10/25/2025
La dépression post-partum (DPP) a un lien très fort avec les variations hormonales, en particulier celles de l’œstrogène et de la progestérone. Pendant la grossesse :
• Les niveaux d’œstrogène et de progestérone sont extrêmement élevés — bien plus que durant tout autre moment de la vie.
• Ces hormones soutiennent non seulement la grossesse, mais aussi le bien-être émotionnel (elles ont un effet calmant, stabilisant, et augmentent les récepteurs de sérotonine).
Après l’accouchement :
• En 24 à 48 heures, ces hormones chutent drastiquement à des niveaux plus bas qu’avant la grossesse.
• Cette chute brutale crée un déséquilibre neurochimique dans le cerveau, particulièrement au niveau de la sérotonine, dopamine et GABA.
➡️ Résultat : vulnérabilité accrue à la dépression, à l’anxiété et à la fatigue extrême.
C’est comme un “sevrage hormonal”. Autres facteurs aggravants
• Carence en fer, zinc, magnésium, vitamine D, oméga-3
• Manque de sommeil
• Stress chronique et surcharge mentale
• Manque de soutien social ou conjugal
• Antécédents de dépression ou d’anxiété
• Hashimoto ou troubles thyroïdiens post-partum Approche médicale :
• Évaluation hormonale (œstrogène, progestérone, TSH, T3, T4, DHEA)
• Thérapie hormonale bio-identique (chez certaines femmes, sous supervision médicale)
• Antidépresseurs ou anxiolytiques temporaires si nécessaire
🔹 Approche naturelle :
• Oméga-3 (EPA/DHA) : soutient la sérotonine et réduit inflammation cérébrale
• Magnésium + Vitamine B6 : stabilise l’humeur
• Ashwagandha ou rhodiola : régule le cortisol et soutient la récupération
• Vitamine D + fer + zinc : essentiels à la neurotransmission
• Sommeil + alimentation riche en protéines + glucides lents : stabilisent l’insuline et la production de sérotonine.