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MCB Hypnose & Coaching, 1166 Rue saint-jacques, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC (2025)

12/13/2025

Le pouvoir m’a toujours fascinée. Pas un pouvoir écrasant, nourri par l’ego ou le contrôle, mais un pouvoir sain — celui des leaders naturels. Un pouvoir qui inspire, qui élève, qui crée de l’espace pour que les autres grandissent aussi. C’est avec cette posture que j’entame la lecture du livre POWER de Robert Greene et que je vous partage mes réflexions.✨

Loi #1 – Never Outshine the Master

Le vrai pouvoir ne consiste pas à briller plus fort que les autres,
mais à savoir quand, où et comment laisser émerger sa lumière.

Briller trop tôt peut flatter l’ego,
mais ça crée aussi de la résistance, de la jalousie et des blocages invisibles.
La patience, elle, construit quelque chose de durable.

Cette loi ne parle pas de se diminuer.
Elle parle de maîtrise intérieure, de timing et de lecture fine des dynamiques humaines.

Un exemple populaire parfait :
👉 50 Cent avec Eminem.
👉 Eminem avec Dr. Dre.

Ils n’ont pas cherché à écraser ou dépasser leur mentor.
Ils ont observé, appris, respecté la structure…
jusqu’au moment où leur puissance est devenue impossible à ignorer.

Les positions passent.
Les rôles changent.
Mais la compétence, la vision et la solidité intérieure demeurent.

Le vrai pouvoir n’a rien à prouver.
Il sait attendre.
Et il finit toujours par s’imposer, naturellement. 🖤🔥

10/15/2025

L’arbre qui avait voulu toucher le ciel

Il était une fois un arbre qui rêvait de lumière.
Depuis toujours, il avait senti au fond de ses racines qu’il était fait pour grandir plus haut..
Alors il s’est mis à pousser, à pousser, à pousser.
Il écoutait les oiseaux lui murmurer :

« Plus haut tu montes, plus tu seras libre. »

Alors il a cru.
Il a déployé ses branches vers le soleil, tendu tout ce qu’il avait.
Et effectivement, il a fini par le toucher un peu, ce ciel.
Ses feuilles brillaient, son tronc vibrait, son feu intérieur rayonnait.

Mais plus il montait, plus il sentait quelque chose se fragiliser.
Ses racines tiraient, sa base s’épuisait.
Il n’avait plus le temps de sentir la terre, ni la pluie, ni les saisons.
Il vivait dans l’ivresse de la hauteur — jusqu’à ce qu’un jour, une grande rafale vienne.
Et dans le vent, l’arbre a craqué. Pas pour tomber… pour se souvenir.

Il s’est souvenu que la lumière, on ne la trouve pas en fuyant la terre,
mais en la laissant circuler entre les racines et les branches.

Alors il a cessé de pousser.
Il a respiré.
Il a laissé ses racines reprendre contact avec le sol.
Et il a compris que son rôle n’était pas de toucher le ciel — mais de relier le ciel et la terre. 🌙

Aujourd’hui, il grandit encore.
Un pas vers le haut. Un pas vers le bas -l’intérieur.
Et il sait que, même si ses branches ne frôlent plus les nuages,
son ombre, elle, offre un abri à ceux qui cherchent à se reposer.

✨ Moralité :
Il y a des rêves qui nous font décoller, et d’autres qui nous font revenir à la vie.
Les deux sont nécessaires.
Mais à la fin, la vraie sagesse, c’est de savoir quand redescendre pour mieux s’enraciner.

10/13/2025

💥 Les 6 milieux où le burnout est glorifié comme une médaille

1️⃣ Restauration 🍳

Le mythe du chef invincible.
15 heures debout, pas de pause, pas le droit d’être malade.
“Un vrai cuistot, ça ne lâche pas.”
Non, un vrai humain, ça finit par s’effondrer.

2️⃣ Soins et services de santé 🏥

Ceux qui soignent les autres s’oublient eux-mêmes.
Manque de personnel, horaires impossibles, empathie en overdose.
Et quand ils tombent ?
On leur dit qu’ils n’étaient “pas assez solides”.

3️⃣ Technologie et startups 💻

Le culte du “grind”.
Dormir, c’est pour les faibles.
Travailler 80 heures, c’est être passionné.
Non : c’est être anesthésié.

4️⃣ Éducation 🎓

Profs, éducateurs, intervenants…
Toujours à colmater les brèches d’un système qui fuit.
Donner sans recevoir, aimer sans reconnaissance.
Et on s’étonne qu’ils craquent.

5️⃣ Corpo, ventes, finance 🏢

Objectifs, chiffres, “performance”.
On mesure la valeur humaine en KPI.
Le corps devient un outil, l’esprit un moteur.
Et quand la machine chauffe, on la remplace.

6️⃣ Art, coaching, bien-être 🎭

Les métiers du cœur.
On veut aider, inspirer, guérir.
Mais à force de tout donner, on s’oublie.
C’est le burnout invisible : celui du cœur. ❤️‍🔥

🌊 Le point commun ?

Ces milieux valorisent la dévotion au détriment de la santé.
On glorifie la douleur, on romantise l’épuisement.
Mais se briser pour son métier, c’est pas du courage : c’est une alarme.

Le vrai courage, c’est pas de tenir.
C’est d’oser dire : “J’arrête avant de me perdre.”

10/13/2025

🧠 Ce qu’on ne comprend pas, on le diabolise

Hier, le sujet de la santé mentale est sorti un peu par hasard. Et ce que j’ai entendu m’a frappée :
« Quelqu’un qui a fait un burnout ou une dépression, au travail, on va lui donner moins de responsabilités, par peur qu’il reparte en vrille. »

Je t’avoue que ça m’a rentrée dedans.
Parce que moi, dans ma tête, on est en 2025, pas en 1980.
Je pensais sincèrement qu’on était rendus plus loin que ça.

🩶 Ce qu’on ne comprend pas, on le diabolise

C’est le même mécanisme que le racisme :

Tu es différent de moi, donc je te rejette.
Tu me déranges, donc je t’étiquette.
Je ne comprends pas ta réalité, donc je la juge.

Mais au fond, on est tous humains.
Et c’est là que je trouve qu’on manque cruellement d’humanité :
diaboliser quelqu’un parce qu’il vit un trouble de santé mentale, c’est non seulement injuste, mais c’est aussi dangereux.
Parce que plus tu rejettes quelqu’un, plus tu creuses le trou dans lequel il tente de remonter.

⚡ On a peur de la fragilité

On préfère se convaincre que ça n’arrive qu’aux “faibles”.
Mais la vérité, c’est que se battre contre soi-même, ce n’est pas pour les faibles.
C’est pour les courageux.
Pour ceux qui, jour après jour, apprennent à dompter leur esprit, à faire la paix avec leurs pensées, à se relever malgré la fatigue, malgré le jugement.

Et c’est drôle, parce que ces gens-là, ce sont souvent les plus forts émotionnellement, les plus empathiques...

🌊 Moi, je choisis la transparence

J’ai vécu deux épuisements.
Et je ne m’en cacherai pas.
Parce que c’est pas une honte, c’est mon histoire.
Et s’il y a quelqu’un sur ma route professionnelle qui ose me traiter différemment à cause de ça…
Disons que le tsunami de vérité et de conscience qui l’attend risque d’être plus fort que prévu.

Ce qu’on ne comprend pas, on le diabolise.
Mais ce qu’on choisit de comprendre, on apprend à aimer.

Et c’est exactement ça, l’humanité. 💛

10/13/2025

Il faut être très fort et très courageux pour se remettre d’une dépression, d’un épuisement, ou de n’importe quel défi en santé mentale.

Parce que tu ne te bats pas seulement contre toi-même…
Tu te bats aussi contre les jugements de ceux qui ne comprennent pas.

Ceux qui se croient “normaux”, mais oublient qu’il n’y a pas de normalité, seulement des humains avec leurs forces, leurs limites et leurs tempêtes intérieures.

Parce que la vie fait en sorte qu’on n’a pas tous les mêmes départs.
Il y a des gens qui ont grandi dans la pauvreté.
Des gens qui ont vécu des traumas, des tragédies, parfois dès l’enfance.
Et ces blessures-là laissent des traces profondes, invisibles, qui marquent le reste d’une vie.

C’est facile de juger quand on est né dans la soie, quand on n’a jamais eu à se battre pour exister, quand la vie ne nous a pas mis à genoux dès le départ.
Mais tout le monde n’a pas les mêmes départs, ni les mêmes opportunités.
Alors avant de juger quelqu’un pour ses failles, il faut se rappeler qu’on ne connaît pas le poids qu’il porte.

Oui, c’est difficile.
Certains jours, tu avances d’un pas. D’autres, tu tiens juste debout.
Mais tu l’as fait. Tu continues.
Et ça, c’est une victoire immense et surtout une GRANDE preuve de ta force!

Tu es beaucoup plus fort(e) que tu ne le crois.
Ne laisse jamais personne te dire le contraire, ni te faire sentir “faible”.

Parce que pour moi, la vraie faiblesse, c’est de juger sans comprendre.
C’est de déshumaniser quelqu’un juste parce que ton niveau de compréhension est faible. 😉 (pun intended, jeu de mot intentionnel)

10/05/2025

🪞 Prise de conscience du jour
Pendant longtemps, j’ai cru qu’en me sacrifiant pour les autres — surtout ma famille — j’allais préserver l’harmonie. Mais je réalise que même quand je me plie en quatre pour faire plaisir, les conflits éclatent quand même.

Alors… pourquoi ne pas me respecter moi d’abord?
Pourquoi continuer à dire oui quand, au fond, je pense non?

C’est exactement ce que je travaille en ce moment avec ma thérapeute. Eh oui, même les thérapeutes ont besoin de consulter pour eux-mêmes. Parce qu’en développement personnel, on avance déjà beaucoup avec nos propres prises de conscience… mais accompagné, on va tellement plus loin. Comme le dit l’adage : Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. 🌱

👉 Et vous, est-ce que ça vous arrive de dire oui alors que vous pensez non?

09/29/2025

✨ Une cliente me racontait jadis, une conversation lourde qu’elle avait eue avec son conjoint. Le genre de discussion qu’on traîne parfois depuis des années, où chacun répète ses arguments et où rien ne change vraiment.

Cette fois-ci, pourtant, elle a choisi de faire les choses autrement.
Plutôt que de retomber dans son rôle habituel de « sauveuse » – donner des conseils, proposer des solutions, porter la charge pour deux – elle a mobilisé deux outils puissants :

🔹 La Communication NonViolente (CNV) : elle a parlé en “je”, exprimé ses ressentis, nommé ses besoins, sans attaquer.
🔹 L’Analyse Transactionnelle (AT) : elle a refusé de répondre à la posture d’« enfant dépendant » de son conjoint. Au lieu de se placer en « parent » qui guide et sermonne, elle est restée dans une posture d’adulte, ce qui a naturellement amené l’autre à se positionner en adulte aussi.

Résultat? La discussion a été inconfortable, oui. Mais elle s’est terminée sur une note de maturité et de reconnaissance. Son conjoint lui a dit :

« Je ne peux pas t’en vouloir. Je sais que tu fais ça pour qu’on s’améliore et pour qu’on ait une meilleure qualité de vie familiale. »

Cette cliente est sortie de la conversation fière d’elle : elle avait posé ses limites, brisé un cycle répétitif et surtout… elle s’était respectée.

💡 Ce que je retiens de cette histoire, c’est que changer de posture intérieure change la dynamique entière. En choisissant l’Adulte plutôt que le Parent sauveur, on redonne à l’autre sa responsabilité et on sort d’un jeu épuisant.

👉 Est-ce que ce sont des outils qui t’intéresseraient d’apprendre – la communication non-violente et l’analyse transactionnelle – dans un futur où je pourrais recommencer à travailler ?

09/27/2025

Une femme marcha un jour au cœur d’une forêt, guidée par un pressentiment qu’un trésor l’attendait, non pas fait d’or ni de pierres, mais de vérités intérieures. Elle cherchait à comprendre quels animaux totems résonnaient avec son âme.

Alors qu’elle avançait, un corbeau surgit dans le ciel. Ses ailes sombres coupaient la lumière en éclats mystérieux. Il tourna au-dessus d’elle et vint se poser sur une branche basse. Dans un souffle silencieux, il transmit son message :
« Écoute ton intuition. Les signes sont partout, dans les synchronicités et les ombres. L’invisible te parle, si tu oses l’entendre. »
La femme sentit son cœur vibrer. Oui, elle avait toujours perçu au-delà des apparences.

Plus loin, au détour d’un sentier, un loup apparut. Sa présence imposante fit battre son cœur plus vite, mais son regard était empli de sagesse. Il n’était pas seul : derrière lui se dessinait la silhouette d’une meute invisible, prête à la soutenir. Il posa ses yeux dans les siens et dit :
« Sois fidèle à ton instinct. Tu es libre comme moi, mais n’oublie pas l’importance du clan, de la loyauté et du courage. Tu n’es jamais seule. »
La femme sentit une force nouvelle monter en elle, celle de l’instinct brut et de l’appartenance.

La forêt s’ouvrit ensuite sur une plaine dorée qui se transforma en savane infinie. Là, avançant avec une lenteur majestueuse, se dressait un éléphant. Chacun de ses pas faisait vibrer la terre comme un tambour sacré. Son regard profond, ancien comme le monde, la traversa. Et il lui transmit :
« Avance doucement, mais avance toujours. Ta puissance est dans ton calme, ta mémoire est un trésor, et ton chemin est solide. La lenteur n’est pas une faiblesse, elle est ta plus grande force. »

Alors la femme comprit.
Ces trois animaux n’étaient pas seulement des rencontres… ils étaient des miroirs de son âme.
Le corbeau lui donnait les ailes de l’intuition,
le loup, la force de l’instinct et des liens,
et l’éléphant, l’ancrage sacré dans le présent.

Elle sortit de la forêt, guidée par cette trinité, sachant que chaque pas désormais serait accompagné de leurs voix.

09/20/2025

✨ Hier, j’ai vécu une expérience TRANSFORMATRICE lors des méditations guidées par Bernard Werber.
Ces voyages intérieurs m’ont amenée à revisiter mon enfance, à rencontrer mon inconscient et même à plonger dans une vie antérieure… Celle de Samira K, une pionnière du féminin libre et inspirant.

En moins de 24h, tout a pris sens :
– les synchronicités avec mon parcours,
– mes attirances pour l’Égypte et le Moyen-Orient,
– un tirage d’Oracle d’il y a quelques années,
– et même le livre La prophétie des abeilles que j’ai acheté sans savoir à quel point il me parlerait.

Je comprends aujourd’hui qu’au-delà de mes choix professionnels, ma mission d’âme est claire : incarner la liberté, la joie et transmettre pour inspirer.
Et pour honorer ce moment, j’ai écrit cette déclaration :

✨ Déclaration de Mission d’Âme

Je reconnais aujourd’hui le fil qui traverse mes vies, mes choix et mes élans.
Je comprends que ma mission n’est pas conditionnée par ce que je fais pour gagner ma vie.
Ma mission vit en moi, elle respire à travers chaque mot, chaque rencontre, chaque espace que je crée.

Je choisis, dans cette vie, d’incarner la liberté et le bonheur que je mérite.
Je choisis de mettre mon énergie au service de la guérison du féminin blessé.
Je choisis de transmettre mon savoir, ma voix, ma présence, pour inspirer les autres à se réapproprier leur pouvoir.

Je reprends ma flamme.
Je reprends ma souveraineté.
Je continue le travail de celles qui m’ont précédée, à ma façon, dans mon époque.

Je suis libre.
Je suis heureuse.
Et j’inspire la liberté et le bonheur autour de moi.

🌹 Et toi, as-tu déjà vécu une expérience de ce genre, où tout s’aligne soudainement et te rappelle ton chemin ?

09/17/2025

✨ Aujourd’hui, une grande page se tourne pour moi. J’ai officiellement envoyé ma demande de radiation de mon entreprise de coaching et pris rendez-vous pour fermer mon compte bancaire d’entreprise.

Je ne te cacherai pas que ça me serre le cœur. C’est un vrai deuil. Deux ans à tenir bon, à y croire de toutes mes forces, à donner corps et âme dans ce rêve. Mais après deux burn-out, j’ai dû me rendre à l’évidence : l’entrepreneuriat n’est pas mon chemin. Et c’est correct. Accepter cette vérité, c’est aussi une forme de victoire. 🌿

Cette décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Elle a été longuement réfléchie, mûrie, pesée et repesée. J’ai mis tout mon cœur dans ce projet, et aujourd’hui, je choisis de l’honorer en le laissant partir.

À partir de maintenant :
🚪 Mon groupe Facebook sera fermé.
🕊️ Seule ma page restera en ligne, mais sans marketing, sans infolettre, sans chaîne YouTube.
✨ Plus de lourdeur, seulement du contenu léger, spontané, partagé sans pression ni obligation.

Je choisis de mettre ma santé en premier. De me donner le temps de guérir. De me rappeler que ma valeur ne se mesure pas en nombre de clients, de likes ou de réussites visibles.

Et même si j’arrête la course f***e, je garde l’essence : je continuerai d’offrir mes services, à mon rythme, à celles et ceux qui en ressentent l’appel. Parce qu’accompagner, transmettre, aider… ça fait partie de moi.

🌌 Je referme ce chapitre avec tristesse mais aussi avec fierté. Parce que j’ai essayé. Parce que j’ai donné le meilleur de moi. Parce qu’aujourd’hui, je choisis la vie, la guérison, et la liberté d’être autrement.

09/17/2025

La Victimisation : un rôle qui étouffe les vraies relations

La victimisation, ce n’est pas juste une mauvaise passe ou un moment de découragement. C’est un mode de fonctionnement bien ancré, souvent inconscient, qui s’installe dans nos relations comme une ombre persistante… et qui finit par tout brouiller. Elle agit comme une vitre sale entre soi et les autres : plus on essaie de créer du lien, plus tout paraît terne et déformé.

🎭 Comment la reconnaître sans juger ?

Pas besoin d’être psy ou d’avoir une boule de cristal. Le discours de la Victime revient souvent aux mêmes refrains :

« Pourquoi ça m’arrive toujours à moi ? »

« Ce n’est pas de ma faute… »

« Oui mais… »

« Tout est contre moi, la vie, la météo, les autres… »

Et le corps en dit autant que les mots : soupirs, épaules affaissées, airs de résignation, comme si chaque geste était trop lourd à porter.

Pourquoi ce rôle ?

On ne naît pas Victime, on l’apprend. Souvent dans des contextes familiaux où l’amour, l’écoute ou la sécurité manquaient. On en vient à croire que souffrir ou se plaindre attire enfin l’attention, peut-être même un peu d’affection. Alors ce rôle devient une stratégie de survie… mais qui finit par coûter cher.

Derrière la Victime se cachent des peurs profondes : peur d’échouer, d’être rejeté, d’être abandonné. Résultat : culpabilité, honte, et un sentiment constant d’impuissance.

Le piège

Le problème, c’est que ce rôle bloque l’accès à sa propre puissance. On remet le volant de notre vie aux autres : partenaires, proches, collègues… Comme si le monde entier décidait pour nous. On attire la pitié, mais on éloigne la véritable intimité. Car derrière la plainte se cache souvent une accusation déguisée : « Si je souffre, c’est à cause de toi. »

La sortie

Reconnaître ce rôle en soi, ce n’est pas se condamner, c’est s’ouvrir à la liberté. C’est dire : « Et si je reprenais mes clés ? »
C’est accepter d’être imparfait mais responsable. De laisser tomber le costume trop serré de la Victime pour choisir une version plus authentique de soi.

Parce qu’au fond, la vie est déjà pleine de défis réels. Alors pourquoi se rejouer une tragédie inutile ? On mérite mieux qu’un rôle de martyre. On mérite une vie où l’on choisit, où l’on agit, où l’on crée des relations sincères.

09/11/2025

🌌 La clairière du présent

Il était une fois un sentier de forêt, étroit et couvert d’ombres.
Les arbres s’entremêlaient si densément que la lumière avait l’air d’avoir disparu. Chaque pas résonnait dans un silence pesant, et celui qui marchait sur ce chemin avait l’impression que le bout de la route était encore très, très loin.

Il avançait, le regard fixé droit devant, comme s’il espérait qu’au terme du chemin, enfin, il trouverait un peu de clarté. « Si je continue, si je tiens bon, peut-être qu’au bout il y aura la lumière », pensait-il, parfois découragé.

Mais voilà : à force de fixer l’horizon invisible, il ne vit pas d’abord ce qui se passait autour de lui. Car au détour d’un pas, sans prévenir, les branches s’écartèrent légèrement, et un rayon éclata, puissant, éclaboussant la forêt d’une clarté soudaine.

Ce n’était pas la fin du chemin. Ce n’était pas le but.
C’était juste… l’instant présent.

Et dans cet instant, il comprit : la lumière n’est pas toujours au bout. Elle ne se cache pas uniquement dans les promesses lointaines ou les lendemains idéalisés. Parfois, elle surgit au milieu du chemin, là où on ne s’y attend pas. Elle se dévoile dans une brèche, un souffle, une ouverture minuscule, mais suffisante pour réchauffer le cœur.

Alors il leva les yeux. Les feuilles, teintées d’or par la clarté, semblaient danser pour lui. Le silence, autrefois oppressant, vibrait maintenant comme une mélodie discrète.
Il réalisa que la lumière n’était pas quelque chose à atteindre, mais quelque chose à accueillir, ici, maintenant, à chaque pas.

Et depuis ce jour, il marcha différemment : non plus pressé de trouver la fin, mais attentif à laisser la lumière le surprendre à chaque détour.

✨ Essence même :
La clarté ne se trouve pas seulement au bout du chemin, elle peut surgir dans le présent, dans l’inattendu, si nous acceptons de lever les yeux et d’être disponibles pour la recevoir.

MCB Hypnose & Coaching

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