Marie-Ève Beauregard, T. S.

11/02/2025

🍂✨ Un petit mot du dimanche…

Je prends un moment pour écrire parce que j’en ressens le besoin. 🕯️

On vient de passer l’Halloween 🎃, et comme chaque année, je vois à quel point les enseignants se dépassent 💪.

Ils essaient de faire vivre cette fête aux enfants 🎈 sans trop impacter les apprentissages 📚, sans trop sortir du cadre scolaire 🏫, tout en jonglant avec mille contraintes — santé 🩺, sécurité 🚸, budget 💰, énergie ⚡.

Et malgré tout, il y a ceux et celles qui, le soir venu 🌙, trouvent encore la créativité et la force de préparer des jeux 🎲, de bricoler des sacs de bonbons 🍬, parfois même de cuisiner 🧁… juste pour voir des yeux d’enfants briller 👀, juste pour faire plaisir 💕.

Mais derrière tout ça, on oublie parfois ce qui s’en vient : la période des bulletins 📄.

Pendant que plusieurs profitent d’un week-end de congé ☕, eux passent souvent leurs soirées et leurs samedis à corriger 🖊️, à entrer des notes 💻, à rédiger des commentaires ✍️, à préparer des suivis 📆, à se rendre disponibles pour les parents 💬 qui auront — à juste titre — des questions, des inquiétudes, des frustrations ou des demandes de soutien ...

Et dans tout ça, il n’y a pas de pause ⏸️.
Pas de reconnaissance officielle 🕰️ pour ces heures qui s’empilent.

Pas de temps ajouté à leur horaire.
Souvent, ça se fait au prix d’un souper en famille écourté 🍽️, d’un moment de repos reporté, d’une soirée où l’on choisit encore le devoir professionnel avant le soin personnel 💔.

Je trouve que ça mérite d’être nommé.
Parce que derrière chaque enfant qui apprend , il y a un enseignant ou une enseignante qui donne beaucoup — parfois trop 💫.

Alors si, cette semaine, on prenait juste un instant pour dire merci 🙏.
Merci pour leur patience, leur engagement, leur créativité, leur humanité 🌻.
Merci d’être là, malgré tout ce que le système ne vous donne pas.

💛 À vous, les profs : on vous voit, on vous reconnaît, et on vous remercie.
🩵 Vous êtes la lumière discrète derrière tant de petites victoires quotidiennes.

09/19/2025

🌬️ Le vent se lève.
Et avec lui, un parfum de vérité, d’indignation, mais aussi d’espoir.

Une travailleuse sociale a perdu son emploi pour avoir osé lever le voile sur la maltraitance dans un CHSLD.
On l’a accusée de « manquer de loyauté ». Mais posons-nous la question : loyauté envers qui ?
Envers un système qui protège ses murs avant de protéger ses usagers ?
Ou envers les êtres vulnérables qui comptent sur nous pour défendre leur dignité ?

🔥 Cette femme a fait ce que tant d’entre nous espèrent avoir la force de faire : refuser le silence.
Refuser de se taire alors que des vies sont blessées dans l’ombre.
Son geste n’est pas un crime, c’est un acte de fidélité profonde – fidélité à l’humanité, à la justice, à la mission première de notre profession.

⚖️ La décision rendue rappelle une vérité incontournable : les lanceurs d’alerte ne sont pas des traîtres, ce sont des gardiens.
Ils ouvrent la voie, souvent au prix de leur sécurité et de leur gagne-pain, pour que d’autres puissent être entendus, protégés, respectés.

🌱 Ce cas n’est pas isolé : il incarne un malaise beaucoup plus vaste. Trop souvent, la loyauté qu’on exige des travailleurs n’est pas envers les personnes qu’ils servent, mais envers les institutions qui craignent la honte, l’enquête, la lumière. Pourtant, la vraie loyauté est toujours envers la vérité et la dignité humaine.

🙏 À cette travailleuse sociale, et à tous ceux et celles qui élèvent leur voix malgré les menaces : vous êtes les veilleurs de notre conscience collective. Vous rappelez que le courage, c’est parfois simplement dire ce qui ne devrait plus jamais être caché.

🌌 Le vent se lève, et il porte vos voix.
Il souffle contre les murs opaques, il traverse les portes closes, et il rappelle que même dans la tempête, une brèche s’ouvre toujours pour laisser passer la lumière qui est vérité

Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du QC

09/19/2025

✨🫣 Dénoncer des situations de maltraitance, de négligence ou d’inhumanité 🤢— surtout lorsqu’elles sont systémiques et qu’elles touchent directement l’État et nos institutions 🧑‍⚖️— demande un courage immense.🤯

🫩Parce qu’il est souvent beaucoup plus facile, pour un gouvernement ou une grande organisation, de faire taire une personne que de se remettre en question et d’assumer ses lacunes. 🤫 Pendant ce temps, ce sont des personnes vulnérables qui continuent de traverser, de porter et de subir des réalités indignes d’une société qui se dit protectrice.😵‍💫

Aujourd’hui, je veux saluer du fond du cœur celles et ceux qui osent parler, malgré les risques bien réels : perdre un emploi, sa réputation, fragiliser une stabilité financière, mettre en péril des engagements familiaux. Ces femmes et ces hommes sont de véritables Vikings modernes 🦸🏼‍♀️🦸‍♂️ : ils avancent avec force, courage et honnêteté, choisissant la vérité avant le confort du silence. 🤘💫💜

Ces personnes devraient être reconnues non pas comme des « voix dérangeantes », mais comme une relève inspirante, porteuse d’une vision saine, digne et profondément respectueuse de l’être humain.💫🙏🏼🥰

Que nos services publics et nos décideurs sachent reconnaître cette valeur et s’en inspirer. 🌿 Et après ça, on pourra croire que ça va bien aller 🌈

Une travailleuse sociale a perdu son emploi pour avoir dénoncé des cas de maltraitance dans un CHSLD. Son supérieur, lui-même travailleur social, a été reconnu coupable par le Conseil de discipline de l'Ordre pour avoir exercé des représailles.

Cette décision envoie un message clair : les signalements faits dans le respect de la Loi sur les lanceurs d'alerte ne doivent jamais mener à des représailles.

Elle rappelle aussi que les gestionnaires membres de l’Ordre sont tenus aux mêmes obligations déontologiques que tous les autres membres.

Nous invitons les gestionnaires à se référer à leur code de déontologie, à faire preuve de courage professionnel, et à défendre les droits des usagers et des lanceurs d’alerte.

Retrouvez l'article d'Ariane Lacoursière sur le site de La Presse.