01/10/2025
La personne touchĂ©e par le SOPK, câest peut-ĂȘtre une amie, une collĂšgue, une mĂšre, une connaissance⊠ou mĂȘme la personne assise Ă cĂŽtĂ© de toi, qui nâen parlera jamais.
Alors que le mois de sensibilisation au SOPK sâachĂšve, rappelons-nous que, pour des millions de femmes, la rĂ©alitĂ© continue bien au-delĂ de septembre turquoise.
Ce nâest pas juste une campagne annuelle.
Câest une lutte quotidienne.
Câest se rĂ©veiller fatiguĂ©e, sans savoir si aujourdâhui ton corps coopĂ©rera.
Câest se regarder dans le miroir et ne pas se reconnaĂźtre, Ă cause dâun poids qui Ă©chappe Ă ton contrĂŽle.
Câest cacher des poils indĂ©sirables, essuyer des larmes devant une peau qui ne reflĂšte pas qui tu es.
Câest traĂźner ton corps Ă travers la journĂ©e, malgrĂ© la douleur, lâacnĂ©, les sautes dâhumeur, la rĂ©sistance Ă lâinsuline, juste pour âfonctionner comme tout le mondeâ.
Câest franchir pour la Ă©niĂšme fois la porte dâun cabinet mĂ©dical, avec lâespoir que, cette fois-ci, quelquâun Ă©coutera vraiment. Et la peur dâentendre encore ces phrases blessantes :
đ « Il suffit de perdre du poids. »
đ « Revenez quand vous voudrez un enfant. »
Câest porter en silence la douleur de savoir que le SOPK est lâune des principales causes dâinfertilitĂ©.
Câest encaisser chaque test nĂ©gatif, chaque cycle qui ne vient pas, chaque rĂȘve suspendu.
Et pourtant⊠le SOPK est invisible.
Personne ne voit la bataille que tu mĂšnes Ă lâintĂ©rieur.
Le SOPK ne sâarrĂȘte pas avec la fin de septembre.
Câest un combat de toute une vie.
Et chaque femme qui vit avec cette rĂ©alitĂ© mĂ©rite dâĂȘtre vue, entendue et soutenue.