30/10/2025
Qu’est-ce qui fait qu’on est capable de se lever à 6 h du matin, un dimanche, pour aller courir sous la pluie alors qu’on procrastine sur nos tâches administratives depuis un mois ?
Ce n’est pas une question de paresse, c’est une question de motivation. Même si on a un côté un peu flemmard, lorsqu’il s’agit de faire quelque chose qui fait sens pour nous, on est tous capables de se bouger.
Quels besoins essentiels je remplis à travers cette tâche?
Car même la plus pénible des tâches peut remplir un besoin profond. Si, si! Même laver le frigo, ou payer ses factures.
Comme beaucoup d’athlètes que j’accompagne, je suis hyper disciplinée.
Je cumule travail et études, je m’occupe de ma famille, et si un entraînement est noté dans l’agenda, je mets mon cerveau sur “off” et j’y vais, même s’il fait froid, qu’il pleut, ou que j’ai une méga-flemme. Mais à côté de cela, je peux procrastiner des semaines sur des trucs qui ne présentent aucun intérêt pour moi comme l’administratif ou certaines tâches ménagères.
Ce n’est pas qu’une question de plaisir. Parce que soyons honnêtes : certains entraînements ne procurent aucun plaisir sur le moment. C’est une question de motivation, et on est motivé quand ce qu’on fait touche à quelque chose de plus grand, de plus profond.
Avec les athlètes que j’accompagne, on revient souvent à cette question du pourquoi.
Pourquoi tu fais du trail, du cyclocross, du ski ?
Qu’est-ce qui fait que tu vas te taper 2 semaines de stage dans un froid polaire et un vent glacial ou à courir toute la nuit et finir en ayant mal du sommet de la tête jusqu’au bout des orteils? Pourquoi tu t’infliges ça?
Dans le sport d’élite, avec la pression des résultats, des concurrents, des sponsors ou des médias, on peut facilement perdre ce qui fait sens. On perd alors vite le plaisir.
Faire ce chemin en séance pour se reconnecter à nos besoins profonds et à ce qui nous anime vraiment, et pouvoir le ramener durant l’effort dans les moments clés, peut faire toute la différence.
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