Chères consœurs, chers confrères,
Il vous a plu de nous honorer en nous confiant la gestion du syndicat. Au moment où la démographie pharmaceutique a considérablement évolué, où les agressions du monopole pharmaceutique sont de plus en plus légion, nous nous devons de repenser notre place dans le système de santé du Burkina et lutter pour la sauvegarde de nos intérêts. La particularité de notre syndicat, créé en novembre 1969, nous oblige à mener des actions aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Le combat à mener va se faire sur plusieurs axes dont:
- la préservation du monopole pharmaceutique ;
- la définition d’un plan de carrière clair pour les pharmaciens du public ;
- l’insertion des nouveaux pharmaciens aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public ;
- la pérennisation des entreprises pharmaceutiques (officines, grossistes pharmaceutiques et autres) ;
- le développement de nouvelles perspectives. Toutes ces actions, doivent bien sûr se mener dans un environnement réglementaire contrôlé. Chères consœurs, chers confrères, les mois à venir verront probablement une reconfiguration du secteur pharmaceutique avec les reformes que nous impose le ministère de la santé. C’est l’occasion pour les pharmaciens de prendre leur place et ainsi s’affirmer dans le système de santé. Pour y parvenir, la seule voie est la mobilisation permanente de tous. C’est pourquoi je vous exhorte à vous impliquer d’avantage dans les actions du syndicat. Je demande à chaque pharmacien, où qu’il soit, d’être solidaire de tout confrère qu’il rencontre sur son chemin. J’exhorte également chaque pharmacien à affirmer son professionnalisme mais également son leadership dans l’exercice quotidien de sa profession, dans le respect du serment de Galien. Nous procèderons bientôt au renouvellement des sections. Je vous invite alors à plus d’engouement pour cette activité qui doit nous permettre de choisir nos représentants. Je ne saurai terminer sans remercier nos ainés qui ont mené le syndicat depuis sa création en 1969 ; merci également aux membres du bureau sortant. Chères consœurs, chers confrères, rappelons que, derrière chaque pharmacien on doit trouver tous les pharmaciens. Dr. TIENDREBEOGO Wendpouloumdé Aymar
