11/25/2025
𝓛'𝓐𝓡𝓣 𝓓𝓔 𝓛'𝓘𝓝𝓢𝓣𝓐𝓝𝓣 𝓟𝓡𝓔𝓢𝓔𝓝𝓣
-𝓒𝓸𝓷𝓼𝓬𝓲𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓭𝓮 𝓵'𝓪𝓾𝓽𝓻𝓮 -
L’être humain est un être de relations. Nous formons des familles, créons des cercles d’amis, travaillons avec des collègues et vivons en société. Nous collaborons, nous nous entraidons quand il le faut, nous unissons nos efforts et nous partageons nos connaissances. Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls. Ce faisant, l’expérience de notre instant présent est influencée par les personnes qui nous entourent, par les réseaux auxquels nous adhérons et par les communautés que nous fréquentons, que ce soit en présentiel ou de façon virtuelle.
Rappelons-nous les enseignements de la semaine dernière : tout ce à quoi nous sommes exposés modifie et transforme qui nous sommes. Et si nous pouvions utiliser l’autre comme outil de développement personnel et spirituel ? Et si le reflet de l’autre nous permettait d’évoluer ?
Eh bien, c’est possible, puisque l’autre est notre miroir. Qu’on le souhaite ou non, les faits sont là.
En regardant les gens autour de toi, aimes-tu le reflet que tu vois ?
« La vie est un écho :
Ce que tu envoies, te revient.
Ce que tu sèmes, tu le récoltes.
Ce que tu donnes, tu l’obtiens.
Et ce que tu vois dans les autres existe en toi. »
- Zig Ziglar
Alors que le miroir de la salle de bains nous renvoie notre image au réveil et nous indique parfois quelques retouches à effectuer avant d’aller au travail, l’autre est le miroir de notre âme. Il nous aide à repérer les zones à l’intérieur de nous où de petites retouches seraient utiles. Grâce aux autres, nous pouvons devenir une meilleure version de nous-mêmes. Lorsque nous comprenons cela, l’autre peut devenir un grand professeur — voire un maître de vie.
Un adage dit : « L’observation en dit plus sur l’observateur que sur ce qui est observé.»
Tout ce que nous percevons chez l’autre, nous le portons en nous. En effet, les autres nous renvoient des aspects, caractéristiques, qualités ou défauts qui nous appartiennent. L’extérieur agit comme un miroir pour notre esprit.
Es-tu plutôt porté(e) à voir le beau chez l’autre ou à critiquer ce qu’il fait, dit ou porte ? Souviens-toi : quand on pointe quelqu’un du doigt, trois autres se tournent vers soi. Si tu as du mal à reconnaître les qualités chez l’autre, il se peut que tu aies aussi du mal à reconnaître les tiennes.
Qu’est-ce qui te dérange chez l’autre ? Quelles émotions émergent en toi — impatience, colère, jalousie, peur, culpabilité ? Aimes-tu le reflet que l’autre t’envoie ? Souhaites-tu transformer ou conserver ce que tu as observé ?
L’effet miroir agit aussi dans le positif : les qualités que tu admires chez l’autre existent déjà en toi. Peut-être ne sont-elles pas encore pleinement déployées, mais le germe est là. Quand tu vois la bienveillance, le courage, la douceur ou la générosité chez quelqu’un, c’est parce que ces forces t’habitent aussi.
Nos ressentis peuvent se lire de plusieurs façons. Choisis simplement celle qui résonne le plus juste pour toi. Et rappelle-toi : la réponse parle toujours de toi.
À l’inverse, tu es aussi le miroir de l’autre. Ce que l’autre voit en toi n’est pas forcément une vérité sur toi ; cela lui appartient. Tu n’as pas à tout prendre personnellement. Fiou, heureusement !
Au fond, chaque personne que nous croisons reflète une part de nous-mêmes. Notre réaction à ce reflet révèle la relation que nous entretenons avec nous. Et plus nous reconnaissons que la vie nous enseigne en permanence, moins nous nous sentons victimes des circonstances : tout devient sujet d’apprentissage.
Et si, cette semaine, tu portais ton attention sur ce qui t’inspire chez l’autre, plutôt que sur ce qui te dérange ? Et si tu y voyais une occasion de connaissance de soi et aussi de responsabilisation ?
Prends un moment pour réfléchir à ce que tu aimes — ou n’aimes pas — chez les autres. Observe. Note. Respire. Médite.
Cette semaine, prenons conscience que ce que l’on reconnaît chez l’autre n’est souvent que le reflet de ce qui existe déjà en nous.
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𝓐𝓿𝓮𝓬 𝓭𝓸𝓾𝓬𝓮𝓾𝓻 𝓮𝓽 𝓫𝓲𝓮𝓷𝓿𝓮𝓲𝓵𝓵𝓪𝓷𝓬𝓮,
𝓐𝓷𝓷𝓲𝓮-𝓒𝓵𝓪𝓾𝓭𝓮 𝔁𝔁𝔁