Kachina, Hypnologue/Intervenante en dépendance

11/05/2025

Pour changer ses habitudes,
Il faut d'abord créer les nouvelles que l'on souhaite.

Je constate que ce que l'on oublie/ fuit, le plus souvent, cest de déterminer ce que l'on veut et le choisir. On connaît beaucoup mieux ce que l'on ne veut plus. Tu me suis?
Choisir, c'est la partie la plus dur car c'est la partie où il faut renoncer à autre chose. C'est difficile de renoncer car parfois ce à quoi l'on renonce nous faisait aussi sentir bien et souvent de façon plus immédiate.

On me l'avait déjà dit et je l'ai même repété ce postulat, dans mes formations, mes suivis et mes accompagnements.

Et ce matin,
On dirait que je perçois mieux le poids de ces mots.
Le pouvoir du choix.
Il est là le pouvoir humain.

Et le processus décisionnel (S'arrêter, Observer, Choisir, Agir) devant la croisée des chemins sur la route de la vie, est le même à chaque fois. Par contre pour la plupart, l'étape "choisir" bloque souvent le passage à l'agir. Et pour changer ses habitudes, on doit agir dans ce sens. Tu vois un peu le portrait de la roue infernale ?
Cela entraîne une perte de motivation et d'engagement lorsque l'on ne choisit pas, évidemment...
Aussi, comment pourrions-nous poser des actions en direction de ce que l'on veut, si on ne choisit pas ce que l'on veut?
Quand on ne choisis pas, on pose souvent des actions connues et on va dans cette même direction habituelle, ne changeant pas nos habitudes limitantes.

Le pouvoir de choisir, c'est que ça nous fait passer réellement à l'action (Agir) dans la bonne direction, une fois que le choix est en place. C'est ça la récompense de choisir, on va enfin quelque part que l'on a choisi avec réflexion.

Donc pour changer ses habitudes, on doit se mettre en actions, et pour se mettre en action, il faut faire de vrais choix.

Ce matin je comprends que le changement des habitudes commence à l'intérieur en premier,
Et est influencé par les choix que lon fait.

Souvent ces choix demandent plusieurs étapes, comme le deuil, l'affirmation de soi, l'estime de soi...
Faire des choix, je le concède et le répète, c'est l'étape la plus importante et à la fois la plus difficile à franchir.


Et ce matin, jai cru bon venir te dire que c'est normal.
C'est normal que la vie ne soit pas à notre goût, si nous ne choisissons pas autrement.

Et que si nous choisissons de choisir,
C'est normal que ce soit difficile.
C'est normal que ce soit difficile.
C'est normal que ce soit difficile.
Etc.

Tiens bons et continu de choisir pour le mieux auquel tu souhaites.
Le grand pouvoir des choix engendrent de grandes responsabilités.

Tu peux tomber, l'important c'est de choisir de te relever.

Bon mercredi🥰

09/22/2025

Je partage cette histoire qui est vécue par d'autres aussi.Un message d'espoir et de renaissances essentielle en ces jours et cette génération. Tout est possible à qui le décide profondément et réellement. Avec amour et douceur la gang! Amour et douceur!!! Bon lundi!

Dans les rues glaciales de Seattle, où la drogue se vend aussi facilement que des ci******es et où le froid ne pardonne rien, Jenny Burton n’était plus qu’une ombre. Dépendante depuis l’âge de quatorze ans, perdue entre héroïne et méthamphétamine, elle connaissait les prisons presque aussi bien que son propre nom. Elle dormait tantôt dans une voiture, tantôt sur un trottoir, ayant tout perdu… jusqu’à elle-même.

Jenny n’était pas seulement une toxicomane : elle était aussi le produit d’un système brisé. Une mère dépendante, un père incarcéré, une enfance marquée par la violence et la négligence. Son adolescence s’était effacée derrière les barreaux ou dans la quête insatiable de la prochaine dose. Son destin semblait scellé : autodestruction.

Mais un jour, derrière les murs d’une prison, quelque chose bascula. Cette incarcération ne fut pas comme les autres : ce fut un point de rupture. Jenny décida de dire « ça suffit ». Elle entama son parcours de rétablissement. Long, douloureux, semé de rechutes et d’épreuves. Mais cette fois, elle s’y accrocha comme si sa vie en dépendait.

Les années passant, elle reprit pied. Elle entra à l’université, non pas en simple étudiante, mais en combattante. Chaque matin était une victoire contre les chaînes invisibles de son passé.

En 2021, Jenny Burton, à l’aube de ses cinquante ans, se tenait sur l’estrade en toge, diplôme de sciences politiques avec mention d’honneur de l’Université de Washington en main. Elle pleurait. Non parce que c’était facile, mais parce que c’était presque inimaginable pour celle qui venait de si loin.

Aujourd’hui, son histoire ne raconte pas seulement une guérison, mais une renaissance. Elle prouve que l’être humain peut se relever, même lorsqu’il a touché le fond, même lorsqu’il est brisé, même lorsque tout le monde l’a cru perdu.

Jenny Burton n’est plus seulement une survivante : elle est devenue une voix. Elle œuvre auprès des personnes dépendantes, dénonce les politiques répressives, et incarne ce message gravé en elle :

« Personne n’est irrécupérable. »

08/16/2025

La dépendance affective
La cigarette.
Le cellulaire.
Le gaming.
Le jeu et le hasard.
Les psycho-stimulants (ce qui inclut alcool et cannabis).
Le sucre (qui devrait être placé parmis les psycho-stimulants selon moi, à force d'en étudier les comportements...😉).

Ce qui est fou dans tout cela, cest que la dépendance en soi, c'est un mécanisme essentiel!!! Et quand il brise ce mecanisme là, cela peut mener à la perte ....😌🧡 Certains bris étant plus violent physiquement, rapidement, que d'autres.

Nous sommes dépendants de nature, pour notre survie.
Manger, boire, dormir, respirer...
Ce mécanisme de la récompense, qui nous sert à la constance des repetitions des actes de survie, c'est essentiel!😬
Mais une fois briser, cela peut laisser trop de place à autre chose de trop souvent profondément inutile et nuisible au bien être.

La dépendance en lien avec les besoins vitaux comme boire, manger etc,
elle a toute son importance au niveau de l'experience humaine...

Pour le reste, plusieurs experts expliquent que l'apport en hormones du bonheur que procure les autres objets de dépendances dans le cycle de la récompense( partie du cerveau), est ce qui dérègle notre jugement malgré les dangers imminents. On minimise souvent le danger dans l'obtention de l'objet du compulsion...
Ex: t'es pas toi quand t'as faim= tu pourrais, à l'extrême manger un rat!
Ils disent aussi que pour s'adapter à un bris dans le système de la récompense et reprendre le pouvoir sur sa vie, ce sont des choix que l'ont peut faire/changer.🧡

Chaque jour est une victoire.

***l'image est un changement de sujet afin que tu retiennes l'essentiel.

08/05/2025

L'humain est un être dépendant.
Il doit manger, boire et dormir pour vivre.
Il doit vivre l'amour, la paix et la sécurité pour être heureux.

Passer ça.....

C'est un autre niveau de dépendance.
Influencer par les choix personnels.
Selon les outils du moments.

Bonne continuité🧡

05/08/2025

Quest-ce que je veux?
Quest-ce qui est important pour moi, dans ce que je veux?
Quelles sont les actions à poser pour y arriver?

Le plus calme je suis, le mieux je suis pour réfléchir de façon éclairée.
Plus je m'observe avant d'agir, plus j'agit en fonction de ce que je veux.

Mieux vaut avoir une stratégie et une intention dans nos actions.

Après tout, l'émotion n'est que le signal d'alarme annonçant qu'il y aura un action à poser, il n'est pas le signal du départ.
Bon jeudi.

03/10/2025

Ce que vous choisissez de tolérer une fois finit par devenir un schéma récurrent.
Qui se répète et répète encore.

Sans limites claires, vous apprenez aux autres – et à vous-même – que certains comportements ou situations sont acceptables, même s'ils vous blessent ou vous perturbent profondément.

Chaque fois que vous allez contre vos valeurs ou négligez votre bien-être, cela facilite l'apparition de cette répétition sournoise.
Établir des limites n'est pas seulement une question de fermeté et de sévérité : c'est aussi un acte d'amour et de respect envers soi-même et les autres."

Bon lundi.

02/05/2025

Notre progrès peut paraître nul, dépendant de où l'on se trouve pour regarder.
Parfois, l'émotion nous fige dans une position, et cela peut être dans un angle inapproprié ou trop restreint pour en voir l'essentiel.

Changer de position, regarder d'un autre angle la même situation, c'est parfois si épeurant....

Et pourtant, parfois, c'est tout ce qui manque pour se fo**re la paix, et reprendre le mouvement espéré.

01/13/2025

Les stades du changement.
Particulièrement avec la dépendance.

Peut-être que tu peux déjà identifier ton stade, ou celui de l'un de tes proches face à une dépendance en particulier.

Changer ses comportements et ses habitudes avec la dépendance, quelle qu'elle soit, c'est un processus long et périlleux.
Mais,
Connaître le processus du changement, et le fait qu'il existe, c'est un important premier grand pas vers le changement.

La rechute fait partie du processus, plus souvent qu'autrement. Quand tu connais le processus, tu sais que c'est possible.
Quand on sait ça, on se tape moins sur la tête, et ça aussi ça aide. ;)

Parfois les rechutes, c'est pendant l'ambivalence de la contemplation...
Bref.
Plus tu sors de la pré-contemplation, plus tu t'approches de ton changement.

Ok bonne journée!

11/08/2024

Quiconque tente d'aider un papillon à sortir de son cocon le tue. Quiconque tente d'aider un bourgeon à sortir de la graine le détruit.
Quiquonque casse la coquille du poussin pour qu'il en sorte, le tue.

Quiconque tente d'éveiller la conscience chez quelqu'un qui n'est pas prêt, le bouscule et le perturbe. Il y a certaines choses auxquelles on ne peut rien faire, elles doivent se produire de l'intérieur vers l'extérieur.

Tu es la seule personne à pouvoir créer le changement en toi.

Bon vendredi.

11/05/2024

Plus j'étudie et travaille avec mes clients,
plus j'ignore ce qu'est la normalité...
Apars le fait que c'est pas totalement normal, parce que la normalité n'est pas absolue.
La normalité est defini par les groupes d'influence et ne représente pas la normalité mais leur vision à eux de la normalité.
Et de plus, je suis devenue perplexe face à la vérité...
Je constate que la vérité que je croyais universelle, c'est plutôt chacun pour soi.
Tout le monde ne détient que sa vérité en fait. Et que LA vérité on ne l'a connaît pas tout à fait, on ne fait que s'en faire chacun son idée.
LA vérité, c'est ma vérité, ta vérité, et celle des autres. C'est l'amalgame de toute nos vérités. C'est beaucoup plus grand que chacun juste sa vérité.
Je comprends qu'à la gang, on sait tout.
Je l'intègre de plus en plus.
En tk.

Tout ça fait du bien.
Parce que se sentir normal dans sa vérité, ça rehausse l'estime de soi.
Ok, bonne journée !

10/06/2024

Avant, j'étais celle qui regardait passer le train.

Un jour, j'ai osé embarquer dans le train. Dans celui qui allait dans le sens de ma vie.
Ça va vite en train pour se rendre. Et on voit pas toujours où on va. J'observe autre chose. Je connais la destination, alors je peux simplement observer ce qui se présente sur le chemin.
P*s je te confirme que de savoir où je veux aller, ca m'aide pour choisir mon train.
Bref, c'est officiellement toujours mieux, si tu le choisis, ton train. Retiens ça!

Ça fait que je regardais la route avec juste une vue partielle... parce que embarquer dans le train, ça veut dire se faire porter et pas gérer la vitesse ni là trajectoire, tu suis les railles, comme tout le monde, un wagon derrière l'autre...
Mais bon, regarder par les côtés ça m'a irrité à la longue.
Alors, aujourdhui, tant qu'à être en train;

J'apprend à devenir conductrice.
**C'est en avant du train que j'ai le plus de vue.
En plus, je peux manifester ma présence et mon besoin d'aller de l'avant, avec le sifflet bruyant!!! Tchou-tchou!

Bon dimanche.

***photo libre, prise sur le net.

09/04/2024

C'est quoi le lien entre les émotions et les dépendances?
En voici un parmis les milliards:
Les émotions sont porteuses de messages. Allant de la sensation sensorielle à la sécrétion d'hormones, les émotions nous transmettent les besoins du moment. Ce sont des multitudes de connexions neuronales qui se mettent en branlent et font leur travail.

Par exemple, ressentir de la peur permet au corps de se mettre en alerte, avec une sécrétion d'adrénaline, de cortisol. Ce qui agite le métabolisme et permet de te sauver avec énergie, et/ou de te défendre avec force, et/ou de te figer sur place solidement. La peur a une fonction de te tenir en alerte, de te mettre vigilant, d'augmenter la vue, de diminuer le débit de respiration, permettant à les sens de capter de quel côté vient le danger.

En général, on s'éloigne des choses qui nous font peur...

Il y a plusieurs émotions et tous ont leur fonction.

La joie, quant à elle a une fonction de mettre en action de motiver, de donner de l'intérêt pour cet objet de joie. La joie fait sécréter de la dopamine, de l'endorphine, et d'autres hormones du bonheur. Ce qui augmente la sensation de légèreté.