Dre Marie-Andrée Savard

Dre Marie-Andrée Savard Omnipraticienne,
Clinique de la peau et de médecine musculosquelettique, MRC Maria-Chapdelaine

Forte d'une vingtaine d'année d'expérience en évaluation de lésions cutanées, Dre Marie-Andrée Savard, omnipraticienne, offre ses services d'évaluation cutanée sur référence médicale seulement pour l'instant, mais restez à l'affût, de nouveaux services seront offerts dans les prochains mois

Quelle belle analyse.... (lisez tout le texte!)"Le problème n’est pas la qualité des soins,c’est la gestion de l’accès a...
11/06/2025

Quelle belle analyse.... (lisez tout le texte!)
"Le problème n’est pas la qualité des soins,
c’est la gestion de l’accès aux soins.
Et les médecins n’en sont pas responsables."

Je suis avocat. Je ne suis pas médecin. Ni économiste, mais j’ai quelques bases.

Et je vois passer beaucoup de désinformation à propos de la fameuse étude du HEC selon laquelle :

« lEs MéDeCiNs QuÉbÉcOiS sOnT LeS mIeUx PaYéS aU cAnAdA »

(Pour ceux nés avant les années 80 : les majuscules alternées sont un marqueur de sarcasme.)

Voici donc quelques éléments problématiques avec la narrative caquiste entourant cette étude.
(nb : Il s’agit d’une analyse sommaire, à la simple lecture du rapport. N’hésitez pas à consulter un économiste pour une analyse plus approfondie.)


1 - Une étude financée par… le MSSS

L’étude est financée par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), qui a aussi fourni l’équipe de recherche, la logistique et les données (voir l’avant-propos de l’étude).
Malgré cela, les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.


2 - Les rangs réels

Les omnipraticiens québécois arrivent deuxièmes au Canada pour la rémunération, derrière l’Alberta, et en tête seulement après ajustement au coût de la vie.
Quant aux spécialistes, on nous dit qu’ils sont « dans la moyenne » — alors qu’ils sont en réalité avant-derniers, juste devant l’Ontario (p. 17 du rapport).

3- Le mode de rémunération, un facteur clé

Les omnipraticiens du Québec (et de l’Alberta) sont très majoritairement rémunérés à l’acte :

-Québec : 72,6 % à l’acte, 27,4 % autrement (salaire, etc.)
-Ontario : 45,7 % à l’acte, 54,3 % autrement (p. 17 et Annexe A)

Cette différence à elle seule explique probablement une bonne partie de l’écart :
le paiement à l’acte est plus élevé par nature, puisqu’il n’inclut pas d’avantages sociaux. C’est vrai pour pas mal toutes les professions (avocats, ingénieurs, comptables, etc.)

4 - Un biais dans les données québécoises

L’étude reconnaît qu’environ 27,4 % des médecins québécois sont rémunérés autrement qu’à l’acte (CLSC, Gouvernement, etc.).
Pourtant, les données de la RAMQ utilisées dans l’étude n’incluent que les médecins à l’acte.
Autrement dit : on exclut volontairement le quart des médecins, souvent ceux dont la rémunération est la plus basse.
Les auteurs l’admettent, mais selon eux cela n’affecte pas la validité de leurs chiffres.


5 - Les facteurs extrinsèques : ignorés

L'étude conclut également que l'augmentation du salaire des médecins a entraîné une baisse du service offert (on appelle ca l'élasticité négative). On mélange toutefois la causalité et la corrélation ici. L’étude ne tient pas compte des nombreux facteurs qui influencent la rémunération :

-l’âge médian plus élevé de la population québécoise (plus de besoins médicaux et cas parfois plus complexes) ;
-l’offre de services complémentaires (ex. physician assistants en Ontario et les autres ressources professionnelles disponible qui peuvent prendre en charge le patient) ;
-L’efficacité générale du système et des outils, où le Québec est notoirement en re**rd, etc.

Bref, une lecture purement comptable, hors contexte socio-économique. Un tel raisonnement est douteux et peu mené à des incohérences frappantes.

Par analogie, si je prends ma voiture pour aller au travail et que le prix de l'essence augmente en même temps que j'obtiens un emploi plus loin de chez moi. Si on ne tient pas compte du facteur du changement de travail, une enquête statistique pourrait révélé que l'augmentation du prix de l'essence entraîne une augmentation de mes habitudes de consommation d'essence, alors que ce changement est dû à un facteur externe à l'équation.

En résumé

Cette étude semble commandée par le MSSS pour produire un récit favorable pour pousser au public une narrative selon laquelle nos médecins sont des bébés gâtés.

Pendant qu’on détourne l’attention en parlant de leur rémunération, voici les vrais chiffres qu’on ne commente pas :

-5 h : temps d’attente moyen à l’urgence (augmentation de près d'1 h en 5 ans)

-13 050 : nombre de cadres dans le réseau de la santé (+37 % en 5 ans). Il y a désormais plus de cadres en santé que de médecins omnipraticiens au Québec.

-85 % : taux de satisfaction des Québécois envers les soins reçus de leur médecin;

-39% : l’augmentation de salaire des députés depuis les deux dernières années;

-770M $ : Le montant que le Québec a perdu dans les projets Northvolt et SAAQclic. Presque assez pour payer un médecin de famille aux 1,5M de Québécois qui n’en n’ont pas pendant près de 2 ans.

Le problème n’est pas la qualité des soins,
c’est la gestion de l’accès aux soins.

Et les médecins n’en sont pas responsables.

Je vous invite à lire l’étude vous-même et vous faire votre propre tête :

https://cjp.hec.ca/wp-content/uploads/2025/05/rapport-complet-medecins-2025.pdf

Quelle belle analyse... (Lisez tout le texte de cet avocat!)"Le problème n’est pas la qualité des soins,c’est la gestion...
11/06/2025

Quelle belle analyse... (Lisez tout le texte de cet avocat!)
"Le problème n’est pas la qualité des soins,
c’est la gestion de l’accès aux soins.
Et les médecins n’en sont pas responsables."

Je suis avocat. Je ne suis pas médecin. Ni économiste, mais j’ai quelques bases.

Et je vois passer beaucoup de désinformation à propos de la fameuse étude du HEC selon laquelle :

« lEs MéDeCiNs QuÉbÉcOiS sOnT LeS mIeUx PaYéS aU cAnAdA »

(Pour ceux nés avant les années 80 : les majuscules alternées sont un marqueur de sarcasme.)

Voici donc quelques éléments problématiques avec la narrative caquiste entourant cette étude.
(nb : Il s’agit d’une analyse sommaire, à la simple lecture du rapport. N’hésitez pas à consulter un économiste pour une analyse plus approfondie.)


1 - Une étude financée par… le MSSS

L’étude est financée par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), qui a aussi fourni l’équipe de recherche, la logistique et les données (voir l’avant-propos de l’étude).
Malgré cela, les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.


2 - Les rangs réels

Les omnipraticiens québécois arrivent deuxièmes au Canada pour la rémunération, derrière l’Alberta, et en tête seulement après ajustement au coût de la vie.
Quant aux spécialistes, on nous dit qu’ils sont « dans la moyenne » — alors qu’ils sont en réalité avant-derniers, juste devant l’Ontario (p. 17 du rapport).

3- Le mode de rémunération, un facteur clé

Les omnipraticiens du Québec (et de l’Alberta) sont très majoritairement rémunérés à l’acte :

-Québec : 72,6 % à l’acte, 27,4 % autrement (salaire, etc.)
-Ontario : 45,7 % à l’acte, 54,3 % autrement (p. 17 et Annexe A)

Cette différence à elle seule explique probablement une bonne partie de l’écart :
le paiement à l’acte est plus élevé par nature, puisqu’il n’inclut pas d’avantages sociaux. C’est vrai pour pas mal toutes les professions (avocats, ingénieurs, comptables, etc.)

4 - Un biais dans les données québécoises

L’étude reconnaît qu’environ 27,4 % des médecins québécois sont rémunérés autrement qu’à l’acte (CLSC, Gouvernement, etc.).
Pourtant, les données de la RAMQ utilisées dans l’étude n’incluent que les médecins à l’acte.
Autrement dit : on exclut volontairement le quart des médecins, souvent ceux dont la rémunération est la plus basse.
Les auteurs l’admettent, mais selon eux cela n’affecte pas la validité de leurs chiffres.


5 - Les facteurs extrinsèques : ignorés

L'étude conclut également que l'augmentation du salaire des médecins a entraîné une baisse du service offert (on appelle ca l'élasticité négative). On mélange toutefois la causalité et la corrélation ici. L’étude ne tient pas compte des nombreux facteurs qui influencent la rémunération :

-l’âge médian plus élevé de la population québécoise (plus de besoins médicaux et cas parfois plus complexes) ;
-l’offre de services complémentaires (ex. physician assistants en Ontario et les autres ressources professionnelles disponible qui peuvent prendre en charge le patient) ;
-L’efficacité générale du système et des outils, où le Québec est notoirement en re**rd, etc.

Bref, une lecture purement comptable, hors contexte socio-économique. Un tel raisonnement est douteux et peu mené à des incohérences frappantes.

Par analogie, si je prends ma voiture pour aller au travail et que le prix de l'essence augmente en même temps que j'obtiens un emploi plus loin de chez moi. Si on ne tient pas compte du facteur du changement de travail, une enquête statistique pourrait révélé que l'augmentation du prix de l'essence entraîne une augmentation de mes habitudes de consommation d'essence, alors que ce changement est dû à un facteur externe à l'équation.

En résumé

Cette étude semble commandée par le MSSS pour produire un récit favorable pour pousser au public une narrative selon laquelle nos médecins sont des bébés gâtés.

Pendant qu’on détourne l’attention en parlant de leur rémunération, voici les vrais chiffres qu’on ne commente pas :

-5 h : temps d’attente moyen à l’urgence (augmentation de près d'1 h en 5 ans)

-13 050 : nombre de cadres dans le réseau de la santé (+37 % en 5 ans). Il y a désormais plus de cadres en santé que de médecins omnipraticiens au Québec.

-85 % : taux de satisfaction des Québécois envers les soins reçus de leur médecin;

-39% : l’augmentation de salaire des députés depuis les deux dernières années;

-770M $ : Le montant que le Québec a perdu dans les projets Northvolt et SAAQclic. Presque assez pour payer un médecin de famille aux 1,5M de Québécois qui n’en n’ont pas pendant près de 2 ans.

Le problème n’est pas la qualité des soins,
c’est la gestion de l’accès aux soins.

Et les médecins n’en sont pas responsables.

Je vous invite à lire l’étude vous-même et vous faire votre propre tête :

https://cjp.hec.ca/wp-content/uploads/2025/05/rapport-complet-medecins-2025.pdf

Wow! Merci Watazukai pour cette magnifique chanson, elle adoucit ce matin pluvieux encore sous le joug de la Loi 2…
11/04/2025

Wow! Merci Watazukai pour cette magnifique chanson, elle adoucit ce matin pluvieux encore sous le joug de la Loi 2…

🎵 Sous le bâillon blanc – Watazukai (Clip officiel)
“C’est pas en écoeurant les médecins qu’on va soigner plus de monde.”
🎥 https://youtu.be/Azzdzvf5_3E?si=60D4zbpocdGe3amp
💙 Fédération des médecins spécialistes du Québec Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ)

Excellent article à lire d’Emilie Nicolas, Anthropologue, l’autrice est chroniqueuse au «Devoir», à Radio-Canada et à CB...
11/04/2025

Excellent article à lire d’Emilie Nicolas, Anthropologue, l’autrice est chroniqueuse au «Devoir», à Radio-Canada et à CBC, publié le 30 octobre dans Le Devoir.
(N’est-ce pas terrible de ne plus pouvoir partager simplement des articles de médias traditionnels canadiens fiables sur Facebook?! Quel recul…)

« Et, nous les patients !👍

La médecine est une science humaine. Et les humains en question, c’est nous, les patients.

Je viens d’énoncer un principe très simple et pourtant encore mal compris. Christian Dubé dit vouloir protéger les patients en trouvant des moyens pour forcer les médecins à être plus productifs, plus efficaces et à effectuer plus de consultations plus rapidement. Mais soyons clairs : une réforme qui incite les médecins à être plus « productifs » met aussi une pression sur les patients pour qu’ils soient plus « efficaces ».

Indirectement, la réforme Dubé nous fait comprendre que notre complexité humaine à nous, les patients, représente un grand fardeau pour le système. La question est nommée et même colorée en fonction de notre état de santé. Nous sommes désormais rouges, orange, jaunes ou verts. Et nous comprenons que nous représentons une somme d’argent différente en fonction de notre teint respectif.

Sauf que le code de couleur de Christian Dubé représente nos diagnostics préexistants, et non notre condition sociale et humaine, qui représente un frein à « l’efficacité » du système à mesure qu’elle se complexifie.

Un patient « vert », c’est-à-dire en bonne santé, mais dont la langue maternelle n’est pas le français, ou qui n’est pas très familier avec les rouages du système québécois demande plus de temps au personnel soignant pour la communication d’informations simples.

Une personne en bonne santé mais en situation de pauvreté ne peut pas aller consulter en physio, en kinésio ou en psychothérapie au privé, même avec une recommandation du médecin. Son état de santé risque de s’aggraver à moins que le système public ne fournisse ses services dans un délai raisonnable — ou que le GMF engage lui-même ses professionnels, à ses frais. Et s’il y a des problématiques non médicales associées, les travailleurs sociaux peuvent aussi être très utiles. Le cas échéant, un GMF dans un quartier pauvre coûte plus cher à faire fonctionner qu’un GMF dans un quartier de riches.

C’est donc à nous, les patients, de nous enrichir, de nous sortir de nos problèmes sociaux et humains trop complexes. Sinon, on coûte plus cher à nos médecins, et on leur prend plus de temps qu’une personne plus aisée dans le même état de santé.

Si, comme patient, nous avons un faible taux de littératie, moins d’années de scolarité, il se peut aussi très bien que de l’information communiquée par un médecin très rapidement nous passe 10 pieds par-dessus la tête. Le patient plus éduqué — ou qui, mieux encore, connaît des médecins ou des professionnels de la santé dans sa propre famille — peut répondre au médecin dans son propre jargon, s’y retrouver dans les noms de médicaments et des tests. Un diabétique à même de comprendre par lui-même le diabète est un patient bien plus productif et efficace qu’un patient qui comprend mal sa propre affliction. Un médecin forcé d’être productif sera tenté de prioriser les clientèles efficaces. Bonjour le profilage social.

Ce n’est pas exactement un phénomène nouveau. La région où il y a le plus faible taux d’inscription auprès d’un médecin de famille, c’est Montréal, la région où il y a la plus grande concentration de diversité sociale. Et même à Montréal, les quartiers où la pénurie est la plus importante sont souvent ceux où les problématiques sociales sont les plus complexes.

On manquait déjà de médecins de famille pour prendre en charge les patients « moins productifs » de la métropole. C’est en partie parce que les médecins eux-mêmes viennent de milieux sociaux plus privilégiés et homogènes que ces clientèles : les initiatives se sont multipliées dans les écoles de médecine pour diversifier le profil des étudiants et pour mieux former les futurs médecins à la science très humaine qu’est leur profession. Ça bougeait.

Mais avec la réforme Dubé, on vient d’ajouter un incitatif systémique à délaisser un peu plus les patients « improductifs ». Les médecins qui continuent de faire leur travail avec cœur, portés par la mission de servir tout le monde, risquent de se faire taper sur les doigts.

On se retrouve donc avec trois classes de patients. Ceux qui ont le moyen d’aller au privé. Ceux qui sont dans le système public, mais qui sont « efficaces » : les gens qui n’importunent pas inopinément les médecins avec des questions qu’ils peuvent « googler » d’eux-mêmes, qui ont un bon niveau de littératie médicale, des proches aidants, une voiture pour se déplacer, qui sont logés décemment, ne vivent pas de précarité sociale particulière et disposent d’une assurance privée pour les soins de santé « complémentaires ». Et puis, il y a les patients… réguliers.

Je fais exprès ici, bien sûr, de reprendre le vocabulaire de notre beau système scolaire à trois vitesses. Parce que c’est la même problématique, au fond. Plus les mieux nantis découragés de l’état du système public fuient vers la médecine privée, plus le bassin de patients des médecins qui restent au public se complexifie, comme pour les enseignants dans les salles de classe. Et plus on presse les professionnels à être « productifs » avec des clientèles complexes, plus on les incite financièrement à sélectionner des clientèles « faciles » — pas seulement sur le plan de leur état de santé, mais aussi sur celui du profil social. Et plus il y a pénurie de main-d’œuvre parce que des médecins jettent l’éponge, vu le contexte, plus le problème s’aggrave.

Les déterminants sociaux de la santé influencent déjà l’espérance et la qualité de vie, la probabilité d’être malade et la probabilité d’être bien soigné une fois malade. Avec la réforme Dubé, tout indique qu’on vient d’augmenter l’écart entre les trois « vitesses », les trois classes de patients.

Si le gouvernement presse les médecins d’être plus « productifs » sans leur donner de nouveaux outils pour y arriver, alors le gouvernement met aussi une pression supplémentaire sur nous, les patients, pour que nous soyons des « premiers de classe » qui comprennent tout du premier coup, même dans nos moments nos plus vulnérables.

Là-dessus, ne faisons pas l’autruche »ec

11/04/2025

Maintenant, même le Collège des médecins, avec le mandat premier de protéger le public, demande au gouvernement de la CAQ de mettre la loi 2 imposée sous bâillon sur pause.

C'est une autre démonstration malheureuse du manque de préparation du gouvernement et de la déconnexion de la CAQ. Cette loi brime notamment la liberté d'expression et impose des amendes et des mesures punitives de dizaines de milliers de dollars, ce qui n'aide en rien les patients, qui sont de plus en plus inquiets.

Après les demandes des oppositions et les nombreux groupes de la société civile, l'ex-ministre Carmant et maintenant le Collège des médecins, il semble clair que le gouvernement doit reculer.

10/30/2025

Chers patients, levez-vous pour nous aider à sauver notre système de santé!

Aidez notre système de santé: signez!
10/27/2025

Aidez notre système de santé: signez!

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