17/11/2025
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LE POIDS, ON S’EN BALANCE!
La semaine dernière, j’ai été profondément touchée. Après un cours, une élève est venue me voir les yeux pleins d’émotion. Elle m’a serrée dans ses bras pour me dire à quel point mon témoignage l’avait touchée. Et ça, ça m’a rappelé pourquoi je fais ce que je fais… et pourquoi je leur raconte mon histoire.
Je leur ai raconté qu’à l’adolescence, je me suis toujours trouvée grosse. On nous martelait sans cesse avec la minceur et le fameux IMC (le « poids santé »).
Je me trouvais grosse simplement parce que j’étais lourde sur la balance. Je pesais environ 165 livres au début de mon 5e secondaire.
L’été suivant, j’avais réussi à atteindre 148 livres. Et là, je me trouvais enfin “correcte”, parce que j’avais enfin atteint le fameux chiffre qui me plaçait dans la “bonne catégorie”.
Ce fameux chiffre… celui qui ne tient compte que du poids et de la grandeur, sans voir la personne, sans voir la force, sans voir la vie derrière le nombre.
Je trouve important de parler de ce test à mes élèves pour leur montrer à quel point il est limité. Parce qu’il oublie tout ce qui fait qu’un corps est unique.
Heureusement, on ne le fait plus passer dans les cours comme à mon époque, mais je tiens à l’expliquer, pour qu’ils ne passent pas par le même chemin que moi.
De mon côté, j’étais prête à tout pour garder mes 148 livres.
Tout.
Même à me rendre malade.
À ma fête de 18 ans, nous étions au St-Hubert. J’avais mangé un brownie pour dessert… un simple brownie. Et pourtant, je me suis sentie tellement coupable.
Tellement coupable que je suis allée me faire vomir dans les toilettes.
Heureusement, ma petite cousine est entrée dans la salle de bain. Croyant que j’étais malade, elle est allée chercher ma mère. Et ma mère, elle, savait très bien que je ne l’étais pas.
Ce moment-là a été un tournant.
J’ai eu la chance de me faire prendre sur le vif, ce qui m’a permis de parler de ce que je vivais avant de basculer vers un trouble alimentaire.
On n’en parle pas souvent, parce que c’est tabou.
Mais c’est justement pour ça que j’en parle.
Parce que notre valeur ne se pèse pas en livres.
Le poids, c’est un mélange de tellement de choses :
- la musculature,
- la densité osseuse,
- la rétention d’eau,
- l’inflammation,
- le cycle hormonal,
- le métabolisme de base,
- la gestion du stress,
- et tellement d’autres!
Bref, le chiffre sur la balance ne dit rien sur ta santé, ta force, ton énergie ni ta joie de vivre.
Aujourd’hui, j’enseigne à mes élèves que le but, ce n’est pas de viser un “poids santé”, mais plutôt de trouver son poids naturel — celui où ton corps se sent bien, fort et vivant.
Alors, la prochaine fois que tu montes sur la balance, souviens-toi :
Le poids, on s’en balance.
Tu peux même la balancer aux poubelles si tu veux, parce que :
IL VAUT MIEUX AVOIR UN COPRS EN FORME QU'ÊTRE OBSÉDÉ PAR LA FORME DE SON CORPS!
P.S. Aujourd’hui, à 45 ans, je pèse 185 livres et je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau.
Oui, j’ai un peu plus de poids qu’il y a 30 ans, un ventre écorché suite à deux grossesses et le temps qui passe…
Mais je me sens plus forte, plus vivante et plus en paix avec moi-même que jamais.
Et ça, ça n’a pas de prix.
Je vous souhaite la même chose! :)