17/10/2025
Tu t’es déjà demandé pourquoi, juste avant de réussir, tu trouves toujours une raison d’arrêter ? Pourquoi, quand tout semble enfin se placer, quelque chose en toi sabote ce que tu construis ? Ce n’est pas parce que tu es faible ou incapable. C’est parce que ton esprit a appris, depuis longtemps, à te protéger d’une douleur ancienne. L’auto-sabotage, ce n’est pas un échec de volonté. C’est une stratégie de survie. Une façon inconsciente de dire : « Je préfère ne pas avancer plutôt que de revivre ce qui m’a blessé. »
Mais à force de te protéger, tu t’emprisonnes. Chaque fois que tu choisis la sécurité au lieu du risque, le silence au lieu de la vérité, la peur au lieu du mouvement, tu renforces les murs que ton âme veut abattre. L’auto-sabotage, c’est ton enfant intérieur qui tire le frein d’urgence parce qu’il a peur d’un danger qui n’existe plus. Ce n’est pas une punition. C’est un appel à la guérison.
Regarde bien ta vie. Les schémas se répètent toujours au même endroit : dans tes relations, dans tes projets, dans tes décisions. Et à chaque fois, tu crois que c’est la faute du hasard, du timing, des autres. Mais la vérité, c’est que la vie te renvoie sans cesse au même croisement, jusqu’à ce que tu oses choisir la route de la croissance. Celle qui fait peur. Celle où tu ne contrôles rien. Celle où tu apprends enfin à te faire confiance.
Ce n’est pas ton entourage qui t’empêche d’avancer. C’est la version de toi qui n’a pas encore accepté de mériter plus. Tant que tu continueras à douter de ta valeur, tu agiras contre toi-même. Tu diras « non » à des opportunités qui te ressemblent, « oui » à des situations qui t’étouffent, et tu appelleras ça la prudence. Mais ce n’est pas de la prudence, c’est de la peur déguisée.
Tu ne peux pas guérir en continuant de fuir ce qui te fait grandir. À un moment, il faut arrêter de se raconter des histoires et affronter la vérité : tu ne manques pas de chance, tu manques d’engagement envers toi-même. Tant que tu refuses d’être pleinement présent à ta propre évolution, tu te trahis. Et chaque petite trahison intérieure finit par se transformer en fatigue, en confusion, en vide.
L’auto-sabotage disparaît le jour où tu cesses de voir la douleur comme une ennemie. Parce qu’en réalité, elle n’est pas là pour te punir, mais pour t’éveiller. Derrière chaque résistance, il y a une peur. Et derrière chaque peur, il y a un trésor. Ta mission, c’est d’oser traverser cette peur, sans attendre que quelqu’un t’y pousse. Parce que personne ne viendra sauver celui qui ne se choisit pas.
Aujourd’hui, engage-toi envers toi-même. Pas demain, pas quand tu te sentiras prêt. Maintenant. Engage-toi à ne plus reculer au moment d’avancer, à ne plus saboter ce que tu veux profondément. Engage-toi à rester, même quand ça tremble, même quand c’est inconfortable. Parce que la liberté intérieure ne s’obtient pas en fuyant la douleur, mais en apprenant à la regarder droit dans les yeux.
Et quand tu feras ce pas, même minuscule, la vie répondra. Tu sentiras que tout devient plus clair, plus juste, plus aligné. Parce qu’en cessant d’éviter la douleur, tu ouvriras enfin la porte à ta croissance. Et à ce moment-là, tu comprendras : tu n’as jamais manqué de potentiel, seulement de confiance en ta propre lumière.
© Francis Machabée
PS : Pour aller plus loin, fais les exercices pour reprendre ton pouvoir et cesser de te saboter. 💥 Lien en commentaire.