10/29/2025
Le moment le plus important pour moi lors de la dernière retraite, fut mon partage pendant du cercle de fermeture. Et j’ai passé à un poil de ne pas partager.
Je suis quelqu’un qui est beaucoup reconnaissante dans la vie. Jusqu’à un point où je me trouve gossante. Alors, souvent, je ne parle pas et je garde ça pour moi.
Mais là, devant le groupe, LE feeling est apparu. LE feeliing qu’on a quelque chose à partager d’important, mais qu’on repousse par peur. Peur de déranger, de ne pas « fitter dans moule », peur de ne pas être pertinent.e, de prendre la place de quelqu’un d’autre, peur de perdre le contrôle, de se montrer vulnérable, émotif .ve et j’en passe.
Alors, j’ai le cœur qui bat vite et j’ai ce discours dans ma tête : « Est-ce que c’est pertinent? Oui Rose, tu sais que ça l’est. Et même si ça ne l’était pas pour tout le monde, certaines personnes pourront se reconnaître dans ce que tu partages. Est-ce que c’est la peur qui t’empêche de partager? As-tu honte de cette partie de toi qui est reconnaissante de tout, tout le temps? Un peu oui. S**t. Ça veut dire que mon partage est encore plus important »
Alors j’ai partagé ma reconnaissance. Et j’ai pleurée comme une Madelaine de la beauté des anciens Séyoniens présents, des nouveaux qui ont osés s’inscrire pour une première fois, de mon équipe incroyable de cheffe, professeures et bénévole pendant la fin de semaine, des lieux qui sont magnifiques et j’en passe.
Mais ce qui est surtout arrivée, c’est que j’ai permis à cette partie de moi dont j’ai un peu honte, d’être vu, accueillit et écoutée. Et même si c’est subtil, c’est tellement fort : je respire mieux avec moi-même. En plus, j’ai permis à d’autres de se reconnaître, de voir en eux cette partie peut-être inconsciente, de mieux comprendre une autre perspective que la leur, qui est profondément humaine, je leur ai permis de me voir tel que je suis et de connecter avec moi de façon tellement plus vraie.
Et je ne vois pas grand chose de vraiment plus fort que la connexion. Elle est pure.