.
Si vous sentez que vous traînez encore derrière vous les effets d’un événement passé tels que les souvenirs envahissants, l'hyper-vigilance, les émotions qui remontent sans avertir alors vous n’êtes pas seul·e.
Je vous propose un espace sécurisé, respectueux, dans lequel vous pouvez avancer vers l’intégration, la clarté et la liberté intérieure.
📩 N’hésitez pas à me contacter pour en discuter et voir si l’EMDR est adapté à votre situation.
Parce que guérir, ce n’est pas oublier, c’est ré-accueillir et transformer.

Les symptômes du trouble de stress post-traumatique, très variables, dépendent de nombreux facteurs liés à l'événement lui-même, mais aussi à l'individu et à son environnement...
👉 https://l.sciencesetavenir.fr/MLc

19/10/2025

« Le dimanche enseigne le calme ; les feuilles qui tombent nous rappellent que la libération est un renouveau. "
On appelle souvent amour alors que ce n’est qu’un échange de besoins. Deux êtres qui se fuient intérieurement mais s’accrochent extérieurement… et appellent cela une « relation ».
Mais dépendre n’est pas aimer.
Fuir sa solitude dans l’autre n’est pas aimer.
Posséder, exiger, combler, ce n’est pas aimer.
Dans bien des liens, chacun cherche une sécurité psychologique chez l’autre. Ce n’est pas de l’union : c’est une exploitation mutuelle, douce en surface mais corrosive à l’intérieur et qui fracture à force d'années de corrosion.
- Aimer vraiment, c’est ne plus chercher refuge dans l’autre.
- C’est ne pas utiliser la relation pour échapper à soi.
- C’est traverser et ivre sa solitude au lieu de la remplir.
L’amour n’est ni plaisir ni possession.
Il ne se fabrique pas.
Il surgit quand les murs intérieurs tombent et quand le mental cesse de comparer, de craindre, de retenir, de se complaindre dans ce qui n'est pas de l'amour.
L’amour commence toujours par l'amour de soi et un jour, on comprend que le passé est comme les feuilles qui tombent pour laisser place au vivant. 🍃

05/10/2025

De la descente à la remontée (ceci inclus notre corps et cette merveilleuse colonne vertébrale vibrante) : Reconnaître les formes et revenir à l’esprit.
Nous traversons tous des cycles : descentes, mises à plat (tels des mises au neutre quand elles sont conscientisées et assimilées), "remontées".
Ces mouvements ne sont pas seulement émotionnels ou psychologiques : ils sont vibratoires.
Chaque événement extérieur vient toucher une partie de nous encore fixée dans la forme, c’est-à-dire dans l’attachement à une représentation par ses croyances sur soi, sur l’autre et/ou sur le lien.
Tant que nous confondons la forme (ce qui apparaît) avec la réalité de l’esprit (ce qui est), nous devenons prisonniers d’illusions.
Nous réagissons à des images et à nos croyances, non à l’énergie vivante qu’elles traduisent.
C’est ainsi que les tensions, les ruptures et/ou les incompréhensions s’installent : elles traduisent une énergie bloquée ou figée dans les formes qui nous montrent nos inconscients mais non le vivant de ce qui est, du réel.
Le travail de conscience consiste alors à voir au-delà de la forme et de leurs polarités afin de reconnaître le mouvement énergétique qu’elles expriment.
Tant que nous restons identifiés à la forme et à nos désirs d'avoir raison (autant de traduction de nos peurs et de nos incompréhensions), nous répétons des scénarios.
Quand nous le remettons à sa place, chaque évènement est comme une manifestation passagère de nos inconscients non vus et ainsi, nous retrouvons une certaine liberté d’esprit.
La parole consciente, dans ce cheminent, est un outil essentiel.
Elle ne sert pas seulement à échanger mais à créer des formes nouvelles, créatrices et donc plus fluides car elles accompagnent les mouvements d'énergie.
Entre deux êtres, la discussion devient un espace de création vibratoire où l’esprit reprend la main.
Revenir à l’esprit, c’est cesser de croire que les formes nous définissent.
Le comprendre ne sert à rien, seuls nos états d'expérimentation de conscience créent la vie. Les formes sont là pour l'expérimenter et non l’inverse.

We are instruments designed to vibrate.

29/09/2025

Rappel de mes 2 numéros soit le 0033631089831 (pour la France) ou soit le 0032494162688 (pour la Belgique)https://sourceensoi.com/A bientôt,Cordialement,Cori...