Lise Lefebvre ND.A. - Naturopathe

05/17/2020

Voici la recette de cretons végé que m’a donnée Suzanne Dubé de De Germe en pousse.
Mesurer 1 tasse de graines de tournesol et faire tremper 12 à 16 heures.
Au mélangeur, ajouter 2 carottes râpées, 2 branches de céleri, jus de 1/2 citron, 3 à 4 gousses d’ail, 1/2 oignon, 2 c thé de miso, 1 c thé de Bragg, sel, poivre au goût et un soupçon de Cayenne. Mélanger le tout jusqu’à consistance de creton.
Bon appétit !

10/17/2019

Chers amis FB,
Suggestion de documentaires sur les bénéfices de l’alimentation à base de plantes:
The Game Changers et Forks over Knives. Tous deux avec sous-titres français.
Ils sont présentement sur Netflix.
Bon visionnement!

04/18/2018

Le syndrome du côlon irritable

Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble fonctionnel du gros intestin caractérisé par une perturbation de la vitesse de passage des aliments. Ceci entraîne des douleurs au ventre, parfois très intenses. Ce syndrome est caractérisé par de la constipation ou de la diarrhée ou les deux en alternance. Lorsque les contractions des muscles intestinaux sont trop fortes et rapides, il y a un manque d’absorption de l’eau par le côlon, d’où une diarrhée. Quand les contractions sont faibles et lentes, le côlon absorbe trop d’eau et il s’en suit de la constipation.

Les autres symptômes typiques associés aux maux de ventre sont : crampes à l’estomac, ballonnements et sécrétion de mucus dans les selles.
Dans la plupart des cas, les symptômes sont soulagés après être allé à la selle, mais il peut y avoir un sentiment que le côlon ne se soit pas complètement vidé.

Plusieurs causes sont documentées : changements hormonaux chez la femme, avoir eu une infection gastro-intestinale, taux anormal de sérotonine, perturbation de la flore intestinale, intolérances alimentaires, la génétique.
Ce syndrome comprend également un élément psychologique (anxiété, dépression) et le stress augmente les symptômes.

Que faire?

1. Augmenter les fibres, mais préférez les fibres solubles qui sont plus douces pour l’intestin que les fibres insolubles.

2. Éliminer les aliments pour lesquels vous seriez intolérants. Il peut s’agir des produits laitiers, du gluten, des œufs, du maïs, du soja. Il faut alors procéder à une véritable enquête en arrêtant tous ces aliments pendant 1 mois, puis les réintroduire un à la fois, à raison d’un aliment par deux semaines. Évidemment d’autres aliments peuvent être en cause. Des tests d’intolérances alimentaires sont d’un grand secours, afin de trouver toute autre intolérance, selon le cas.

3. Les sucres raffinés et les mauvais gras aggravent les symptômes. Le café, le chocolat, l’alcool, les épices fortes, les sulfites, la carragénine, l’aspartame et le monosodium glutamate irritent l’intestin. Il est préférable de les éviter.

4. Il est important de boire suffisamment d’eau (30 ml par kilo de poids).

5. En tout état de cause, il est important de penser à faciliter sa digestion. Bien mastiquer ses aliments et n’avaler que lorsque ceux-ci ont la consistance d’une purée pour bébé; manger de petites quantités à la fois dans le calme et à heures fixes; déposer sa fourchette après chaque bouchée et respirer profondément font partie des bonnes habitudes à adopter lors des repas.

6. Opter pour de meilleures habitudes de vie. Gérer les émotions et le niveau de stress quotidien, faire de l’exercice régulièrement, s’assurer d’un sommeil adéquat et penser positivement. Concernant la gestion du stress, l'hypnothérapie, la méditation, le yoga et autres techniques de relaxation vous seront d’un grand secours.

7. Certains médicaments causent des diarrhées. Vérifiez auprès de votre pharmacien si vos médicaments occasionnent de tels effets secondaires.

Supplémentation :

Pour diminuer les ballonnements, l’huile essentielle de menthe poivrée en capsules entériques ou le charbon activé aideront à relâcher les tensions abdominales.

Pour une bonne flore intestinale et améliorer les symptômes, les probiotiques de type lactobacillus acidophilus sont très utiles.

Pour apaiser les états nerveux, la scutellaire en teinture mère, le macérat de bourgeons de tilia tomentosa ou le L-tryptophane sont très efficaces. Il est préférable toutefois de demander conseil à un(e) naturopathe, surtout si vous prenez des médicaments.

Finalement et selon le cas, il est important de calmer l’inflammation et réparer la muqueuse intestinale. Plusieurs avenues sont disponibles en naturopathie. On peut penser à la L-glutamine, au curcuma, au boswelia, à l’airelle ou à l’aulne glutineux en gemmo thérapie. Encore une fois, consultez un(e) naturopathe si vous prenez des médicaments.

L'argile verte apaise les petites inflammations et reminéralise. Faire tremper une cuillère à thé d’argile verte dans un verre d’eau toute la nuit et boire seulement l’eau le lendemain matin. Attention, pas de métal lors de la manipulation de l’argile (cuillère en bois, bols de verre).

Lise Lefebvre, ND.A.

07/28/2017

J'aurai le grand plaisir de participer en tant que conférencière à ce magnifique séjour d'alimentation vivante et de relaxation au centre Kio-O de Ste-Lucie-des-Laurentides. Si le cœur vous en dit, c'est du 20 au 25 août prochain. Vous pouvez écourter votre séjour à 3 jours 2 nuits. Au plaisir de vous y rencontrer.

04/09/2017

ATTCHOUMMM!

Êtes-vous aux prises avec des allergies saisonnières, tel le rhume des foins?
Bientôt, on l’espère, une température plus douce viendra nous rendre visite et le pollen des arbres se promènera allègrement dans l’air. Alors que la majorité des personnes se réjouissent, cette période peut devenir un véritable cauchemar pour les personnes allergiques, car leurs muqueuses deviendront irritées, amenant congestion et inflammation du nez, des sinus et des yeux.

Comment se soigner naturellement:

Au niveau de l’alimentation, augmentez la consommation de fruits et légumes crus, ainsi que de germinations et diminuer les aliments producteurs de toxines comme les viandes, les fritures, les aliments à base de farines blanches, ainsi que les sucres raffinés.

Afin de contrer le processus inflammatoire, se supplémenter en Omega 3 (1 à 2 grammes par jour selon votre alimentation) et/ou manger plus de poissons gras (saumon, maquereau, sardine), de graines de chia ou de chanvre, d’huile de lin ou de chanvre, ainsi que des noix de Grenoble trempées 5 heures, de la mâche et des œufs de poules nourries au lin.
Finalement, afin d’accélérer le rétablissement prendre 5 gouttes 3 fois par jour, à jeûn, de G-1 All-Gem de la compagnie Helbal Gem. Il s’agit d’un remède à base de bourgeons de cassis et romarin qui rééquilibre le terrain allergique, maintient la vitalité, stimule les forces de défense et procure un soulagement rapide. Vous pouvez commencer le traitement immédiatement, surtout si vous vous sentez fatigués, afin de prévenir ou atténuer vos symptômes. À prendre pendant 1 à 2 mois selon la gravité des symptômes.

Lise Lefebvre, ND.A.
www.liselefebvrend.com

01/28/2017

Santé de la thyroïde
La glande thyroïde est située à la base du cou, juste sous la pomme d’Adam. Elle est constituée de deux lobes réunis par une portion rétrécie ce qui lui donne l’aspect d’un papillon. La thyroïde sécrète des hormones indispensables à la santé. C’est le moteur des activités métaboliques dans une vaste majorité des tissus de l’organisme. En effet, elle a un rôle important dans la production de l’énergie des cellules (ATP). Entre autres, elle stimule la consommation d’oxygène, régule la température du coprs et intervient dans le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides.

Les hormones thyroïdiennes sont la T4, T3 et calcitonine (intervenant dans le métabolisme du calcium). L’hormone T4 se transforme en T3 en majeur partie dans le foie, mais aussi dans l’intestin. On comprend rapidement qu’il est essentiel que ces organes fonctionnent adéquatement afin d’obtenir une T3 efficace. Tout problème de foie paresseux, d’intestin perméable ou irritable et de flore intestinale inadéquate compromet la bonne production d’hormones thyroïdiennes. Deux minéraux sont également essentiels à cette conversion, le sélénium et le zinc.

L’hopothyroïdie consiste en un ralentissement des fonctions de la thyroïde et l’hyperthyroïdie en une accélération de ces fonctions. Le mauvais fonctionnement de la thyroïde, que ce soit l’hypothyroïdie ou hyperthyroïdie, amènent des symptômes particuliers :

Hypothyroïdie : Fatigue extrême, léthargie, manque d’énergie et d’endurance, de motivation, perte de mémoire, difficulté de concentration, sensation de brouillard au cerveau (brain fog), dépression, changement d’humeur, perte auditive, transit digestif lent, prise de poids, ralentissement du rythme cardiaque, insomnie, ongles striés et cassants, douleurs musculaires ou articulaires. Les signes extérieurs sont : sourcils et cheveux clairsemés, extrémités froides, visage gonflé surtout autour des yeux, hypertrophie de la langue (marques de dents sur le pourtour), regard terne, voix enrouée.

Hyperthyroïdie : Essoufflement, nervosité, difficulté à dormir, fatigue, démangeaisons dans les membres, palpitations cardiaques, transit digestif rapide, perte de poids. Les signes extérieurs sont : yeux exorbités, nausées, vomissements, peau moite, goitre, accélération du rythme cardiaque, tremblement des mains.

Comment remédier à la situation :

Tel que mentionné plus haut le foie et les intestins doivent fonctionner de façon optimale. Consultez un professionnel de la santé si ce n’est pas le cas.

L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde pour la synthèse des hormones. Une carence en iode amène un fonctionnement ralenti et éventuellement un goitre (grossissement anormal de la glande thyroïde). La L-thyrosine est aussi essentielle pour la production d’hormones thyroïdienne, car elle se lie à l’iode pour produire les hormones thyroïdiennes. Si l’apport en protéines est adéquat, le corps produira normale la L-thyrosine.
Les minéraux comme le zinc et le sélénium sont essentiels au métabolisme normal des hormones thyroïdiennes. En cas d’hypothyroïdie, le niveau du zinc est généralement bas, mais plutôt haut dans le cas de l’hyperthyroïdie. Le magnésium et l’acide folique sont aussi impliqués dans la fonction thyroïdienne. Les sources alimentaires de ces minéraux sont mentionnées plus bas.

- L’alimentation

L’alimentation joue un rôle important dans les pathologies de la thyroïde. Il faut éviter de consommer trop de calories et de produits raffinés (tous les bonbons et pâtisseries), les fritures, l’alcool et les excitants comme le café, le thé, le cacao et le tabac.

Pour s’assurer d’un apport d’iode adéquat, favoriser l’oignon, l’ail, les huîtres et les produits de la mer (comme les crustacés et les algues), l’asperge, les champignons, les courgettes, les épinards, fèves de lima, graines de sésame et les poissons d’eau douce.
A noter, les composés dits goitrogènes retrouvés dans certains aliments crus : chou, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli, rutabaga, patates douces, arachides et millet, interfèrent avec l’iode dans la production d’hormones thyroïdiennes. Il est préférable de les blanchir légèrement ce qui aura pour effet d’inhiber les isothiocyanates. Il est également conseillé de limiter la consommation de produits à base de soja.

Les graines de citrouilles sont riches en zinc, en thyrosine et en sélénium. Les algues sont une excellente source d’iode et de minéraux. Les œufs sont une bonne source de zinc, fer et acide folique.

Pour l’apport en magnésium, l’avocat, les amandes, les algues, les céréales à grains entiers, la banane, les figues, les fruits de mer, les légumes verts foncés, les noix, les poissons, la pomme et les viandes. Quant à l’acide folique, on le retrouve dans l’avocat, la betterave, le foie, le germe de blé, les graines de sésame, les légumes verts feuillus, les légumineuses, la levure alimentaire et les œufs.

Dans les cas d’hyperthyroïdie, il faudra évidemment limiter la consommation d’iode. Évitez aussi les aliments très salés. Il est important de s’assurer d’un bon apport de calcium et magnésium, car l’hyperthyroïdie contribue à appauvrir les os en minéraux. Éviter aussi le café, les boissons énergisantes, les boissons gazeuses et le chocolat qui sont stimulants. .

- Environnement

Au niveau environnemental, il faut savoir que les métaux lourds qui entrent par voie buccale ont tendance à se fixer sur la thyroïde, déclenchant ainsi une réaction immunitaire qui peut dérégler la thyroïde. Il faut donc éviter l’apport de toxines environnementales, porter un masque lors de travaux impliquant des produits chimiques et des matériaux neufs et avoir recours à une détox naturelle de métaux lourds, si une intoxication est confirmée.

L’iode fait partie de la famille des halogènes qui inclut également le fluor, le brome et le chlore. Tel que mentionné par Dr. Lawrence Wilson dans son article ‘Iodine, a critical nutrient’, les halogènes compétitionnent entre eux sur les récepteurs cellulaires compromettant l’absorption et l’utilisation de l’iode par la glande thyroïde. Cela s’explique par le fait que ces éléments se ressemblent au niveau atomique et peuvent ainsi se remplacer les uns les autres sur les récepteurs. Selon l’article, une supplémentation en iode amène l’excrétion de brome dans les urines. Ceci illustre bien le phénomène. Voici quelques sources d’halogènes qui se retrouvent dans l’environnement :
brome : Gatorade, Mountain Dew, substances anti-feu, piscines, pesticides; chlorine : eau; fluor : eau, pâte à dents.

Finalement, une thyroïde en santé implique nécessairement des glandes surrénales qui produisent un travail adéquat. Quand les surrénales sont fatiguées suite à un stress prolongé, la thyroïde a tendance à diminuer son rythme. Ceci est dû en partie par le fait que le stress et l’excès de cortisol font baisser le niveau d’iode et inhibent les enzymes qui transforment la T4 en T3. Il est donc important de bien gérer son stress. Au besoin, ayez recours à des techniques de relaxation comme le massage, la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga, la marche en forêt, etc.

Veuillez à vous reposer. Une bonne nuit de sommeil de 8 heures et au besoin une sieste de 20 minutes en après-midi vous permettra de mieux récupérer.

Il est très important de pratiquer tous les jours une certaine forme d’exercice dans les cas d’hypothyroïdie, car l’exercice soutenu stimule la glande thyroïde. Dans le cas d’une hyperthyroïdie, il est recommandé de pratiquer des sports à intensité modérée.

Lise Lefebvre, ND.A.

01/01/2017

Diabète de type II
Également appelé diabète de la maturité, le diabète non-insulino-dépendant se caractérise par une insuffisance d’insuline et/ou par une anomalie des récepteurs d’insuline. Dans les deux cas, le glucose circule dans le sang, sans pouvoir entrer dans les cellules.
Deux organes entrent alors en jeu afin d’éliminer ce glucose circulant :
1e : le foie convertit le glucose en gras qui sera déposé dans les cellules adipeuses. L’obésité est souvent le lot de ces diabétiques. 2e : les reins aident à débarrasser le corps de ce glucose en le laissant passer dans l’urine. Ce phénomène est d’ailleurs à l’origine du mot « diabète »; il signifie « passer au travers » en grec.
Les symptômes les plus fréquents du diabète sont : des urines fréquentes et une soif excessive; de la fatigue et de l’irritabilité; une faim importante surtout pour le sucre; des infections de la peau, des gencives et voies urinaires; une vue embrouillée; des douleurs aux jambes, pieds, doigts; une plaie qui guérit mal; le moindre coup cause une ecchymose; des démangeaisons; de la somnolence et la candidose. À noter, l’apparition de plus de 4 acrochordons sur la peau peuvent être un signe de début de diabète.
Les complications sont multiples et sérieuses : Les maladies cardio-vasculaires (athérosclérose, ACV, crises cardiaques, hypertension), gangrène, cataractes, cécité, problèmes rénaux et infections de la peau, pour ne nommer que les principales.

Quelles sont les solutions? Le diabète de type II est relié au mode de vie. C’est une maladie liée à l’encrassage cellulaire. Des correctifs alimentaires et l’exercice quotidien sont donc les deux principales choses à intégrer.

Au niveau de l’alimentation, on recherchera une diète riche en glucides complexes et en fibres qui apporteront une énergie régulière. Il s’agit ici surtout des céréales entières, de légumes et de légumineuses. Mangez abondamment de légumes riches en vitamines et minéraux et évitez les produits raffinés et les gras saturés. Consultez la diète hypo-toxique de Dre Jacqueline Lagacé, Ph.D. basée sur le régime du Dr. Jean Seignalet, clinicien, biologiste et chercheur qui a traité de nombreux cas de maladies chroniques et dégénératives au cours des années ’80 et ‘90 par un retour à l’alimentation ancestrale.
Votre assiette comprendra 15% à 25% de protéine, 50% à 60% de glucides lents (légumes, grains entiers, légumineuses) et 15% à 20% de bons gras (poissons et huiles de poisson, de lin, d’olive ou de noix). Les aliments riches en vitamine E (céréales à grains entiers, crevettes, huiles de première pression, légumes verts foncés, noix et graines, saumon, thym), en chrome (algues, céréales à grains entiers, champignons, levure de bière, œufs, foie de veau, poulet) et en magnésium (algues, avocat, chlorophylle, noix, poissons) améliorent la réponse à l’insuline. Aussi, l’ail, l’oignon et la spiruline aident à abaisser la glycémie. L’effet anti-inflammatoire et protecteur des artères des oméga-3 aideront à vous maintenir en bonne santé. Incorporez le hareng, le maquereau, les sardines, le saumon, la truite ainsi que les huiles de lin, de noix, les noix de Grenoble et les graines de lin, de chanvre et le chia) tous riches en omega-3 à votre alimentation.

Au niveau de l’exercice, faire 30 minutes d’exercice intense par jour est une nécessité, car l’exercice vigoureux abaisse le besoin en insuline, aide à perdre des gras et à augmenter la masse musculaire, grande consommatrice d’énergie.

Finalement, ne prenez pas de suppléments sans l’avis d’un spécialiste. Certaines vitamines, prises en excès, (vit. B et C) peuvent inactiver l’insuline.

Lise Lefebvre, ND.A.

09/23/2016

Journée portes ouvertes à Ottima de St-Jérôme demain.
Conférences gratuites et rencontres avec les thérapeutes.
Je donne une conférence sur l'équilibre acido-basique à 10:00.
Je vous invite à venir me rencontrer dans mes nouveaux locaux (suite 168). Au plaisir!

03/08/2016

https://youtu.be/70Xg0cclf5Q
J'aime beaucoup ce documentaire d'Anthony Chene. Je le partage avec plaisir. Bonne audition!

« Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer. » (Henry Ford) « Vous êtes maître de votre vie, et qu’importe votre prison, vou...

01/27/2016

L’eczéma
80% des cas d'eczéma sont dus à des réactions allergiques (alimentation, environnement). Lors d’une réaction allergique, des globules blancs de notre système immunitaire sont activés et libèrent des substances qui causent de l’inflammation, de la rougeur et des démangeaisons (dont l’histamine). Le stress est souvent un élément déclencheur de l’eczéma.

Lors d’eczéma, il faut se livrer à une véritable enquête afin d'en trouver la cause.
Dans l’environnement, divers éléments peuvent être impliqués : savons, détergents, laine, certains tissus, bijoux, cosmétiques, teintures, produits pour les cheveux, gants de latex. Des températures extrêmes et l’eau chlorée peuvent également être en cause.

L’eczéma peut être déclenché par un déficit métabolique (déficience en HCL dans l’estomac), une déficience d’acides gras (oméga 3), un excès de gras saturés ou trans.

Plusieurs aliments sont montrés du doigt : les produits laitiers, les sucres, les aliments raffinés, les pâtisseries, les boissons gazeuses, les aliments épicés, les fritures, les sauces grasses, les fruits séchés, les arachides, la tomate, le vinaigre, les marinades, les fruits citrins, les huîtres et les crevettes.

A noter que l’eczéma fait partie des nombreux symptômes d’une intolérance au gluten.

L’eczéma étant une réaction immunitaire, il est recommandé d’éliminer les aliments qui libèrent beaucoup d’histamine. Ce sont les aliments fermentés pour la plupart ou qui ont subi une maturation ou un long stockage. On parle de boissons alcoolisées (vin rouge, certaines bières, saké); les fromages vieillis; les saucissons; certains poissons et fruits de mer; la levure, le café, la poudre de cacao, le chocolat; les produits à base de soja, la farine de blé, les choucroutes et légumes marinés et certains fruits : fraises, framboises, kiwi, poires, bananes, agrumes, ananas et toutes sortes de noix. Les exhausteurs de goûts (glutamate monosodique) et les colorants sont à éviter.

Pour trouver les aliments qui pourraient vous causer cette réaction allergique, il faudra éliminer tous les aliments qui pourraient être en cause selon vous et les réintroduire, un à la fois, à raison d’un par 10 jours. On commence toujours par l’arrêt des produits laitiers. Des tests d’intolérance alimentaires peuvent être passés, afin de trouver rapidement le ou les coupables.

Finalement, évitez les vêtements à texture rude ou qui ne permettent pas à la peau de respirer. Lavez les vêtements avec du savon doux et bien rincer. Éviter tout produit chimique sur la peau.

Je recommande également de :
Renforcer le système immunitaire avec des probiotiques;
Nettoyer les reins et les intestins au besoin (consultez votre naturopathe à ce sujet);
Augmenter les aliments riches en vitamines A (carottes, courges, pissenlit, algues, mangues, abricots), complexe B (grains entiers, légumineuses, légumes verts), C (poivrons, choux, brocolis, choux de Bruxelles, bok choy), E (noix, germe de blé, avocat), zinc (légumineuses, tofu, germe de blé, noix, graines de citrouille).
S’assurer d’une alimentation équilibrée en acide-base (voir mon article sur le sujet);
Augmenter l’apport de légumes verts, d’oignons, d’ail et de pousses;
Manger des poissons gras 2 fois semaine;
Manger 10 ml de graines de lin, de citrouille ou de noix de Grenoble par jour;
Prendre 15 ml d’huile d’onagre et de lin par jour;
A défaut d’augmenter les poissons gras et les huiles riches en oméga 3 (lin), prendre des suppléments d’oméga 3;
Manger des céréales à grains entiers et du pain au levain (et non à levures).

Diminuer les facteurs de stress;
Faire de la méditation, de la relaxation ou des marches extérieures si vous vous sentez stressé;
Faire 20 à 30 minutes d’aérobie par jour, si possible;
Boire 1 ½ à 2 litres d’eau de source par jour (éviter l’eau du robinet qui est trop chlorée);
Prendre 2 tisanes dépuratives par jour (pissenlit et/ou de trèfle rouge).
Se faire des cataplasmes d’argile verte sur la région affectée (30min à 1heure, 2 à 3 fois par jour);
Certaines crèmes à base d’avoine colloïdale, de vitamine E et de vitamines B sont efficaces.

Au besoin, l’un ou l’autre de ces suppléments pourront être recommandés, selon votre état : magnésium, zinc, sélénium, vitamines du complexe B, vitamines E ou C, enzymes digestives.

Lise Lefebvre, ND.A.
www.liselefebvrend.com

11/19/2015

Veronique Pierre de Yoga Laurentides nous parle de sa démarche naturopathique.

http://www.liselefebvrend.com/
(450) 745-1516

07/05/2015

Petits trucs pour maigrir

Assurez-vous que votre assiette est composée pour la moitié de légumes, pour le quart d’une protéine et pour l’autre quart d’un féculent entier (riz brun entier, quinoa, etc). N’oubliez pas, la patate est un légume considéré comme un féculent en raison de sa richesse en amidon.
Manger dans une plus petite assiette permet de réduire les portions.

Il faut éviter à tout prix les aliments raffinés, particulièrement les aliments à base de farines blanches et composés de sucres (pâtisseries, pâtes blanches, pain blanc) qui sont très engraissants et génèrent des pics glycémiques amenant énergie puis grande fatigue. Optez pour des grains entiers, l’avoine au déjeuner et les pâtes de sarrasin, quinoa ou riz brun qui sont des sucres lents et qui garderont votre glycémie stable et éviteront les fringales.

Faites de l’exercice. Trouvez-vous une activité physique que vous aimez et créez une habitude, ex. mardi, jeudi, dimanche à telle heure. Se joindre à un groupe ou avoir un entraîneur aident à garder la motivation. Vous aimez les chiens? Un chien vous fera faire deux bonnes marches par jour et vous permettra de perdre jusqu’à 7kg par année. On n’y échappe pas : pour maigrir, il faut dépenser plus de calories qu’en ingurgiter.

Ne pas manger en faisant une autre activité comme télévision, radio, iPad. Votre esprit occupé ne réalise pas qu’il est en train d’avaler des calories. De plus, une émission provoquant stress ou émotion entraîne une mauvaise absorption des nutriments. Manger dans le calme assurera une bonne sécrétion d’enzymes et d’acide chlorhydrique.

Mangez une entrée 15 minutes avant le repas principal (crudités, petite salade, avocat, artichaut, demi-pamplemousse) vous permettra de commencer le sentiment de satiété avant votre repas principal et vous mangerez moins. On mange beaucoup plus en ingurgitant notre repas rapidement, car le sentiment de satiété arrive environ 15 à 20 minutes après la première bouchée.

Mastiquez votre nourriture jusqu’à ce qu’elle ait la consistance de nourriture pour bébé. Mastiquer convenablement avant d’avaler facilite la digestion. De plus, vous mangerez plus lentement et atteindrez votre sentiment de satiété pendant le repas, évitant ainsi de manger trop ou pire, d’avoir envie de dessert. N’oubliez pas, l’estomac n’a pas de dents!

Prenez une collation de protéines (noix, amandes, noisettes, shake de poudre de protéines végétales germées) en avant-midi et en après-midi, afin d’éviter d’avoir trop faim et de vous ruer sur des collations sucrées ou salées. Préférablement, faites tremper vos oléagineux environ 5 heures avant de les manger, cela facilitera leur assimilation. Ils doivent obligatoirement être consommés ‘nature’ (non rôtis, non blanchis, non salés, ni sucrés).

Assurez-vous de 8 heures de sommeil par nuit. Le manque de sommeil épuise les cellules et celles-ci libèrent moins bien l’énergie. Aussi, le manque de sommeil engendre une activation du cortisol (hormone du stress) qui bloque la combustion des graisses et augmente le niveau de glycémie dans le sang.

Trouvez-vous une technique de gestion du stress qui vous plaira (méditation, respirations profondes, yoga, cohérence cardiaque). Ceci vous aidera à vous centrer, à mieux réagir lors de fringales et ainsi gérer vos mauvaises habitudes alimentaires.

Petite pensée : ‘Je ne suis pas le produit des circonstances. Je suis le produit de mes décisions’ – Stephen Covey.

Lise Lefebvre N.D.
www.liselefebvrend.com

Référence: www.passeportsante.net

07/03/2015

Je rote! Pire, j’ai du reflux.
Vous rotez après un repas? Pire, vous avez un goût amer dans la bouche, des régurgitations, ou vous sentez une vive brûlure remontant derrière le sternum? Vous souffrez peut-être d’hypochlorhydrie. Le manque d’acide chlorhydrique peut également causer de petits ennuis qui passent souvent inaperçus, tels une voix enrouée, une petite toux chronique ou des problèmes d’émail des dents.
L’acide chlorhydrique assure une bonne assimilation des nutriments. Elle commence la digestion des protéines et stimule la production d’enzymes digestives par le pancréas ainsi que la vésicule biliaire pour l’écoulement de la bile. De plus, son PH très acide permet de détruire les intrus (bactéries, virus, levures et champignons).

Les causes possibles :
Dans beaucoup de cas le stress est en cause. Lors de périodes de stress, tout le système digestif ralentit et l’estomac ne secrète pas assez de ce précieux acide. Ceci a pour conséquence une stagnation de la nourriture dans l’estomac. Des bactéries s’installent et ont le temps de produire une grande quantité de gaz. Ce gaz peut finalement comprimer le sphincter œsophagien inférieur qui manque de tonus, laissant remonter l’acide gastrique dans l’œsophage. A noter, il n’y a pas que le stress qui peut provoquer le relâchement de ce sphincter. Certains aliments et habitudes de vie comme l’alcool, le café, la cigarette, le chocolat, les épices, la menthe, les anti-inflammatoires et l’aspirine, pour n’en nommer que quelques-uns, peuvent être en cause.

Les conséquences possibles :
La perturbation digestive causée par le manque d’HCL entraîne une déficience en minéraux et en vitamines du groupe B, surtout la vitamine B12. C’est pourquoi ce phénomène peut entraîner anémie, fatigue chronique, maladie ostéo-articulaires, perte de masse musculaire, augmentation des intolérances alimentaires, côlon irritable, infections à levure, parasites, eczéma, problèmes de mémoire et insomnie.

Les antiacides :
Un des médicaments traditionnellement utilisé contre le reflux est l’antiacide. Le plus commun est l’inhibiteur de la pompe à protons ou IPP. L’antiacide soulage ponctuellement. Par contre, l’estomac a besoin d’un environnement acide pour fonctionner. Dans le cas d’hyperchlorhydrie, ceci peut être justifié. Mais quand il y a déficience de production d’acide chlorhydrique, les antiacides peuvent avoir des conséquences importantes sur l’organisme surtout sur une période prolongée. Les IPP interfèrent entre autres avec l’absorption du fer, de la vitamine B12, du calcium et du zinc.

Petit test pour vérifier si vous souffrez d’hypochlorhydrie :
Au cours d’une journée choisie (matin, midi et soir) sur un estomac vide, boire un mélange de ¼ de c.thé de bicarbonate de soude dans un verre d’eau et minutez vos rots. Si vous rotez au bout de 1 à 2 minutes, c’est normal. Par contre, si cela prend 3 voire plus de 5 minutes, vous pouvez soupçonner une mauvaise production d’HCL. La logique de cette procédure est que le mélange d’HCL et de bicarbonate de soude produit du dioxyde de carbone et c’est ce gaz qui déclenchera les rots – plus il y a d’HCL plus la réaction sera rapide.

Comment remédier à la situation :
Évidemment, si vous êtes stressé, une bonne méthode de gestion du stress (yoga, méditation, marche dans la nature, respirations profondes) est incontournable.
Prenez vos repas dans une atmosphère détendue et mastiquez bien votre nourriture avant de l'avaler.

Le ficus carica en bourgeons : Le figuier a un effet thérapeutique extraordinaire pour régulariser les sécrétions gastriques, que vous soyez en hypo ou en hyperchlorhydrie. Prendre 3 à 5 gouttes 3x/jour à jeûn (HerbalGem).
Les plantes pour contrer les brûlures : Boire une tisane de souci (calendula) deux fois par jour, entre les repas ou une tisane de camomille allemande après les repas.
Finalement, 1c.soupe de gel d’aloès (Lily of the Valley inner fillet) dans un peu d’eau avant chaque repas aide à adoucir et réparer la muqueuse.

Références :
Jonathan Wright : Why Stomach Acid is Good for You
www.yvescassard.com
www.passeportsante.net

Lise Lefebvre N.D.
www.liselefebvrend.com