Alain Gariépy, humaniste et humanitaire

Alain Gariépy, humaniste et humanitaire Consultation. Expertise internationale. Communauté artistique. Écriture. Conférence spécialisée.

UNE ADRESSE COMME HÉRITAGE?"Qu'est-ce que nous désirons laisser comme héritage? Est-ce dans la douleur et la souffrance ...
04/07/2024

UNE ADRESSE COMME HÉRITAGE?

"Qu'est-ce que nous désirons laisser comme héritage? Est-ce dans la douleur et la souffrance que nous apprenons le mieux à nous défendre?
La peur, la tristesse ou la colère représentent-elles, chacune à leurs façons, notre legs émotionnel?
Qu'est qui est le pire? La nature qui se déchaine ou le déchainement de la nature humaine? Peut-être que le second a créé la force du premier?
Ce qui interpelle à l'arrivé sur l'ile de Maui, demeure le contraste de la beauté des lieux et de la destruction de son histoire et du patrimoine de Lahaina en quelques heures où 97 personnes se sont retrouvées piégées dans un enfer de feu. Ancienne capitale de l'éphémère royaume d'Hawaï (1810-1893), la déferlante s'est abattue par la conjoncture de catastrophes simultanées. La ville, l'histoire, la poussière et les cendres qui forment maintenant un mausolée de personnes qui ne se sont pas choisies.
Ici, le malaise est grand à parler et se souvenir du désastre qui a détruit l'âme de l'ile. Le rappel de voix sépulcrales?
Des sourires polis, beaucoup d'évitement dans un désir de reprendre la vie devant l'effacement de son histoire.
Ici, l'heure est au partage d'Aloha; avoir l'esprit d'Aloha, de compassion et de pleine conscience. La demande de soutenir les collectivités locales et le volontariat sont à l'ordre du jour.
La cause est belle, les gens naturellement dans le désir de servir alors que l'aide est tellement essentielle.
Ce n'est peut-être pas uniquement l'importance d'embrasser un patrimoine commun, encore faut-il vivre dans une même réalité. Les lieux sont l'histoire de nos liens, l'espace de notre mémoire." A.G.

IL Y A DES COEURS QUI S'OUVRENT..."Au matin de la vie amoureuse, il y a une recherche, de l'espoir.   Celui qui permet p...
02/15/2023

IL Y A DES COEURS QUI S'OUVRENT...

"Au matin de la vie amoureuse, il y a une recherche, de l'espoir.
Celui qui permet par un nouveau passage de vivre, de créer, d'imager. Des regards qui se croisent, une attention qui se porte à un mouvement des mains et qui dans l'imaginaire construit l'histoire. Il y a des sourires qui invitent, des doigts qui se trouvent et surtout des coeurs qui s'ouvrent. Un coeur qui s'ouvre, qui rappelle que bien avant, il y eut peut-être une mère ou un père qui accueillant dans ses gestes, nous a appris à vivre des sentiments avec en fond de scène une idée simple: c'est possible. Mais il peut aussi avoir un coeur qui s'ouvre, qui rappelle que bien avant, il y eut peut-être l'absence d'une mère ou d'un père qui, par ce vide, a imposé une demande: j'en ai besoin. Devant la nature de nos attentes et de nos manques, ces conflits vivent en nous de façon très présente; quel que soit l'historique, l'ambition du lien amoureux sera là. L'intrique se trouve alors dans le comment, comment se vivra la quête de notre vie amoureuse?
Il y a des coeurs qui s'ouvrent par un désir sincère de se connaitre, de partager, d'échanger;
Il a des coeurs qui s'ouvrent, qui créent une agitation passagère, un tremblement ou un soubresaut avec une attente d'un lendemain, d'une apothéose;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent avec la recherche d'un homme, d'une femme ou la peur de ce que peut représenter le nouveau, l'inconnu;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent couvrant la timidité ou l'arrogance de l'autre ou peut-être même son côté lunatique tellement perceptible;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent comme un amour interdit ou qui consomme comme un feu qu'on voudrait éviter mais qui fascine tellement;
II y a des coeurs qui s'ouvrent comme une rumeur qu'on veut cacher mais qu'on fait tout pour provoquer;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent comme un crépuscule de fin du monde parce qu'avant, cela semblait beau mais impossible alors que maintenant cela semble tellement accessible;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent avec une discrète envie de se laisser aller, guidé par l'autre dans l'inaccessible;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent avec un besoin de fébrilité, comme un tiraillement dans le ventre, une faiblesse dans les jambes et une rougeur aux joues;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent comme un esprit contaminé, sachant que l'erreur est proche mais qu'elle sera quand même commise sans jamais être vraiment comprise;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent comme un coucher de soleil réconfortant, sans but mais avec des teintes toutes en nuances;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent avec un sourire le matin, après une nuit f***e où la sexualité a pris un sens différent, profond;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent là où l'éloge de la prudence serait de mise devant les attitudes possessives, voire contrôlantes de ce nouveau partenaire;
Il y a des coeurs qui s'ouvrent qui rendent fragiles, alors que d'autres nous rendrons forts parce qu'il n'y aura plus rien comme avant;
En fait, un coeur qui s'ouvre nous rappelle que souvent, c'est dans le donner et le recevoir qu'une personne fait ses apprentissages. Par l'amour il y a échange, pour l'amour il y a un don, celui de soi. La fête de l'amour? Pourquoi pas. Il y a peut-être en filigrane une idée inconsciente, devant les routines et le prévisible du quotidien, pourrais-tu stp pour une journée ou simplement une soirée me faire vivre l'essentiel... être l'élu(e), la personne importante.
Dans ce diadème où, l'espoir d'un seul soir, les doutes s'envolent, où les mélanges de genres, de double-vie, de drame en suspend, tension silencieuse ou évasive ne seraient plus. Écouter ses voix intérieures pour trouver un sens à sa vie amoureuse qui passera ultimement par l'infiniment simple.
La vie amoureuse est ainsi toujours discrètement ou primitivement orientée vers la passion et elle masque aussi notre vulnérabilité, mais elle est là, imparfaite, irrésistible réconfort de tout ce qui est en devenir." A.G.

LE SENS DE NOS DÉCISIONS"Tous les êtres humains, au quotidien de la vie ont diverses situations personnelles à comprendr...
01/21/2023

LE SENS DE NOS DÉCISIONS

"Tous les êtres humains, au quotidien de la vie ont diverses situations personnelles à comprendre et à intégrer. Il en va ainsi de la vie d’un couple.
La différence?
Il y a ceux qui en prennent conscience et ceux qui ne le réalisent pas. Survient alors le besoin de la personne la plus éclairée de le faire pour les deux.
Arrive alors le prévisible...
C'est toujours la personne qui s'investit profondément qui se met le plus en danger d'épuisement et de se blesser lourdement.
Dans les expériences que nous avons à vivre, nous rencontrons des personnes et nous ne savons jamais à l'avance qu’elles sont celles qui vont habiter nos souvenirs et vivre en nous pour longtemps.
Au final ce n'est pas une question d'importance, mais plutôt de sensations. Outre la maltraitante et la violence, les souvenirs qui blessent le plus douloureusement concernent cette sensation d'indifférence vécue, perçu chez l’autre alors que nos attentes étaient tellement importantes.
Sur les gens de nos rencontres, il y a ceux qui s'installent en nous, discrètement, progressivement et qui vont nous marquer profondément puis il y a ceux que nous devons laisser aller et qui vont disparaître de notre existence à tout jamais." A.G.

01/09/2023

AU TEMPS DES COMMENCEMENTS ET DES CHARMES INEXPLICABLES...

"Te souviens-tu de nos premières rencontres? Le somptueux de la recherche de moments volés ou le temps prenait un sens différent. Le premier après-midi qui se prolonge en soirée, le malaise de vouloir bien faire qui charme à se réinventer? Cette soirée devenue nuit avec des mouvements de crépuscule ou la lueur séduit? Savoir que ce qui est là chamboule et fait fondre? Le désordre de l'imaginaire qui s'invite. L'ivresse des regards sur la découverte qui inspire. Sentir le frisson du ventre qui se noue. La nuit qui avance, le besoin de l'attention et des sons en échos. Les vibrations du coeur qui targue au plaisir qui va devenir insolent. L'accélération du temps qui exalte devant la découverte de ton arrogance. Le souffle qui se contracte comme une promesse de communion. L'abandon, visible à l'oeil nu mais qui cache encore l'empreinte de l'autre. L'escarbille qui sera le souvenir, la trace d'une nuit agitée.
Peut-être que l'autre justement, l'objet de désir existait déjà en nous comme une nébuleuse qui attend d'être découverte? Le trouble de ce qui est vaporeux mais qui cherche a devenir cohérence? L'autre qui a maintenant un nom: Toi. Qu'est ce qui nous habite depuis toujours et que nous recherchons tant dans la vie amoureuse? S'épanouir devant la curiosité de la personne choisie, l'élue, qui va nous instruire et réveiller notre appétit.
Comment remercier la vie de cette générosité qu'il faudra apprendre à préserver?
Le besoin de l'innocence de l'écriture à décrire risque de devenir bien pâle face à l'éclat de l'événement. Comment définir le moment qui veut s'inscrire à jamais dans l'histoire? Et si ce n'était qu'un paysage de la vie que nous avons la responsabilité de mettre en scène? Nous sommes peut-être à l'aube pour souligner que quelque chose d'inattendu existe, s'invite et va croître." A.G.

Consultation. Expertise internationale. Communauté artistique. Écriture. Conférence spécialisée.

LES ILLUSIONS AMOUREUSES..."Pourquoi avons-nous tant besoin d'aimer?Quelle est la limite du sens du don de soi dans nos ...
12/23/2022

LES ILLUSIONS AMOUREUSES...

"Pourquoi avons-nous tant besoin d'aimer?
Quelle est la limite du sens du don de soi dans nos espoirs amoureux?
Est-ce que la validation de ce que nous sommes dépend de l'approbation de l'être choisi?
À la limite, faut-il comprendre que le besoin d'exister passe par la reconnaissance de l'autre avec le risque que cela puisse devenir une forme de dépendance relationnelle? Dans cette réalité, le droit d'exister ne doit jamais être le privilège de l'autre.
À quel moment le lâcher prise doit-il devenir une nécessité?
Peut-être que l'extravagance et la générosité de nos sens peuvent devenir un leurre mais que le véritable piège est l'illusion de nos aspirations?
Il est ainsi souvent douloureux d'accepter que ce que nous avons le plus aimé était les sentiments que nous portions pour l'autre. C'est dans notre tristesse que nous comprendrons qu'il est alors difficile de se libérer d'une personne qui a besoin de nous mais qui ne sais pas nous aimer. La liberté viendra de notre capacité à comprendre qu'une vie amoureuse sans joie est une vie intime sans estime de soi." A.G.

RENONCER À LA CULPABILITÉ"L'autopunition est-elle naturelle à la culpabilité? Des origines de plusieurs cultures, à l'év...
11/07/2022

RENONCER À LA CULPABILITÉ

"L'autopunition est-elle naturelle à la culpabilité? Des origines de plusieurs cultures, à l'évolution de celle-ci et fortement associé aux modèles éducatifs, la culpabilité suggère une méprise sur la lecture d'une situation entrainant une impasse dans la capacité à la résoudre. L'impression de porter le poids de ce qui ne devrait pas devenir une responsabilité. Une impression d'un devoir difficile à rationaliser. Une simple sensation douloureuse, de porter un malaise nécessaire sur un pressentiment négatif.
Curieusement et à l'inverse, nous remarquons qu'une personne consciente de faire quelque chose d'inadéquat, allant dans le tourment de sa fureur, blesse sans retenue. L'égarement, l'organisation, la planification, concevoir ou justifier, souvent guidés par la pulsion ou en réaction à des frustrations, n'ont que peu de scrupules à les vivre et les reproduire. La personne justifie ses actes, prétexte à sa propre souffrance, sa difficulté à être attentive à l'autre ou l'arrogance devient symbole de narcissisme.
Les recommencements de la maltraitance et de la violence sont naturellement associés à un manque d'empathie. Nous avons donc dans des mécanismes d'opposition des personnes sans égard et sans conscience de l'autre, uniquement dans l'exigence de prioriser leurs besoins souvent vécus dans la pulsion.
Dans une autre réalité, nous retrouvons des personnes attentives et peu consciente que la nature humaine possède naturellement un sentiment d'imperfection. Victime de leur propre jugement sévère qui mène à une culpabilité sans fondement. L'inversion des jugements associés à des perceptions de soi opposés, basés sur des valeurs fondamentalement irréconciliables.
Pourquoi est-ce qu'une personne violente a-t-elle facilement des justificatifs et qu'une personne saine vit-elle autant de culpabilité?
L'univers de la bientraitance ne demande pas de culpabilité. Le vouloir bien faire impose des limites, confronté à la nature de l'excès des personnes maltraitantes. Pour certain, la culpabilité devient un mode de fonctionnement dans la difficulté à se pardonner face à un univers qui semblait pourtant impossible à prévoir, inimaginable ou simplement hors de nos valeurs.
Pourquoi la culpabilité existe-t-elle? Simplement parce que nous voulons être parfait dans ce que nous aimons et voulons protéger. L'utopie et la vision de ce qui n'est pas accessible. Comprendre que d'être dans la culpabilité nous enferme dans le passé. Ressasser des événements ou des erreurs devient des limites plutôt que des expériences à intégrer. Conscientiser le côté nécessairement imprévisible de ce qui est extérieur à nous. La culpabilité ne change rien ni ne répare rien. Elle ne fait que nous fragiliser à ne pas avoir vu, compris ou agi face à une situation pourtant étrangère.
Malgré le fantasme, jamais nous ne corrigerons les événements de ce qui nous a échappé. Les revivre sans arrêt, crée de l'hypervigilance, de l'anxiété avec une perte de notre énergie vitale. La punition que nous nous imposons va nous éloigner de ce qui pourrait soigner.
La culpabilité porte sur la faute et non sur l'espoir. Nos états d'alerte intérieur entrainent une attention sur les événements qui ont eu lieu et qui nécessairement vont créer un monde d'insécurité pour nous et pour les personnes que nous aimons.
Sur une seule expérience difficile à intégrer, la culpabilité peut s'installer et devenir un mode de fonctionnement. Ce n'est jamais la désolation, les abus ou la souffrance qui crée de la culpabilité mais plutôt le désir de vouloir bien faire dans ce qui nous semble important et de vivre avec le sentiment de ne pas pouvoir réparer ce qui est déjà terminé." A.G.

LA JEUNE FILLE ET SON POISSON"Il y a quelques jours j'ai rencontré une jeune fille avec sa maman. Troisième rencontre po...
10/03/2022

LA JEUNE FILLE ET SON POISSON

"Il y a quelques jours j'ai rencontré une jeune fille avec sa maman. Troisième rencontre pour une jeune qui vit un manque de confiance et de l'anxiété. Sa toute première idée à me partager aujourd'hui... "j'ai perdu mon poisson." Un petit beta qu'elle avait depuis quelques jours. Il vivait seul dans son bocal. Il a perdu son combat.
La jeune fille est triste. Ses yeux ont l'humidité de la rosée du matin. Elle dit souvent au désespoir de sa mère: "Je sais pas" ... c'est sa grimace à ce qu'elle doit affronter. Est-elle à réagir à ce qu'elle pense ne pas pouvoir maitriser? Une difficulté a remplacer une phrase automatique avec un ressenti profond par une idée qui offrirait plus de substance mais en manque, à son âge, de mots nuancés et accomplis.
Je lui dit: "À toutes les fois que tu me dis: "Je sais pas" cela veut dire: "je n'ai pas confiance en moi." Je la regarde réfléchir et elle se tait. Je la soupçonne de ne plus vouloir dire: "Je sais pas."
Une pause, elle cherche un chemin différent.
Doucement, elle a toute mon attention et elle me dit: "Je veux un autre poisson."
Affectueusement, je lui propose... tu sais ton poisson beta a aussi un autre nom... c'est un combattant... Hier, il a perdu son combat... Tu as appris maintenant à faire attention à un petit être et maintenant tu as cette expérience. Tu veux essayer à nouveau, c'est maintenant toi la combattante.
Après son départ, je reste avec mes pensées; nous avons tellement d'attente envers les autres que nous nous appauvrissons intérieurement... avec une référence… ce qui arrive et que nous ne maitriserons jamais va certainement nous faire cheminer dans un besoin d’apprentissage mais trop souvent dans l’insécurité.
Puis une autre idée, les contes de notre enfance... Bambi, la petite sirène et tellement d'autres nous enseignent que nous grandissons toujours en apprenant que nous devons renoncer à quelque chose. Un peu comme si nous devons grandir en apprenant à lâcher prise à ce qui semble plus grand que nous. Hors, qu'est ce qui est plus grand que nous sinon que le sentiment de perdre, le chagrin d'une éprouvante blessure que nous avons à combattre, souvent en gardant le silence confronté à nos limites et à nos peurs. Peut-être que tous nos: "Je sais pas" sont déjà une façon de devoir renoncer au silence"... A.G.

LETTRE À UNE INCONNUE"JE VIBRE POUR TOI"..."Comment une personne entre-t-elle dans notre vie? Comment le coeur décide t'...
09/21/2022

LETTRE À UNE INCONNUE
"JE VIBRE POUR TOI"...

"Comment une personne entre-t-elle dans notre vie? Comment le coeur décide t'il qu'il est prêt à aller dans un registre d'une croyance nouvelle, pleine de contraste. Le coeur qui s'échauffe d'abord dans ses pensées pour ouvrir aux fantasmes, l'ivresse devenue embrasement. Peut-être que les grands embrasements naissent de notre ardeur?
Le désordre des idées qui s'entremêlent.
L'histoire d'une première image? Celle de jambes ou une robe se soulève pour laisser glisser la douceur du mouvement d'un pied au contact de l'eau. L'attention qui fascine d'une intimité ouverte à la nativité.
Surprenant ce mystère de la rencontre. La misère de ce qui était futile et qui cherche à s'effacer. Le passé qui brouille nos besoins. L'adversité vaincue par le réveil de notre coeur esseulé...
Comment te dire...
Je ne sais pas si c'est dans mes mots que je vais pouvoir t'expliquer, tellement ma voix risque de ne pas pouvoir aller au bout de mes idées...
L'écrire alors... avec l'impression que la plume va percer la feuille tant l'énergie est forte.
Je ne sais pas si c'est le besoin de me poser pour t'observer ou le sentiment d'étrangeté qui m'habite qui m'invite à vouloir tendre la main...
Tendre la main pour saisir ou pour accompagner?
Par le corps finalement?
Comme si les mouvements, l'étreinte dans les non-dits pouvaient éveiller et rendre disponible ce qui doit être ressenti, charnel, dans l'exubérance.
L'avidité de la pulsion ou la furie de la légèreté?
Est-ce qu'un nouvel amour nait de nos cendres ou de notre persévérance à avoir survécue à nos blessures du passé?
Je vibre à vouloir te rapprocher.
Trouver le moyen de s'attarder à la simplicité et au naturel.
Le mélange de nos histoires qui prend maintenant une direction.
Dans mon âme, le besoin de vérité, cette absence de mirage tant recherchée.
J'imagine... non mieux je veux... ou je crois? comment pouvoir trouver les mots nécessaires pour dire simplement que je suis amoureux?
Comment garder la naïveté contagieuse de mon enfance et trouver la maturité de ce que je veux qui soit en devenir?
Comment exprimer le respect de la liberté et le besoin de l'importance? La confrontation de l'envie de lâcher prise et l'assouvissement de vouloir posséder.
Une promesse... LA promesse... celle d'être là.
Je vibre pour toi."

Alain Gariepy
Extrait d'un essai: LETTRE À UNE INCONNUE

ADMIRATION OU COMPARAISON?"Notre démarche personnelle évolue par notre capacité à être conscient de soi, puis dans l'exp...
09/05/2022

ADMIRATION OU COMPARAISON?

"Notre démarche personnelle évolue par notre capacité à être conscient de soi, puis dans l'expérimentation, d'apprendre à soigner ses blessures. C'est le cycle de l'avancement. La progression se fait alors avec le sentiment que le chemin s'ouvre dans notre capacité à vaincre nos contradictions. Sortir des doutes avec la conviction que les erreurs commises serviront d'apprentissages. C'est le temps nécessaire à observer que la confiance, fragile, s'installe malgré, qu'à la base, la perception n'était qu'obscurité. Comment dans ce contexte trouver nos guides intérieurs qui indiqueront la direction?
L'histoire débute ici.
Vous avez admiré des personnes dans votre parcours de vie?
Admirer c'est avoir des modèles qui inspirent et nous poussent avec l'exigence d'avancer. Là où étaient nos limites, nous avons trouvé une inspiration qui servira de passage.
Dans une autre réalité le besoin de se comparer insécurise. Nous y retrouvons souvent deux modes de fonctionnement défensifs. Soit dans un premier temps par le besoin de se comparer auprès de l'autre, selon nos critères, notre perception, qui dans notre évaluation ira dans ce qui est mieux ou pire que nous. Soit dans un deuxième temps dans l'inquiétude de ne pouvoir se nourrir face à notre passé. L'éveil d'émotions indigestes. L'évaluation personnelle du "en mieux ou en pire", suggère une anxiété de performance. Se dire: "avant je n'étais pas comme cela" nous entraine plutôt dans un monde de doute ou le moment présent ne peut être vécu comme un avancement mais plutôt comme un signe d'insécurité.
La confiance en soi va se bâtir sur des modèles qui nous inspirent, que nous avons admiré et non par des comparaisons qui vont nous déstabiliser. Apprendre à ne pas être aveuglé par l'apparence et le besoin de paraître mais être éclairé par ce que nous avons connu, aller vers le désir d'être pour donner un sens à sa vie." A.G.

08/26/2022

INTIMITÉ ET COMPLICITÉ

"Comment imaginer des espoirs en commun en ayant des rêves différents?
L'intimité progresse avec le temps ou devient-elle à l'inverse vacillante, lueur, état crépusculaire?
La sexualité, la rencontre des corps repose-t-elle sur sa base d'un l'hommage à l'autre ou souverainement attendu dans un rôle du devoir bien faire, état vigoureux ou chargé de tendresse?
Le message ultime de ce que nous exprimons et recherchons?
L'état probité de ce que nous sommes?
Comment dans un besoin d'apprentissage et de découvrir, transgresser nos peurs?
Comment se situer face à l'ère de la présentation des corps comme une réalité virtuelle en recherche du palpable?
Comment ne pas sourciller sur les regards posés sur le passé, le besoin de débusquer, véhicule de la rigueur et de la pénitence des actes d'une autre époque basé sur des siècles du mépris des différences?
Comment dans ce contexte, retrouver sa foi à exprimer ce que nous sommes en ayant la conviction du droit à la paix intérieure et du pouvoir de l'exploration?
Peut-être que le besoin de l'intimité est tout naturellement la mémoire de ce que nous sommes, le besoin d'exprimer en vibrant au langage des corps?
Comment deux personnes peuvent vraiment sentir qu'ils sont à la fois intimes et complices?
Peut-être en donnant un sens à notre besoin d'offrir le précieux en nous? Imaginer la sexualité non comme un besoin de faire mais plutôt comme une réalité d'accorder, de proposer et de révéler. La communication de tendre la nature aimante en nous. Si les mots sont une proposition visible, les sons, l'essoufflement, eux, relèvent de la plainte qui se libère.
Aller vers la théâtralisation de la scène?
Comment comprendre le mouvement et le rythme sinon que par l'harmonie de deux corps qui s'habite?
Quelles sont les lois de la communication sexuelle dans une réalité amoureuse?
Une sonate à quatre temps.
Qui est la personne dans son intimité?
Qu'est ce que la personne exprime dans son langage corporel?
Comment perçoit-elle l'autre?
Comment comprend-elle le sens d'une entente profonde, spontanée qui doit se renouveler?
L'intimité suggère le désir de la proximité. La complicité dans sa réalité en mouvement démontre nos aspirations, une invitation au meilleur de soi.
Si le silence suggère cette complicité, le mouvement des corps ouvre au murmure, au soupir et au mystère.
La notion de rapprochement s'installe à la fois dans l'attente et dans ce que nous avons cru à la base inaccessible. L'indéfinissable. Peut-être alors que notre recherche d'intimité et de complicité est dans sa globalité le sanctuaire de notre sensibilité." A.G.

Consultation. Expertise internationale. Communauté artistique. Écriture. Conférence spécialisée.

L'ANXIÉTÉ RELATIONNELLE"Comprendre l'univers de l'espace du partage à deux avec son potentiel et ses limites. Ses limite...
07/12/2022

L'ANXIÉTÉ RELATIONNELLE

"Comprendre l'univers de l'espace du partage à deux avec son potentiel et ses limites. Ses limites? L'anxiété est comme une image que nous avons construite dans notre vulnérabilité à ne pas régler nos peurs du passé et en imaginant que notre futur en sera une nouvelle représentation. L'espace du présent est ainsi compressé. La naissance du déjà vu qui va instituer le manque d'alternative.
Notre esprit a alors tendance à se fixer sur un détail, peut-être sans réelle importance mais que nous nous répétons sans fin et pour longtemps.
Des impressions où l'importance grandit devant l'absence d'une direction.
L'imaginaire et nos pensées sont emprisonnés, piégés dans une problématique où nous ne voyons pas de solutions.
Une réalité personnelle qui s'installe devant les impasses qui fragilisent la vie amoureuse, affective et sexuelle qui vont appauvrir l'espace relationnel.
En fait, l'anxiété relationnelle commence très tôt dans notre histoire personnelle, un problème du trop proche ou du trop loin ou le rapport à la distance se vit dans le besoin de contrôler ou d'apprendre à subir. L'opposition, l'impasse de l'accélération, le vertige de perdre une vision d'ensemble, les hésitations, la culpabilité, la honte deviennent la naissance de nos conflits intérieurs. Les émotions, les sensations qui dans l'ambivalence vont devenir les guident d'une pauvreté du moment présent pour favoriser les doutes et la naissance des conflits intérieurs. Comment sortir du dilemme de faire confiance à l'autre sans perdre le pouvoir de se faire confiance?
Comment dans l'urgence du déjà vu et du connu ne pas réagir à la peur et apprendre à donner un sens à la menace? C'est ainsi que nous progressons, comprendre que l'autre, la personne choisie, représente à la fois notre besoin d'avancer mais aussi de régler, c'est la réalité de la continuité "du donner un sens aux difficultés des épreuves du passé" pour se libérer de nos perceptions que cela va se reproduire. Saisir que la rencontre de l'autre est une réalité d'une possibilité et d'une direction alors que l'anxiété en restreint le potentiel. En fait, travailler sur les comment favorise les repères du moment présent plutôt que les interpellations des pourquoi qui concernent le passé. L'anxiété demeure une difficulté à prendre une décision et à l'assumer alors que l'anxiété relationnelle est une limite à faire confiance à ce qui nécessairement doit croître en nous." A.G.

CONFÉRENCE GRAND PUBLIC GRATUITE:"L'ANXIÉTÉ RELATIONNELLE""Et si l'anxiété auprès des personnes significatives de notre ...
06/07/2022

CONFÉRENCE GRAND PUBLIC GRATUITE:
"L'ANXIÉTÉ RELATIONNELLE"

"Et si l'anxiété auprès des personnes significatives de notre vie était un problème de distance où nous n'arrivons pas à établir le bon lien entre l'éloignement et le rapprochement? L'histoire de notre enfance qui se reproduit dans notre vie au quotidien selon nos limites? Comprendre les espaces qui sont fragiles en nous?
Venez échanger avec moi. A.G."

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