12/11/2025
Perinatal health is not optional.
Reproductive loss support is not optional.
As Bill 2 reshapes physician remuneration and clinic structures, many providers are warning of reduced capacity, potential closures, and new barriers to continuous, compassionate care. This reform arrives in a system already struggling, and it risks deepening gaps for pregnant women and for the 23,000 families who experience pregnancy loss every year in Quebec.
At the Centre for Reproductive Loss, we have worked closely with community organizations, healthcare providers, and members of Quebec’s National Assembly to increase awareness and recognition of reproductive loss in public policy. Bill 2, as currently structured, raises serious concerns for perinatal health and reproductive loss support, areas already deeply under-recognized in our system.
We respectfully urge Premier François Legault and his team to reconsider the unintended consequences this reform may have on individuals and families who rely on stable, continuous perinatal care.
A healthcare system is only as strong as the support it offers in life’s most vulnerable moments. As the implementation of Bill 2 moves forward, it is essential that its vulnerability criteria reflect real needs and do not overlook perinatal mental health or reproductive loss.
We invite our community to join us in advocating for a model that strengthens, not weakens, the care available to those navigating pregnancy, birth, and loss.
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La santé périnatale n’est pas optionnelle.
Le soutien après une perte reproductive n’est pas optionnel.
Avec la mise en place du projet de loi 2, plusieurs professionnel·le·s de la santé signalent une baisse possible de capacité, des risques de fermetures de cliniques et de nouveaux obstacles à un suivi continu et humain. Cette réforme arrive dans un système déjà fragilisé et pourrait augmenter les écarts pour les femmes enceintes et pour les 23 000 familles qui vivent une perte de grossesse chaque année au Québec.
Au Centre des pertes reproductives, nous travaillons depuis longtemps avec des organismes communautaires, des professionnel·le·s de la santé et des membres de l’Assemblée nationale pour faire reconnaître la perte reproductive dans les politiques publiques. Le projet de loi 2, dans sa forme actuelle, soulève des inquiétudes importantes pour la santé périnatale et le soutien en cas de perte, des domaines déjà peu reconnus dans notre système.
Nous invitons respectueusement le premier ministre François Legault et son équipe à reconsidérer les conséquences non intentionnelles que cette réforme pourrait avoir sur les personnes et les familles qui dépendent d’un suivi périnatal stable et continu.
Un système de santé est aussi fort que le soutien qu’il offre dans les moments les plus vulnérables de la vie. Au moment où le projet de loi 2 se met en place, il est essentiel que ses critères de vulnérabilité reflètent les besoins réels, sans oublier la santé mentale périnatale ni les pertes reproductives.
Nous invitons notre communauté à se joindre à nous pour défendre un modèle qui renforce, et non affaiblit, le soutien offert aux personnes qui traversent la grossesse, l’accouchement ou une perte.