11/11/2025
Femme de 82 ans, respiration rapide, pĂąleur extrĂȘme, tension Ă 75. Pouls filant. Elle dit âje vais mourirâ et on la croit.
Elle Ă©tait fatiguĂ©e depuis hier, un peu essoufflĂ©e. Ce matin, elle sâest levĂ©e pour aller aux toilettes⊠et sâest effondrĂ©e sur son lit. Respire vite, parle peu. PĂąle, moite. Pas de signes de saignement. Sur lâECG : infarctus Ă©tendu. Et surtout, un Ă©tat de choc.
Le choc cardiogĂ©nique, câest quand le cĆur nâarrive plus Ă Ă©jecter le sang efficacement. Moins de dĂ©bit = moins dâoxygĂšne pour les organes. Et la spirale commence.
đ Les signes clĂ©s :
đ frĂ©quence cardiaque souvent Ă©levĂ©e mais inefficace
đ extrĂ©mitĂ©s froides, marbrures, sueurs
đ conscience qui chute, dyspnĂ©e
đ parfois douleur thoracique ou ĆdĂšme pulmonaire
đ tension trĂšs basse (signe tardif)
Les piĂšges :
â penser Ă une simple hypotension vagale
â donner trop de remplissage = surcharge
â oublier que la cause est cardiaque
La bonne attitude terrain :
â
alerte précoce au centre receveur (infarctus avec état de choc = SMUR direct)
â
Oâ selon SpOâ, scope, voie veineuse, constantes rapprochĂ©es
â
position allongée idéalement
â
traitement
Chaque minute compte. Dans un choc cardiogĂ©nique, le temps câest du muscle cardiaque.
Déjà confronté·e à un choc cardiogénique ?
Quâest-ce qui vous a mis la puce Ă lâoreille ?
â ïž Ces informations ne remplacent ni votre bon sens clinique ni vos protocoles locaux et rĂ©fĂ©rentiels, n'hĂ©sitez pas Ă me signaler toute erreur.
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