Envol en Voix atelier vocal et musicothérapie

Envol en Voix atelier vocal et musicothérapie Envol en Voix - Atelier vocal et musicothérapie Envol en voix - ateliers vocal et musicothérapie
Apprivoiser sa voix, Chants du monde et Chant prénatal.

Personnes malentendantes bienvenues
Musicothérapie La musicothérapie peut aider en cas de difficultés variées. Passages de vie difficiles, développement personnel. Acouphènes, burn out, stress. Réhabilitation. Adultes, adolescents, enfants. Anne Bolli musicothérapeute MAS/ASMT - agréée ASCA et RME
Voix chanter atelier vocal malentendance acouphène hyperacousie chant prénatal stress insomnie anxiété syndrome posttraumatique PTSD traumatismes affirmation burn out mobbing musicothérapie détente mieux-être expression chanter
Voice singing vocal workshop tinnitus insomnia anxiety posttraumatic syndrom self affirmation self expression musictherapy relaxing wellbeing
- Centre ville, vers l'Hôpital Cantonal
- Accès transports publics: lignes 1, 3, 7 et trams 12, 15
- Parkings publics proches
- Aussi à Versoix, près de la gare Pont-Céard ou arrêt Port-Choiseul

12/10/2025

En 1946, le jeune Anthony Hopkins, âgé de huit ans, était assis seul à son pupitre, tandis que les rires étouffés de ses camarades résonnaient autour de lui.
Il ne faisait pas partie de leur monde — un fait dont il avait cruellement conscience.
À la Cowbridge Grammar School, au sud du pays de Galles, Anthony était un marginal, un garçon qui peinait à trouver sa place. Ses camarades s’amusaient, riaient, jouaient, mais son esprit, lui, vagabondait ailleurs, envahi par un sentiment constant de détachement.
Même ses professeurs le qualifiaient de « lent », une étiquette qui pesait sur lui comme un nuage et l’isolait encore davantage.

Un épisode de ses années d’école illustre parfaitement cette solitude.
Pendant une récréation, alors que les autres jouaient dans la cour, Anthony préféra s’asseoir seul sur un banc froid, un carnet à dessin serré contre lui. Il traçait des formes complexes, imaginant des mondes lointains, bien loin du tumulte qui l’entourait. Ce jour-là, une enseignante remarqua son dessin — un château perché sur une falaise abrupte — et lui dit simplement :
« Tu as un don. »
Pour Anthony, ces mots furent rares et précieux — l’un des rares moments où il se sentit véritablement vu.

Le piano devint un autre refuge.
À neuf ans, il découvrit un vieux piano poussiéreux dans la salle de musique de l’école.
Tandis que les autres garçons formaient des groupes, lui s’éclipsait discrètement pour appuyer sur les touches, d’abord timidement, puis avec assurance, apprenant seul à jouer de petites mélodies.
La musique devint son langage — une façon d’exprimer des émotions qu’il ne savait pas dire.
Ses parents, voyant cette passion grandir, se privèrent pour lui acheter un piano d’occasion.
Chaque soir après l’école, Anthony se perdait dans les mélodies qu’il créait, y trouvant la paix que le monde extérieur lui refusait.

Son isolement n’était pas seulement social, mais aussi émotionnel et intellectuel.
« Je me sentais comme un extraterrestre », confiera-t-il plus t**d.
Il souffrait de dyslexie — un trouble non diagnostiqué à l’époque — ce qui le laissait frustré, incompris, et souvent à la traîne dans ses études.
Cette incapacité à suivre le rythme renforça son sentiment d’infériorité, et il se réfugia encore davantage dans son univers intérieur, dessinant et jouant du piano pendant des heures.

À douze ans, ses passions artistiques commencèrent à prendre forme. Ses dessins devenaient plus précis, son jeu de piano plus raffiné.
Mais la solitude demeurait.
Il observait de loin ses camarades, soudés, rieurs, semblant vivre dans un monde de liens qui lui échappait.
Pourtant, au lieu de céder au désespoir, Anthony transforma sa solitude en force créatrice.
Les heures passées seul à dessiner ou à jouer développèrent chez lui une capacité unique à observer, ressentir et traduire les émotions — une qualité qui deviendrait plus t**d essentielle à son art d’acteur.

Sa mère, Muriel, joua un rôle crucial durant cette période.
Consciente de sa différence, elle le rassurait souvent :
« Tu n’as pas besoin d’être comme les autres. Être différent n’est pas une faiblesse, c’est une force. »
Cette conviction maternelle lui donna le courage d’accepter sa singularité, même lorsqu’elle le mettait à l’écart.

À l’adolescence, le monde d’Anthony commença à changer doucement.
Les échappatoires qu’étaient le piano et le dessin devinrent ses repères, ses piliers.
Sa passion pour l’art évolua en une meilleure compréhension de lui-même.
Il finit par voir son statut d’étranger non comme une malédiction, mais comme un don — une manière unique d’observer la nature humaine.

Cette faculté d’observation née de la solitude allait plus t**d imprégner son jeu d’acteur d’une profondeur exceptionnelle.
L’habileté d’Anthony Hopkins à incarner des personnages complexes et nuancés trouve ses racines dans ces années de formation, où l’isolement l’obligea à voir le monde autrement.

Les premières années d’Anthony Hopkins — marquées par la solitude et le sentiment d’exclusion — ne furent pas seulement des épreuves à surmonter.
Elles furent le creuset dans lequel sa créativité et son empathie se sont forgées.
Dans l’isolement, il trouva la clarté.
Dans la différence, il découvrit l’introspection.
Et son parcours — du petit garçon solitaire au carnet à dessin à l’un des plus grands acteurs de tous les temps — nous rappelle avec force que, parfois, nos plus grandes luttes deviennent nos plus grands maîtres.

Quand des pharmacies parlent de musicothérapie
18/09/2025

Quand des pharmacies parlent de musicothérapie

Autrefois, la musique et la médecine étaient indissociables. Aujourd'hui encore, les médecins utilisent le pouvoir de guérison des ondes sonores.

Il existe d'innombrables exemples dans l'histoire où la musique aurait guéri des malades. Que ce soit dans les œuvres de la Grèce Antique ou dans la Bible, les hémorragies y ont été stoppées par des mélodies, les dépressions chassées au son de la harpe, les contractions déclenchées par des chants et les poisons chassés par des sons extatiques.

Au cours du 20e siècle, la musicothérapie s'est principalement établie pour soigner les troubles nerveux.

En médecine moderne, on utilise surtout des ondes sonores. Il est prouvé que la musique peut faire baisser la tension artérielle, influencer la fréquence respiratoire, réguler la température corporelle, agir sur l'humeur par le biais de la dopamine ou du cortisol et réveiller des souvenirs qu'on croyait perdus.

Condensées en ondes de choc de haute énergie, les hautes sonores sont également utilisées en urologie pour briser les calculs rénaux.

Source: médMAG No 2, avril 2025

04/09/2025

Ma sœur est morte à l’âge de huit ans, sous mes yeux.
Un conducteur ivre a brûlé le feu rouge pendant que nous traversions la rue.
J’ai survécu d’un pas. Elle, non.

Depuis ce jour-là, le silence est devenu une habitude dans ma maison.
Mes parents ont cessé de se parler, de rire, de vivre.
Le déjeuner se prenait avec la télévision allumée, le dîner sans un mot.
Nous n’avons jamais été riches, mais avec elle, tout paraissait moins lourd.
Quand elle est partie, c’est comme si la vie s’était éteinte peu à peu.
Mon père s’est mis à boire.
Ma mère est devenue une ombre qui cuisinait sans sel et regardait par la fenêtre.
J’avais dix ans.
Et même si je respirais encore, j’avais l’impression de ne plus être là.

À treize ans, j’ai arrêté de manger.
Pas par vanité, mais parce que quelque chose en moi était si vide que la nourriture n’avait plus de goût.
Je me suis évanoui en classe et l’on a accusé le petit-déjeuner.
Jamais on n’a parlé du reste.

À quatorze ans, j’ai commencé à écrire des lettres que je n’envoyais pas.
L’une disait : « Ma mère me manque comme elle était avant. »
Une autre : « J’ai l’impression que si je mourais, ce ne serait pas si grave. »
Et encore : « J’ai peur de devenir quelqu’un qui ne fait qu’observer sa vie de loin. »
Aucune n’a jamais eu de réponse.

À quinze ans, on m’a diagnostiqué une dépression sévère.
Ma mère a pleuré, mon père n’est pas venu au rendez-vous.
On m’a donné des pilules, mais personne ne m’a donné d’étreinte.
On me disait seulement de faire des efforts, de ne pas exagérer, que tout le monde est triste parfois.
Alors j’ai fait semblant d’aller mieux.

La nuit du 21 juillet fut la pire.
Pas pour quelque chose de précis, mais pour tout ce qui s’était accumulé.
Je me suis enfermé dans la salle de bain, non pas pour mourir, mais pour disparaître un instant.
Je me suis assis dans la baignoire, j’ai fermé les yeux… et je me suis endormi.
Quand je me suis réveillé, j’étais à l’hôpital.
Ma mère était la seule à être là, assise avec un visage qui ne comprenait rien.
Je lui ai dit : « Je ne voulais pas mourir, j’avais seulement besoin que quelqu’un remarque que je mourais à l’intérieur. »

Ce fut la première fois qu’elle m’écouta vraiment.
À partir de ce jour, nous avons recommencé à zéro.
Thérapie familiale.
Balades.
Pleurs qu’on n’avalait plus.
Ce ne fut pas de la magie, mais un processus.

Aujourd’hui j’ai vingt-deux ans, et je travaille comme psychologue clinicien.
Parfois, les jeunes qui viennent en consultation me disent :
« Je ne sais pas pourquoi je me sens si seul. »
Et moi, je pense simplement :
« Tu le sais. C’est juste que personne ne t’a appris à le dire. »

« Il y a des blessures qui ne saignent pas… mais qui crient doucement chaque jour jusqu’à ce que quelqu’un décide de les écouter. »
— Andrés Molina

L'atelier Voix Mieux-être aura lieu jeudi 18 septembre à 18:30 à l'aula du CO des Colombières à Versoix. S'annoncer aupr...
27/08/2025

L'atelier Voix Mieux-être aura lieu jeudi 18 septembre à 18:30 à l'aula du CO des Colombières à Versoix. S'annoncer auprès de l'Association Ecole et Quartier de Versoix pour un essai !

Plusieurs cours vous tentent?
Venez profiter de la semaine d’essais gratuits et sans engagement du 15 au 20 septembre 2025!
Pour vos essais inscrivez-vous sur notre site aeqv.ch.

Découvrez sur notre site internet le tout nouveau catalogue de cours ainsi que les nouveautés de la saison 2025-2026.

La santé mentale, c'est les autres
19/08/2025

La santé mentale, c'est les autres

Adresse

Boulevard De La Tour 6
Geneva
1205

Benachrichtigungen

Lassen Sie sich von uns eine E-Mail senden und seien Sie der erste der Neuigkeiten und Aktionen von Envol en Voix atelier vocal et musicothérapie erfährt. Ihre E-Mail-Adresse wird nicht für andere Zwecke verwendet und Sie können sich jederzeit abmelden.

Teilen

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram

Envol en Voix atelier vocal et musicothérapie

Membre de l’Association professionnelle suisse de musicothérapie, qui regroupe plus de 250 musicothérapeutes ainsi que membre du comité, titulaire d’un Master of Advanced Studies (MAS/ZFH) en musicothérapie clinique de la Zürcher Hochschule der Künste(ZHdK) et d’un Diplôme de l’Ecole Romande de Musicothérapie (ERM), affiliée ASCA et RME, j'exerce la musicothérapie depuis plus de 10 ans dans mon cabinet Envol en Voix atelier vocal et musicothérapie, fréquenté majoritairement par des adultes. J’interviens aussi comme formatrice auprès de professionnels: soignants, enseignants, thérapeutes, etc. et collabore avec l’Association Envol en Voix (AEEV) et avec l’Association Ecole et Quartier de Versoix.