14/10/2025
L’ambivalence relationnelle post-traumatique : quand le corps cherche la sécurité tout en craignant la relation
L’ambivalence relationnelle post-traumatique est fréquente après une agression, notamment chez les femmes ayant vécu des violences sexuelles ou psychologiques.
Cette ambivalence se manifeste par une activation du système nerveux autonome — en particulier du système sympathique — qui maintient l’état d’hypervigilance et rend difficile le sentiment de sécurité, même dans des relations nouvelles et potentiellement réconfortantes.
Notre inconscient souhaite trouver du réconfort, mais la mémoire du trauma et l’hypervigilance nerveuse génèrent une peur permanente du danger, notamment dans les périodes de repos où le corps et l’esprit devraient pouvoir se détendre.
Ce cercle vicieux entre vigilance excessive, besoin de sécurité et peur de la relation, rend essentiel un accompagnement thérapeutique qui intègre à la fois le corps et le psychisme.
Dans mon approche, je combine un travail avec l’inconscient dans un espace sécurisant, où le corps peut peu à peu relâcher ses défenses.
Ensemble, nous apprenons à calmer le stress, apaiser les anxiétés et reconstruire le sentiment de soi — cette base intérieure indispensable pour renouer avec la confiance et la sérénité.
Cette intégration du corps dans le processus thérapeutique n’est pas une simple « relaxation » : c’est une rééducation du système nerveux autonome, un apprentissage profond de sécurité.
Ce travail permet au système vagal ventral — pilier de la théorie polyvagale — de retrouver sa capacité à s’activer, favorisant ainsi l’apaisement et le lien social.
👉 Cet équilibre entre neurosciences, posturologie et psychothérapie est au cœur de mon accompagnement.
Retrouver la sécurité intérieure, c’est offrir au corps la possibilité de réapprendre à faire confiance.