Emy et Emma, soeurs de PMA

Emy et Emma, soeurs de PMA Contact information, map and directions, contact form, opening hours, services, ratings, photos, videos and announcements from Emy et Emma, soeurs de PMA, Medical and health, Quebec, QC.

Il y a quelques semaines avait lieu le fameux débat entre Harris et Trump. Ne quittez pas : mon but n’est pas de vous pa...
10/07/2024

Il y a quelques semaines avait lieu le fameux débat entre Harris et Trump. Ne quittez pas : mon but n’est pas de vous parler de politique, je vous le jure qu’il y aura un lien avec la PMA.

La vedette pop américaine Taylor Swift avait alors rédigé une communication pour dire qu’elle supportait Kamala Harris et avait signé sa publication « Childless cat lady » en référence à des propos républicains qui dénigraient les femmes sans enfant.

Elon Musk s’était alors empressé de répondre : « Fine Taylor… you win… I will give you a child and guard your cats with my life ».

Des propos qui ont suscité de très nombreuses réactions chez les internautes.

Comme vous le savez, je mène mon combat contre l’infertilité en étant seule. D’ailleurs, avant même de savoir que j’avais autant de problèmes (trompes bouchées, réserve ovarienne basse versus mon âge), je voulais être une solo mom.

Le fait de vivre la parentalité en solo est donc un choix pleinement assumé.

N’allez pas croire que je suis anti-hommes! Au contraire. Mon plan A était définitivement de fonder une famille avec un homme de qui j’aurais été amoureuse et vice-versa. Un mélange de mauvais choix et de manque de chance/timing ont fait en sorte que j’ai dû passer au plan B considérant le temps qui passait et qui amenait avec lui… mes années de fertilité! Un enfant d’abord. Trouver mon prince charmant ensuite. That’s it.

Quand je parle de mon projet solo et des nombreuses étapes que je dois franchir pour y arriver, j’ai souvent droit à différentes réactions.

Certains admirent mon courage.

D’autres ont peur pour moi et me disent qu’ils n’auraient jamais mené ce projet en ayant été seuls. Ils s’empressent de me mettre en garde en me faisant voir tout ce qui pourrait arriver et que je pourrais trouver difficile.

Dernière catégorie… Certains me disent de relaxer, d’attendre de rencontrer « le bon », que j’ai encore plein d’années devant moi et bla bla bla. Ces gens sont souvent des hommes. D’ailleurs, certains font preuve d’un humour, ma foi, assez douteux lorsqu’ils me disent : « M’a te le régler ton problème! C’est du sp%$/me qu’il te faut! M’a te fournir ça moi! Livraison incluse, tsé veut dire! » (rire de mononcle complètement déplacé).

En tout, j'ai eu 4 offres de don de sp?$/me depuis le début de mon processus. Certains hommes me proposaient de façon sérieuse de faire équipe comme co-parents. D'autres me disaient "De toute façon tu veux un enfant seule! Ça te sauverait la partie où tu dois trouver un donneur! P*s, je le prendrais les fins de semaines à l'occasion pour te donner un break!"

J’ai toujours été fascinée de voir à quel point certains hommes avaient un rapport à la procréation et à la parentalité différent des femmes. Pour eux, tout est si facile!

Pas étonnant que les problèmes d’infertilité d’origine masculine suscitent autant de honte! Le reste de leur gang (pas tous! Je tiens quand même à nuancer) se comportent comme des polinisateurs en série! Ils se pètent les bretelles en parlant à quel point il leur est facile de propager leur race.

Je ne pense pas minimiser l’expérience des hommes en disant que leur parcours est bien différent du nôtre comme femme. Procréer se passe presque toujours dans le plaisir. Ben oui…

Si des problèmes de fertilité son détectés, la procédure est très peu invasive. Un ptit dépôt de sp%$me et le tour est joué! Une équipe chevronnée tassera les picouilles pour garder les pur-sangs (les sp*%$matozoides qui ont une forme normale, une belle mobilité et de la vigueur). La dimension psychologique sera à considérer bien entendu puisqu’à ce qu’on m’a dit, ce genre de processus s’accompagne souvent de honte et d’une impression d’un manque de masculinité… idées qu’il faut complètement déconstruire à mon avis! Malgré tout, d’un point de vue purement physiologique, leur game est nettement différente de la nôtre face à cette condition!

Une femme qui éprouve des difficultés en fertilité devra subir plusieurs tests invasifs pour comprendre où est le problème : est-ce la réserve ovarienne? La forme de l’utérus? Y a-t-il des adhérences qui empêchent l’embryon de se blottir et de s’accrocher? Le système immunitaire est-il trop actif rejetant ainsi se corps considéré comme étranger?

Considérant que le système reproducteur n’est pas à portée de main (désolée pour l’image douteuse que ma formulation amène), les tests impliquent différentes procédures tantôt inconfortables, tantôt carrément traumatisantes.

Une fois le problème trouvé, l’une des options souvent préconisée est la fécondation in vitro. Pour ce faire, la femme doit faire une stimulation ovarienne sur deux semaines pour amener les ovaires à recruter plus d’un ovule. Ces ovules sont ensuite ponctionnés à travers une intervention chirurgicale qui n’a rien de plaisant, je vous le confirme. Au courant de ce marathon de deux semaines elle vivra des inconforts divers lié à la prise d’hormones, devra jongler avec les horaires liés à de très nombreux rendez-vous de contrôle, devra être très rigoureuse quant aux heures de prise de médication et devra… ben continuer sa vie!

Pas étonnant qu’un lot de 6 ovules se vende environ 25 000$ contre 2000$ pour un échantillon de millions de sp*&%tozoides! Oui-oui, vous avez bien lu!

Donc… des personnes comme M. Musk méritent totalement d’être remises à leur place. Une petite leçon d’humilité, de sensibilité et de classe ne ferait pas de tort!

Bonne soirée,
Emma

Les showers...Aujourd’hui, c’est le shower d’un membre de ma famille qui attend un enfant. Bien-sûr, on m’y a invité. Bi...
08/25/2024

Les showers...

Aujourd’hui, c’est le shower d’un membre de ma famille qui attend un enfant. Bien-sûr, on m’y a invité. Bien-sûr, j’y ai longuement pensé. J’ai finalement décidé de ne pas me présenter. Je n’en étais simplement pas capable.

Parfois, la vie fait drôlement les choses. Juste au moment où j’écris ces lignes, des personnes de ma famille célèbrent une grossesse qui, selon ce que j’en ai compris, est arrivée de manière surprenante et naturellement au premier cycle d’essai, et moi, je commence une nouvelle médication en vue de mon prochain transfert d’embryon. Une médication qui fait que ma journée est particulièrement difficile : maux de tête, nausées, courbatures.

Ce sera ma 8e tentative sur 3 ans.

Pendant toutes ces années, mes proches ont été témoins des montagnes russes d’espoirs et de déceptions, de tests médicaux douloureux, des sacrifices financiers, de mes décisions crève-cœur et des deuils que j’ai eus à faire.

Recevoir un ptit texto de leur part aurait mis un baume. Rien de bien long ou compliqué, juste une pensée dénotant de la sensibilité.

« C’est une journée pas facile et c’est sûrement confrontant pour toi. On pense à toi. » ou encore mieux… « Comment te sens-tu? Qu’est-ce qui s’en vient pour toi, histoire qu’on t’envoie des bonnes ondes pour que ce soit ton tour bientôt? ». (*Voir mise à jour en bas de l’article)

Une partie de moi se dit : Come on Emma, tes attentes sont beaucoup trop élevées! C’est normal de ne pas penser à ce genre de choses. La fertilité est bien mal comprise par de nombreuses personnes. N’en attends pas trop.

Certes, je veux bien diminuer mes attentes. Mais je ne m’attendais certainement pas à un :

« Franchement, tu pourrais te forcer pour venir au shower ».

[je ne peux pas vous exprimer toute la rage qui est montée en moi au moment où ces mots sont sortis de la bouche de la personne devant moi]

Me forcer… Comme si je ne me forçais pas depuis janvier, moment où on m’a appris la grossesse. Comme si chaque rencontre familiale où les gens posent des questions sur les symptômes de grossesse, les idées de nom, le congé de maternité n’était pas en soi un énorme effort. Comme si je n’avais pas fait un effort surhumain pour ne pas être trop émotive et les ralentir dans leur enthousiasme tout au long de ces foutus derniers mois.

Les femmes en PMA vous le diront sûrement, quand on a un parcours aussi long et difficile, le fait de se présenter dans une telle célébration nous tord le cœur.

On aimerait être capables de se réjouir pour le couple qui attend un enfant. Après tout, ce n’est pas parce que notre parcours est digne d’un Ironman que ça doit l’être pour tout le monde! La solidarité féminine nous amène à être heureuses que ce ne soit pas toutes les femmes qui éprouvent de telles difficultés!

Par contre, on ne sait pas où est notre place et on craint par-dessus tout de créer des malaises pendant ce genre d’événement.

Et si l’émotion était si grande que je me mettais à pleurer constatant les regards remplis de fierté de mes parents?

Et si je devenais l’éléphant dans la pièce. Imaginez la scène : les gens ont entendu dire que j’ai de la difficulté à concevoir. Ne sachant pas trop quoi faire avec cette information, personne n’en parle mais tout le monde se doute qu’à l’intérieur de moi, ça bouillonne d’émotions.

Et si c’était l’opposé. Et si certaines personnes me faisaient ces espèces de faces navrées qu’on fait en offrant nos sympathies? Et si une gentille personne empathique et sensible était présente dans la salle et venait discrètement me voir pour m’en parler? Comment ferais-je pour ne pas éclater en sanglots?

Sachant que je traverse un processus difficile, est-ce que les invités pourraient modérer leur joie par respect pour ce que je vis? Cela les empêcherait de se réjouir convenablement! Je le sentirais et je vivrais tellement de culpabilité d’être le ptit nuage noir dans la pièce.

Et si je perdais les pédales et posaient des questions vraiment inadéquates du genre : quelle est la fonction de ce shower au fond? Quel est le sens de tout ça?

Ne pourrait-on pas reporter l’événement dans 2 ans? On pourrait alors féliciter les parents et le kid d’avoir traversé de nombreuses périodes clés avec succès? Là on pourrait souligner les efforts, non? On pourrait les soutenir avec des cadeaux et attentions particulières. Là, maintenant, on célèbre quoi? Le bébé n’est pas encore arrivé, je vous le rappelle. C’est pour lui tout ça?

Ah… à moins qu’on souligne le travail de la femme qui le porte. Après tout, porter un bébé est sûrement très difficile pour le corps, une épreuve en soi. Ah ben si on fête ce côté-là, moi j’embarque! Sinon… rappelez-moi l’importance de faire une telle célébration à ce stade-ci?

Ce genre de questionnements est vraiment typique des gens qui ont un parcours de combattants en fertilité. La quête de sens est omniprésente tout au long du processus. La raison pour laquelle on souhaite concevoir un enfant, la signification des épreuves qu’on traverse, la réévaluation constante de notre désir de poursuivre la démarche… voilà quelques unes des réflexions que l’on a. Ainsi, certaines célébrations typiques entourant les grossesses obtenues sans embûche nous paraissent bien différentes tout à coup.

Concernant le commentaire que j’ai reçu…

Signe d’impuissance devant toutes ces émotions et épreuves que je traverse? Un manque de connaissances ou de sensibilité? Une incompréhension face à la complexité des sphères touchées par l’infertilité?

J’ai demandé à cette personne quel était l’objectif derrière un tel commentaire. Je n’ai eu aucune réponse.

Je tente de lâcher prise et me concentrer sur mes précieuses amies qui me soutiennent de si belle façon. Clin d’œil particulier à ma Caro qui, depuis le début de la fin de semaine, m’écrit des textos pour prendre le pouls de comment je vais face à tout ça. Il vous faut une Caro dans votre vie les filles en PMA!

Bonne fin de journée,
Emma

* Mes parents sont passés me voir en fin de journée pour savoir comment j’allais. J’étais vraiment émue de voir qu’ils y avaient pensé. 🥹💛

Pourquoi avoir des enfants… Cette question, je me la suis posée avant même d’entreprendre le processus en solo. Mais sur...
08/03/2024

Pourquoi avoir des enfants…

Cette question, je me la suis posée avant même d’entreprendre le processus en solo. Mais surtout, cette question a refait surface avec insistance après chaque tentatives échouées et après chaque examens douloureux. Je dois même admettre que la profondeur de ma réflexion a atteint un autre niveau il y a quelques semaines, juste après mon hystéroscopie et ma biopsie de l’endomètre.

Un peu-beaucoup-dû au degré de souffrance ressentie pendant la procédure que je venais de subir, un peu-pas-mal lié à une usure d’endurer autant de souffrance pour aussi peu de résultats… mais aussi à cause de Zoloft, mon nouveau chien.

Petite mise en contexte. Je voulais un chien depuis longtemps et je me disais que ce serait ma consolation au bout de tous mes essais-bébé si rien ne fonctionnait. J’allais entamer mon 3e été en procréation médicalement assistée (PMA) avec les mêmes paramètres que les dernières années : moyens financiers limités (tout passe dans les procédures) et le feeling que tout le monde a de beaux projets de vacances en couple ou en famille sauf moi. J’étais vraiment tannée que toute ma vie tourne autour de la PMA. J’avais le goût (lire ici : besoin) que cet été soit différent.

Un beau samedi soir, je me suis donc retrouvée à yeuter le site d’une éleveuse de caniches royal et j’ai aperçu cette belle binette frisée. Il n’en fallait pas moins pour que je plonge.

Trois ans de PMA avec des cycles d’espoirs et d’échecs, de travail acharné pour me payer les procédures, d’anxiété face au temps qui passe, vous comprendrez qu’il me fallait un projet qui marcherait bien. Un dossier facile, sur lequel j’aurais un peu plus de contrôle et qui mettrait de la joie dans ma vie (sérieux, attendez de voir sa première sortie chez la toiletteuse avec sa coupe caniche… si ça ne fait pas apparaître de ptits rictus sur les visages renfrognés des monsieurs que je croise pendant mes marches, j’abandonne!).

Donc je vais chercher le caniche de 6 mois à la mi-juin. L’éleveuse me le décrit comme anxieux et ayant besoin d’apprendre plusieurs trucs de base qui ne lui ont pas été appris. Ok fine… Je m’en occupe, pensais-je naïvement.

Sauf que j’avais oublié un petit détail : un jeune chien, c’est de la job! Surtout que le mien s’est mis à faire de l’anxiété de séparation, hurlant et pleurant de détresse lorsque je quittais la maison. Dans un contexte où je me disais que j’allais profiter de la pause obligatoire (je devais attendre les résultats de mes examens) pour vivre un été de liberté, vous comprendrez que j’ai été légèrement secouée.

Pour dire vrai, après quelques nuits d’insomnie, j’ai flippé. Je me suis tapé une belle crise d’angoisse : qu’est-ce que j’ai fait? J’aurais dû attendre. Le mixte de fatigue, d’hormones et le besoin pressant de prendre des vacances font en sortes que le timing n’était vraiment pas idéal. Je suis déjà épuisée et ce chien va empirer mon état. Pourquoi après toutes les merdes des dernières années, fallait-il que je tombe sur un autre « défi » avec un chien anxieux.

Et ma préférée : je ne suis pas capable, je n’ai juste pas les compétences pour élever un chien.

Vous voyez où je m’en vais avec ça? Ouais… le pauvre chien s’est soudainement transformé en objet sur lequel j’ai transféré tous mes doutes et foutues peurs par rapport à la maternité.

Sauf qu’une donnée importante était à considérer : le chien, je pouvais le retourner à l’éleveuse. Le bébé, ce serait un peu plus difficile.

Je me suis sentie comme certains gars qui ne pensent pas trop à ce qu’implique le fait d’avoir un bébé, en conçoivent un entre deux bouchées de toasts et « pognent un 2 min » quand le kid se met à brailler toute la nuit. Pendant environ 1 semaine, j’ai eu de la sympathie pour eux. Je me suis demandée si j’aurais les nerfs assez solides pour prendre un tel engagement.

Faisons ça simple : je me suis dit que je n’y arriverais pas.

Puis les jours et semaines ont passé.

L’anxiété s’est dissipée légèrement au fur et à mesure que je constatais à quel point mon chien apprenait rapidement. Oui, il fallait plus de structure et de rigueur que ce que j’appréhendais. Oui un chien prend beaucoup de temps dans une journée, surtout lorsqu’il est jeune, m’a-t-on dit pour me rassurer. Mais je me suis surprise à aimer les défis : trouver des solutions pour chaque petit problème qui surgissait me stimulait. Je me suis également mise à être une « dog mom gossante », à en parler à tout le monde, à mettre plusieurs stories sur les médias sociaux juste pour show off mon nouveau chien.

Considérant qu’avec un enfant, certains principes semblables s’appliquent, je me suis dit que j’allais osé poser beaucoup de questions à mes amis pour savoir quels étaient les embûches à prévoir quand on a un enfant, quels ont été les obstacles qu’elles ont trouvé le plus difficiles.

J’ai vraiment apprécié la franchise et la transparence de chacune. Je ne vous ferai pas de cachette, certaines discussions ont fait augmenter mon niveau d’anxiété sur le coup. Néanmoins, avec le recul, je préfère savoir à quoi m’en tenir et faire un choix éclairé.

Au final, j’en suis venue à me dire que, ben… je devrais y arriver! Après tout, la plupart des difficultés rencontrées sont attendues en fonction du développement, des femmes sont passées là avant moi donc pourront me donner leurs trucs, ces difficultés sont souvent temporaires si bien gérées et surtout, j’imagine l’émerveillement possible devant la vitesse à laquelle se développent ces petits bouts d’humain. Si juste mon chien me fascine autant, j’imagine à quel point je serais fascinée par les avancements d’un bébé. J’en parle et je deviens émue.

Bon, alors pour l’aspect capacité, ça se plaçait dans ma tête et mon cœur. Restait la question la plus importante : pourquoi c’est si important pour moi d’avoir un enfant.

Pour transmettre ma génétique? Mauvaise réponse : je fonctionne avec un double don. Pour m’assurer de ne pas être seule lorsque je serai âgée? Mauvaise réponse : hé boy que je ne veux pas que mon choix soit guidé par ça! De plus, des kids qui ne viennent pas voir leurs parents âgés et qui ne les aident pas, j’en connais. Un enfant n’est donc aucunement une garantie en ce sens.

J’ai eu le goût de questionner certains proches pour savoir pourquoi ils avaient voulu avoir des enfants. À ma grande surprise, plusieurs ne savaient pas trop quoi me répondre. « Ben, c’était la suite logique. Un projet commun avec mon/ma chum, blonde. On était rendus là. »

Ok cool cool. Rien de bien inspirant bref.

Puis, je me suis ramenée à moi. Quand je me suis lancée dans le projet en solo, je savais que ce serait difficile, mais je savais aussi que ce serait le projet le plus important de toute ma vie.

J'ai compris toute l'importance de la famille dans les dernières années et je veux avoir ma cellule à moi. Je veux reproduire certaines choses que mes parents m'ont transmis. À d'autres moments, je veux tendre à faire mieux aussi.

Pour l’artiste à temps perdus que je suis, ce serait une œuvre dans laquelle je mettrais tout mon cœur. Je choisirais soigneusement les couleurs. Je mettrais tout en place pour que ce soit l'une des plus belle réalisation de toute mon existence.

Pour la personne curieuse qui adoooore apprendre, ce serait une si belle occasion d’apprendre sur le développement humain (physique et psychique). Apprendre sur moi-même. Mettre à profits ma sensibilité, mon empathie et ma patience (ah non… ce serait plutôt « travailler ma patience » qui devrait être écrit ici). J’en suis convaincue : avoir un enfant nous fait sûrement évoluer comme personne.

Confidence : en écrivant ces lignes, j’ai eu un moment de vertige qui, je crois, est très particulier aux gens qui tentent de concevoir avec la PMA. Je me suis dit : « et si ça ne marchait pas au final? Comment je ferais pour être une meilleure version de moi-même. Où est-ce que je pourrai canaliser tout cet amour que je stocke depuis tant d’année? ».

Un prochain article sur le sujet?
Bonne soirée,
Emma

Biopsie et hystéroscopie (expérience au public)Je viens tout juste de lire le texte d’Emma sur sa biopsie et son hystéro...
07/30/2024

Biopsie et hystéroscopie (expérience au public)

Je viens tout juste de lire le texte d’Emma sur sa biopsie et son hystéroscopie. Pourquoi ne pas vous laisser l’opportunité de comparer mon expérience au public versus l’expérience d’Emma au privé.

J’ai fait ma FIV en octobre 2022. J’ai eu 7 ovules de récupérés qui ont donné deux beaux embryons. On m’implante le premier embryon frais (donc sans congélation) malheureusement celui-ci ne s’est pas confortablement installé dans mon utérus. Considérant que j’en avais seulement un autre et que j’avais déjà fait une fausse-couche par le passé, je demande qu’on fasse des tests pour voir pourquoi cela ne semble pas vouloir coller et surtout, il me reste seulement un embryon. On me propose donc un peu comme Emma, des prises de sang, la biopsie de l’endomètre et l’hystéroscopie. Comme Emma vous a déjà expliqué en quoi consiste ces examens, je vais m’en tenir à mon expérience. La clinique envoie donc ma demande au CHUL pour la biopsie et l’hystéroscopie. Je reçois une lettre quelques semaines plus t**d (oui oui une lettre par la poste…) me donnant une date d’examen ainsi que quelques consignes. Prendre deux Tylenol ou deux Advil une heure avant l’examen (j’ai pris les deux… Je me connais, j’ai une très grande tolérance aux deux en fait, dans ma tête ça ne donne pas grand-chose.) Idéalement venir accompagner et une liste de possibles complications après l’examen. Rien pour être rassurant. Je me présente donc avec ma petite sœur, on m’invite à enfiler la jaquette d’hôpital et à m’asseoir dans un fauteuil juste en avant de la salle d’examen. À ce moment, je ne peux plus être accompagnée alors j’attends mon tour toute seule… On me fait entrer dans la salle, on m’installe, me donne une débarbouillette pour mordre dedans si nécessaire et une infirmière s’installe à côté de moi. Il y a un docteur et une résidente sur place. On m’explique très rapidement ce qui va se passer, mais j’avoue que rendu là, je n’écoute plus vraiment, je fais beaucoup d’anxiété, puisque moi aussi, je suis restée avec un goût amer de l’hystérosalpingographie…

L’examen débute, je pleure, je supplie de faire cela vite… Les fameux spasmes décrits par Emma dans le fonds ce sont des contractions de l’utérus, comme dans le cadre d’un accouchement, mais on va se le dire au moins quand tu accouches la finale vaut la peine… Là ça fait mal pour faire mal… On se rappelle que l’utérus est un muscle et lorsque la caméra est introduite cela encourage le muscle à se contracter…. Moi aussi, on m’a dit de regarder sur la télé le fond de mon utérus… Honnêtement, je souffrais beaucoup trop pour ça… L’examen est terminé, le docteur me dit : tu vois ce n’était pas si pire…. Et il s’en va, me laisse seule avec l’infirmière qui me ramène l’autre côté et me dit que je peux rester assise un peu si je veux, mais que je peux aussi aller me rhabiller et quitter…

Quelques jours plus t**d, je reçois un appel de mon médecin chez Procréa… Ils ont fait seulement la partie caméra de l’examen et ils ont oublié la partie biopsie…. Oui oui…. Je dois y retourner…. Je suis dépassée, anxieuse, mais l’objectif demeure, tomber enceinte… Je demande si je peux avoir au moins un calmant, on m’explique que si c’est ce que je veux le temps d’attente sera de 6 mois alors soit je le refais à froid dans 3 semaines où j’attends minimum 6 mois… Je vieillis, je n’ai pas 6 mois, je ne veux pas attendre 6 mois bref, je prends mon courage à deux mains et je me dis allons-y pour les maudites Tylenol et Advil…

Quelques semaines plus t**d, le scénario se répète, mais cette fois-ci avec ma mère… Je retourne au CHUL, enfile la jaquette pour finalement m'installer dans le même fauteuil en attente... Je sais où je m’en vais, je sais que je vais souffrir, je suis déjà ultra anxieuse… Honnêtement, je pleure déjà…. On sort une femme de la salle d’examen en urgence, elle a perdu connaissance. On lui installe un paquet de machines et tout cela dans un lit à environ 1 mètre de moi. La dame vient de faire exactement le même examen que moi… Elle reprend connaissance, le docteur fini par enfin lui donner un peu d’intimité en fermant un rideau… Le docteur qui vient de lui faire l’examen vient lui annoncer qu’il y a du sang dans son utérus et que cela annonce fort probablement un cancer… On se rappelle que je suis juste l’autre côté du rideau à attendre le foutu examen… Je pleure toujours… Mais me semble que la pauvre dame aurait mérité 1- une pause entre son évanouissement, l’examen et l’annonce d’un cancer mais surtout 2- un peu d’intimité pour ce genre d’annonce considérant que j’étais juste l’autre côté du mosus de rideau…

L’infirmière vient finalement me chercher et elle me demande pourquoi je pleure…. J’ai eu envie de lui répondre « qu'est-ce que tu en penses idiotes… » Mais finalement, je lui réponds que j’ai fait l’examen déjà il y a quelques semaines, que j’ai eu très très très mal et que je suis anxieuse de devoir recommencer tout cela… Elle me répond : « Pourtant, ce n’est pas si pire que ça… » Clairement, elle ne l’avait jamais fait…

On recommence, douleur, pleurs, j’ai la main de l’infirmière dans ma main, j’ai failli lui arracher, je pense… L’examen se termine et j’ai le réflexe de demander, avez-vous fait la biopsie parce que je ne recommencerai pas ça…. Le docteur me confirme que ça bien été fait et l’infirmière de me répondre, donc si tu veux un enfant va falloir que tu t’endurcisses…

J’ai déjà mentionné, j’ai la chance d’être enceinte, je vais accoucher au cours des prochaines semaines et quand je pense à mon accouchement, je repense beaucoup à ces examens parce que je me dis que si j’ai eu de la difficulté à gérer ces examens, je vais faire comment pour accoucher… L’infirmière a clairement réussi à me rentrer dans la tête….

Bonne journée
Emy

Biopsie et hystéroscopie (expérience au privé) Hello les filles, Après un long silence, je me sens prête à vous parler d...
07/30/2024

Biopsie et hystéroscopie (expérience au privé)

Hello les filles, Après un long silence, je me sens prête à vous parler de mes dernières semaines qui ont été très difficiles.

Tout a commencé par un rendez-vous de suivi avec ma médecin afin de discuter de mon récent échec de transfert d’embryon, mais également de mon profil marqué par des tentatives infructueuses.

La médecin me propose alors de faire trois types d’investigations : 1. Une biopsie de l’endomètre pour voir si la paroi de mon utérus pourrait être inflammée 2. Une hystéroscopie (caméra dans l’utérus) pour scruter l’intérieur de mon utérus pour voir sa forme et rechercher de possibles fibromes ou filaments et 3. Des tests sanguins pour voir si d’autres affections sont présentes et pourraient causer les échecs d’implantation répétés.

Comme ma clinique de fertilité est entièrement privée, la médecin m’offre le choix de faire les tests tant au public que chez eux en m’expliquant les coûts et délais. Elle me transmet les informations sur leur façon de faire et les médicaments que j’aurais à prendre.

Déjà, un truc me chicotte : elle semble dire qu’au public, il n’y a pas de médicament prescrit pour ce genre de procédure. Elle reste vague et me dit que ce sera à valider avec le/la médecin qui me contactera.

Au terme de cet entretien, nous convenons donc que la requête soit envoyée au public et que je les rappellerai si je veux finalement faire les procédures dans leur établissement (au privé).

Entre temps, je cueille de l’information au sujet de cette satanée biopsie. Il faut dire que sa réputation la précède! Je fais une petite recherche par mots clés sur les groupes d’infertilité et je constate les témoignages de femmes marquées par cette intervention qu’elles ont faites quasiment à froid.

En effet, alors que ma médecin du privée propose de me prescrire un antibiotique et un analgésique sous forme de pompe à inhalation pour faire cette biopsie, je constate qu’on propose seulement des advils ou tylénols à plusieurs femmes qui passent à travers cet examen dans le système public.

[D’ailleurs, Emy vous parlera de son expérience au public. La pauvre a dû faire cette biopsie à deux reprises. Un prochain article sur ce sujet est donc à venir dans les prochains jours!]

Ayant été moi-même échaudée par mon passage dans le système public, je décide de me payer le luxe de faire cet examen avec l’équipe que je connais, dans des locaux que j’aime et surtout, avec de la médication qui permettra d’amoindrir la douleur. Je réserve donc un rendez-vous au privé.

L’attente aura été très brève. On me contacte et je me rends à la clinique environ 2 semaines plus t**d.

Je ne vous ferai pas de cachettes : je suis très anxieuse. On me demande d’être accompagnée donc mon père vient avec moi.

J’arrive à la clinique, on m’installe dans une salle que je connais bien : c’est celle où je me suis préparée deux fois pour mes ponctions d’ovules et deux autres fois pour mes transferts d’embryons. Je suis contente d’être dans cet environnement que je connais. Ça m’apaise. Dans ce genre de contexte, la nouveauté et l’imprévisibilité ajoutent définitivement à mon stress donc je suis vraiment contente d’être dans un lieu connu.

J’avale l’antibiotique et on m’appelle pour que je me rende dans la salle d’examen. La médecin m’explique les procédures qu’elle effectuera et surtout, surtout, comment me servir de la pompe inhalatrice. Elle m’indique de m’en servir raisonnablement en fonction de la douleur. Elle me demande si j’ai des questions et je m’empresse d’ajouter :

« Je n’ai pas de questions et je vous fais confiance, mais je tiens à vous dire que je suis très anxieuse. J’ai déjà fait des chocs vagaux quand on m’installait mes stérilets et j’ai très peur que ça se reproduise ».

La médecin me remercie d’avoir pris la peine d’ajouter cette information. Elle ne fait ni une ni deux et va chercher une deuxième infirmière dont la tâche principale m’explique-t-on, est de me soutenir moralement. J’adore…

Je suis rassurée de voir que la médecin me prends au sérieux. J’ai toujours peur de passer pour une petite princesse quand je parle de cette difficulté ou qu’on me trouve trop chochotte. Pourtant, je vous confirme qu’il n’y a rien de drôle dans le fait de faire un choc vagal… pour soi et pour l’équipe soignante qui doit rattraper le coup.

Je vois le visage de l’infirmière qui vient en renfort et bonus, je la connais. C’est elle qui a assisté le médecin lors de mes deux derniers transferts d’embryons ainsi que lors de ma ponction d’ovules. Je me rappelle qu’elle est à la fois douce et directive. J’aime les consignes claires dans de telles circonstances : son approche me convient totalement.

Elle s’installe à côté de moi et me tient l’avant-bras. La médecin commence la procédure. Elle débute par l’hystéroscopie (caméra dans l’utérus).

L’infirmière me dit de prendre une « puff » pour gérer la douleur. La douleur apparait doucement, puis de façon de plus en plus franche. Je gère.

La médecin me dit que je peux regarder sur l’écran à côté de moi si je suis curieuse de voir l’intérieur de mon utérus.

Pourquoi pas, me dis-je?! J’adore savoir ce qui se passe et surtout, l’un de mes mécanismes de défense depuis le début de mon parcours est d’apprendre et de stimuler ma curiosité.

Oups… Houston, nous avons soudainement un problème. Je me sens légèrement ramollir tout d’un coup. J’en informe l’équipe qui constate effectivement que le taux d’oxygène dans mon sang diminue.

« N’oublie pas de respirer profondément » me dit l’infirmière.
Malgré le fait que je te tente d’appliquer cette consigne, le sang quitte mon visage et j’ai soudainement des sueurs froides.

L’infirmière qui m’observe de près avise la médecin qui change le positionnement de la chaise et me donne une pause.

Je tente tant bien que mal de me ressaisir en me disant que tout le monde m’a raconté que la procédure avait une particularité intéressante… qu’elle était plutôt courte. Je me dis que je dois tenir bon. Je ne voudrais surtout pas qu’elles cessent l’intervention et que je doive la recommencer ultérieurement.

La médecin se remet à la tâche. Je trouve que le temps s’étire. J’en comprends que mon utérus rétroversé donne du fil à retordre à la médecin et que le passage de la caméra vers l’utérus est plus difficile.

Les filles : je crois d’ailleurs que ceci explique en partie pourquoi certaines filles ont particulièrement mal et d’autres tolèrent bien cet examen. Je soupçonne que la position de l’utérus soit une variable importante dans l’histoire.

La partie portant sur l’hystéroscopie tire à sa fin. La gentille infirmière me fait souvent des rappels de prendre quelques inhalations pour maintenir ma tolérance à la douleur. Cette douleur est principalement sous forme de spasmes. Comme si mon utérus n’aimait pas trop voir son visage en HD à la télé.

Mise à part la partie où je passe à un cheveu de tomber dans les pommes, je gère. Je fais même quelques blagues : « est-ce que je peux ramener la pompe chez moi après l’examen pour éviter le gaspillage et partager avec mes amis autour d’un feu de camp? ». À un moment je me tourne vers l’infirmière et lui dit que je la trouve tellement gentille d’être là pour moi et que je l’aime. Tout le monde éclate de rire. J’imagine qu’elles doivent en entendre souvent des répliques comme celle-là!

Puis le ton change. L’infirmière me regarde et me dit avec beaucoup de sérieux : « Là, ça va être le moment de prendre plusieurs puffs ». J’en déduis que le moment de la biopsie approche.

Je m’exécute et obéis sur le champ. Je me sens embrumée, mais pas encore suffisamment pour ne pas bien saisir ce qui s’en vient. Je m’empresse de prendre plusieurs inhalations supplémentaires.

L’infirmière me dit : « Encore, j’en prendrais encore si j’étais toi ».

Puis, les spasmes sont beaucoup plus présents et intenses. J’ai soudainement extrêmement mal. Je ne me rappelle pas avoir eu autant mal pour quoi que ce soit d’autre.

En fait, oui. Suite à ma deuxième ponction d’ovules, du liquide s’était échappé dans mon abdomen causant une douleur atroce m’empêchant même de tenir en place dans la salle d’attente de l’urgence. La douleur avait été incapacitante pendant 2 jours.

Oh et les deux hystérosalpingographies que j’ai dû passer pour confirmer que mes trompes de Fallope étaient bel et bien bouchées ne donnent pas leur place non plus! La pression du liquide dans la cavité utérine, qui devrait normalement passer par les trompes, mais qui se bute à un passage bloqué créant un spasme… ouch.

Je ferme les yeux et me concentre sur ma respiration. Je pleure. L’infirmière me dit de tenir bon, de prendre des puffs.

Je me sens vraiment engourdie. Pourtant, les pensées défilent. Je n’ose pas imaginer la douleur et l’expérience traumatisante que j’aurais vécue en faisant la procédure au public. D’ailleurs, je pense à ces femmes qui font cet examen sans analgésique.

Et surtout… je pense à celles qui ont vécu des agressions et qui doivent repasser par ce genre de feeling. Le feeling d’être demi consciente, d’attendre que le moment douloureux passe. J’ai de la peine pour elles.

Puis, une pensée que je n’avais encore jamais eu jusqu’à maintenant me traverse l’esprit :
« Jusqu’où ça va aller? Qu’est-ce que ça va prendre pour que j’aille mon bébé? Combien d’expériences de ce type suis-je encore capable d’encaisser? »

C’était la première fois que je me sentais flirter avec LA limite.

En sortant de la salle, je remercie chaudement l’infirmière qui a été près de moi pendant la procédure. Elle me félicite d’avoir été aussi courageuse et me dit que cette douleur est particulièrement difficile à soutenir. Un peu de validation me fait du bien, mais je sens tout de même que cette procédure vient de me fragiliser. Je sens une cassure, comme si les miettes d’enthousiasme et d’espoir qu’il me restait avaient été mises dans l’éprouvette avec les cellules prélevées lors de la biopsie.

S’en suit alors des semaines creuses où les questionnements s’enchaînent. Je me sens en flottement. J’ai l’impression d’errer physiquement et mentalement. Comme si j’avais bel et bien rapporté la petite pompe analgésique avec moi et que j’en inhalais des bouffées à toutes les heures.

La fameuse question me revient sans cesse : au fond, est-ce que je suis encore certaine de vouloir un enfant? On dit que la maternité est difficile. Est-ce que tout ce que j’endure n’est qu’un preview de ce qui s’en viendrait? Est-ce que je dois m’endurcir? Ou est-ce que toute cette expérience va me rendre plus forte au final? Je me sens complètement perdue.

Je vous reviendrai avec la suite de ma réflexion. Disons simplement que je me sens revenir à moi, que les vacances font du bien.

D’ailleurs, si tu fais un parcours en PMA, n’oublie jamais de te donner des pauses pour prendre de la distance face à tes pensées. Celles-ci deviennent colorées par les expériences particulières que nous sommes amenées à vivre et ne sont pas toujours de bonnes conseillères.

Ah… et finalement, la biopsie était normale. Mon utérus est beau, j’ai un beau ptit nid douillet et en santé pour accueillir un embryon. Alors, qu’est-ce qui explique que mes deux derniers embryons de très bonne qualité ne se soient pas implantés? Défaut génétique que mon corps a rigoureusement détecté? Malchance et mystère?
Ce sont les deux hypothèses qui demeurent selon la médecin.

À bientôt!
Emma

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