Anantya'' Manon Millette Maître Reiki.

10/05/2025

Il y a quelque temps, durant une séance, comme à chaque fois, j’ai senti la douleur d’une autre personne traverser mon corps. Mon cœur, mon plexus, mes épaules… chaque souffle me rappelait la profondeur de sa souffrance, même si ce n’était pas la mienne. À certains moments, j’ai failli pleurer. Ça faisait réellement très mal.

J’ai dit à mon équipe : « C’est bon, j’ai compris, vous pouvez baisser l’intensité. Ne soyez pas inquiets ou tristes pour moi. » Cette particularité fait partie de moi depuis aussi loin que je me souvienne. Aujourd’hui, je sais : ce n’est pas ma douleur, mais celle de l’autre.

Accueillir l’autre sans absorber sa douleur, sans en faire la sienne… c’est quelque chose que j’ai appris avec le temps. Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas ; c’était comme si tout m’appartenait.

Avant, si mon corps criait, si mon cœur et mon plexus étaient bousculés, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Aujourd’hui, j’ai compris : c’est la profondeur de mon empathie, c’est mon unicité. Je peux ressentir ce que l’autre traverse, tout en sachant que ce n’est pas à moi de porter cette douleur. C’est intense, ça fait mal parfois… mais c’est ce qui me rend capable d’accompagner avec justesse et présence.

Accompagner les autres n’est pas de les porter, ni de porter leur salut. C’est être là, l’espace d’un battement d’ailes, parfois même sans mots.

Ressentir profondément n’est pas une faiblesse. C’est un signe de force, d’ouverture et de vérité dans mon accompagnement. 🌿

Manon
Anantya

09/24/2025

Il était une fois une femme — cela aurait aussi pu être un homme.
Son cœur était grand, trop grand peut-être, car il se penchait toujours vers l’autre. Elle tendait la main aux enfants perdus, aux adolescents tourmentés, aux adultes fatigués, même aux animaux blessés. Rien ne laissait son âme indifférente.

La vie, généreuse et imprévisible, lui offrit des instants de magie et d’autres, plus sombres, où la souffrance semblait tout emporter.
Et pourtant, elle continuait d’aider. Non pas parce qu’elle devait, mais parce que cela faisait partie d’elle.

Mais un jour, elle comprit que le plus difficile n’était pas d’écouter les blessures des autres. Ce qui pesait le plus lourd, c’était le regard autour. Ces voix qui chuchotaient ou criaient : « Reste ! Supporte ! Accepte encore ! » Même si cela signifiait se laisser consumer dans une situation, un endroit, ou auprès d’une personne qui la blessait profondément.

Elle se rappela alors une sagesse ancienne :
« Tu ne peux pas donner de l’eau à celui qui a soif si ton propre verre est vide. »

Elle regarda son cœur, fatigué d’avoir trop donné. Elle se souvint qu’aider ne voulait pas dire se perdre. Elle découvrit qu’il n’y avait rien d’égoïste à se choisir, car en se nourrissant elle-même, elle pouvait continuer à nourrir le monde.

Depuis ce jour, elle sut que poser des limites, partir quand il le fallait, prendre soin d’elle avant tout, étaient les gestes les plus courageux.
Et la morale de cette histoire est simple, mais essentielle :

Vous êtes la personne la plus importante de votre vie.

Manon
Anantya

09/23/2025

Aujourd’hui, quelqu’un m’a dit :
« J’aimerais avoir le centième de qui tu es. »
Et ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de phrase.

Ces mots me ramènent à un souvenir ancien…
Une élève, en équitation, m’avait dit un jour avec sincérité :
« Manon, toi, tu es comme Dieu. Tu sais tout. »

Je lui avais alors répondu, presque instinctivement :
« Non. Et surtout, si un jour, quelqu’un prétend être Dieu, sauve-toi en courant. »
Puis j’avais ajouté avec douceur :
« Il est possible qu’un jour, tu me poses une question et que je n’aie pas la réponse. Mais je chercherai, je m’informerai, et je reviendrai vers toi avec ce que j’aurai trouvé. »

Car être humain, ce n’est pas tout savoir.
C’est être en chemin.
Apprendre, s’inspirer, tomber parfois, et toujours se relever.

Je comprends que nous cherchions des modèles, des repères, des figures qui inspirent confiance et lumière. C’est naturel et même nécessaire.
Mais il y a une nuance importante : jamais au point de se perdre soi-même.

Un modèle n’est pas là pour être imité ou adoré.
Il est là pour rappeler que la même force, la même lumière existe en chacun de nous.
S’inspirer, oui. Mais sans jamais remettre son pouvoir intérieur dans les mains de l’autre.

Parce que le véritable chemin, c’est de rester aligné avec ses valeurs profondes.
De se rappeler que la grandeur de l’autre n’est qu’un miroir, qui vient réveiller la nôtre.

Alors si l’on me dit parfois qu’on aimerait être « comme moi », je souris.
Parce que ce que les gens voient en moi n’est pas à copier…
C’est une invitation à se souvenir de leur propre lumière.

Manon
Anantya

09/20/2025

Il paraît que je dérange.
Que parfois, je devrais me taire, laisser passer, ne pas troubler l’ordre établi.
Mais je ne sais pas me contenter du silence quand mon âme me brûle de vérité.

Dans cette vie, j’ai appris que l’on peut tout perdre.
Ou croire que l’on perd tout.
Et que ce n’est pas si grave.
Parce qu’au fond, ce qui compte vraiment, c’est d’être en accord avec soi-même.

Accepter une situation par peur de perdre quelque chose ou quelqu’un…
Vous rendez-vous compte du non-sens ?
Quand on s’oublie, c’est déjà une perte bien plus grande que toutes les autres.

Alors oui, parfois je dérange.
Parce que j’ose dire, j’ose briser le confort des illusions.
Parce que je préfère être fidèle à mon essence,
plutôt que prisonnière de ce que l’on attend de moi.

Et parfois, il suffit d’un pas.
Un pas dans l’inconnu, un pas sans garantie.
Mais un pas qui mène vers la liberté intérieure.

Manon ♾️
Anantya

09/18/2025

✨ Message à mes clients ✨

Avec la rentrée et quelques imprévus, il se peut que je mette un peu plus de temps qu’à l’habitude à répondre à vos messages. Comme je suis aussi une humaine 😉, j’ai parfois besoin de prendre un moment pour souffler et me déposer.

Merci infiniment pour votre patience et votre confiance 💛.
Si jamais je tarde trop à répondre (plusieurs jours), n’hésitez pas à me relancer. Les messages entrent souvent plus vite que je n’ai le temps de les lire et d’y répondre.

Au plaisir de vous retrouver bientôt,

Manon
Anantya 🙏

09/01/2025

✨ Nous ne sommes pas des "attractions" ✨

Les praticiens en énergie ne sont pas des bêtes de foire.
Nous ne sommes pas là pour « performer » sur demande, ni pour satisfaire une curiosité rapide hors contexte.

Notre pratique est un accompagnement sérieux, fait avec cœur, présence et respect. Elle demande du temps, une intention claire, et un espace approprié. Lorsqu’on nous sollicite de façon insistante, en dehors d’une séance prévue ou de notre cadre professionnel, cela peut non seulement nous faire perdre notre énergie, mais aussi nous blesser. Car au-delà de la pratique, il y a l’humain.

Tout comme on respecte le travail d’un médecin, d’un enseignant ou d’un artisan, il est essentiel de respecter celui d’un praticien en énergie.
Nous ne sommes pas des « attractions spirituelles ».
Nous sommes des personnes, qui donnent beaucoup dans ce qu’elles offrent, et qui ont aussi une vie personnelle.

🙏 Merci de respecter cela.

Manon
Anantya

08/18/2025

✨ Un petit mot du cœur ✨
Avec la rentrée, je reprends mon chemin à l’école. Cela signifie que mes pas seront un peu plus chargés et que je ne pourrai pas toujours être disponible pour toutes les urgences.

Mais sachez que je reste présente, et qu’au besoin, vous pouvez toujours me contacter directement. 🌿

J’apprends aussi à me choisir, à me mettre en priorité, pour pouvoir continuer à vous accompagner avec toute ma lumière et toute mon énergie. 💙

Merci de marcher à mes côtés avec confiance et douceur.
Avec gratitude,

Manon Millette
Maître Reiki et communicatrice de l’âme

Crédit image px

08/17/2025

07/28/2025

S’arrêter…

Par une chaude journée d’été,
quand le soleil caresse doucement la peau
et que le souffle du vent joue avec les pensées,
il y a quelque chose de sacré dans le fait… de s’arrêter.

Juste… s’asseoir.
Écouter les vagues danser contre la rive.
Sentir le sable sous les pieds.
Laisser la chaleur s’infiltrer jusque dans les os,
comme pour faire fondre ce qu’on porte trop longtemps.

S’arrêter, ce n’est pas perdre du temps.
C’est retrouver l’instant.
C’est redonner de la place au souffle,
à l’espace entre deux battements,
à ce qui vibre sous le silence.

Quand tout va vite,
quand le monde exige, bouscule, pousse…
la sagesse, elle, chuchote :
“Pose-toi ici.”

Dans la lenteur,
le cœur entend mieux.
L’âme respire.
Et l’on se rappelle que nous ne sommes pas que ce que nous faisons,
mais aussi — et surtout — ce que nous ressentons, ce que nous sommes.

Alors aujourd’hui, laisse les vagues t’apprendre à vivre doucement.
Laisse le lac te rappeler que tout va bien.
Que tu peux simplement être.

Et que parfois,
le plus grand mouvement est celui de s’arrêter.

Manon
Anantya

07/27/2025

🦊 "Entre moi et le lac"

par Manon Millette

🌅 C’était l’heure où le ciel retient son souffle,
ce moment suspendu entre le jour qui s’efface
et la nuit qui s’approche doucement…

Le vent était calme.
Le lac, silencieux.
Et moi, simplement là.

C’est alors qu’il est apparu.

Un renard, le pas fluide,
a traversé l’espace entre moi et l’eau,
une proie délicate serrée entre ses crocs,
comme un secret qu’on ne dit pas.

Il allait de droite à gauche,
vers les mystères, vers l’ombre.
Il ne s’est pas caché.
Il m’a regardée.
Longtemps, profondément.

Puis il a disparu.

Mais il est revenu.

De l’autre côté.
De gauche à droite cette fois,
plus près, bien plus près…

Huit pas.

Son regard a cherché le mien.
Et de nouveau, il m’a vue.
Vraiment vue.

Toujours cette petite vie dans sa bouche,
intacte, suspendue.
Comme un fragment d’âme
ramené du bord du monde.

Il n’a rien dit.
Rien laissé.

Juste ce regard.

Et dans le silence du crépuscule,
j’ai compris…

Quelque chose en moi était en train de revenir.

« Merci, Maître Renard, pour cette visite inattendue au crépuscule de vendredi dernier… »