Psychologue Clinicien Bejaia

Psychologue Clinicien Bejaia Mr S.AZAG Psychologue Clinicien. Psychothérapeute. Prise en charge psychologique

Consultations à des fins:diagnostiques & thérapeutiques."En chacun les ressources nécessaires pour évoluer".
اخصائي نفساني عيادي. معالج نفساني.استشارات تشخيصية و علاجية. ''لكل فرد الموارد اللازمة لتطوره".

CLINIQUE AZAG ll Consultations psychologiques llRetrouvez nous au siège  de la clinique: Boulevard Frères Tikharoubine, ...
31/10/2024

CLINIQUE AZAG ll
Consultations psychologiques ll
Retrouvez nous au siège de la clinique: Boulevard Frères Tikharoubine, Lot Bouali, Sidi Ahmed.
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01/04/2024

LE TROUBLE OPOSITIONNEL AVEC PROVOCATION.

« Mon enfant m’oppose en tout et me provoque tout le temps ».

L’enfance est l’étape fondamentale dans laquelle l’enfant évolue sur le plan biologique, psychologique et sociale. Il acquière durant cette étape les capacités, les qualités et les compétences essentielles à la vie. Il atteint ainsi un certain niveau de maturité vers l’adolescence, puis une maturité plus achevée vers l’âge adulte.

Pour les capacités biologiques, l’enfant les acquière d’une manière plus au moins autonome, c.à.d. sans intervention directe, ni de lui même ni de son entourage. On dit qu'elles sont innées. Tant-dit-que les qualités psychologiques et les compétences sociales ne peuvent êtres acquises sans l’intervention d’autrui.

Essentiellement, se sont les parents qui jouent le rôle important dans la formation de ces dernières et ça ne peut fonctionner que si ce dernier, c.à.d. l’enfant, se met sous l’autorité de ses parents : il écoute, observe les règles et apprend comment se comporter dans telle ou telle situation. C’est ainsi que l’enfant est amené à distinguer ce qui est permet et ce qui ne l’est pas, à comprendre ce qui est attendu de lui et adopter un comportement adéquat. On parle alors d’une complicité constructive.

Ce cheminement ne se passe pas parfaitement comme on vient de le décrire, mais des difficultés et des tensions se manifestent tout au long de cette phase de développement : mentir, faire la tête dure, refuser d’obéir, s’opposer, etc. ces attitudes sont acceptables si elles se manifestent à une certaine fréquence et génère à un niveau de tension plus ou moins tolérable, et surtout, comme il est de coutume, vers l’âge préscolaire ou vers le début de l’adolescence.

Ce deuxième cheminement qu’on vient de décrire est le cas de la plus part des enfants, mais pas tous. Certaine enfant manifeste une attitude d’oposition, plus fréquente, non adaptés à l’âge de ce dernier et génère des tensions importantes. Dans ce cas l’enfant ne compose pas avec ses parents, voir même avec toutes les figures d’autorité, et refuse d’obéir. On parle alors de trouble oppositionnel avec provocation.

L’enfant se met en colère, conteste ce que disent les adultes, s'oppose activement et refuse de se plier aux demandes ou aux règles, il peut faire délibérément des choses qui ennuient les autres, fait porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite, comme il peut être irritable et facilement agacé par les autres, se fâche et manifeste du ressentiment, ou se montre méchant ou haineux.

Les comportements oppositionnels et provocateurs sont durables et se manifestent par le refus de faire des compromis, de céder ou de transiger avec les adultes ou avec les pairs. La provocation peut se traduire par une attitude délibérée et permanente consistant à tester les limites d'autrui, par une volonté délibérée d'embêter les autres ou par de l'agressivité verbale.

Le Trouble oppositionnel avec provocation est généralement plus fréquent dans les familles où la continuité de l'éducation a été interrompue à cause de la succession de personnes différentes, ou dans lesquelles les pratiques éducatives ont été dures, incohérentes ou négligentes.

Les manifestations du trouble sont presque invariablement présentes à la maison mais ne sont pas toujours visibles à l'école ou en collectivité. L'enfant est souvent en conflit avec ses parents, ses professeurs ou ses camarades. À la maison cela peut engendrer un cercle vicieux, parents et enfant semblant faire naître le pire les uns des autres.

Le trouble oppositionnel avec provocation est un trouble qu’on prend en charge en psychothérapie. Le travail thérapeutique couvre aussi les parents de l’enfant, qui sont généralement impliqués, sois dans la formation de trouble, soi dans le maintient de ses symptômes, dans le but de leur conseiller des stratégies personnalisées pour aider l’enfant à réduire ses attitudes hostiles; autrement dit, l’aider à reconstruire un mode d’interaction plus saint.

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27/01/2024

CLINIQUE AZAG II Consultations psychologiques.
Les services de la Clinique: Bilan psychologique & Psychothérapie.
Pour tout renseignement ou Rdv contactez les numéros de la clinique : 0553914524 / 0774086380.
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26/11/2023

LE TROUBLE DE MUTISME SELECTIF.

« Mon enfant parle dans certaines situations, et dans d’autres il lui y est impossible de prononcer un mot ».

Normalement lorsque le langage est acquis, l’enfant peut parler aisément. Il peut manier la langue pour interagir avec les autres et exprimer ses besoins. Peut-il ne pas pouvoir le faire malgré l’acquisition de ce dernier?! Ça peut y arriver et de plusieurs manières. L’enfant peut présenter un handicape de communication sans qu’il soit un trouble de langage.

Lorsque l’enfant parle sans difficulté dans un certain contexte, généralement à certaines personnes de son entourage proche, et dans d’autres contextes il agit comme s’il ne parlait pas, généralement avec certains personnes autres de son entourage, à l’école ou avec ses camarades, on qualifie sa difficulté de trouble anxieux de type « mutisme sélectif ».

Au lieu de communiquer par une verbalisation normale, l’enfants atteint de Mutisme sélectif peut communiquer par des gestes, en faisant oui ou non de la tête, en tirant ou en poussant quelqu'un, et dans certains cas, en émettant des propos par monosyllabes, courts et monotones, ou avec une voix altérée.

Le trouble de Mutisme sélectif est proche de l’anxiété sociale, mais il ne l’est pas une. Il se diffère de cette dernière par une forme d’hétérogénéité, c.à.d. tant dit que le langage est présent dans certains contextes, il est ou presque complètement absent dans d’autres. Par contre dans l’anxiété sociale la difficulté se manifeste d’une manière plus au moins homogène, dans les différents contextes sociaux.

Le Mutisme sélectif peut être accompagné par une timidité excessive, l'isolement et le retrait social, un attachement excessif, des traits compulsifs, un négativisme, des crises de colère, et des conduites d'opposition, surtout à la maison.

Il exister généralement chez l’enfant atteint de ce trouble, une altération sévère du fonctionnement social et scolaire. Il est courant que l’enfant soit l'objet de taquineries, ou soit le bouc émissaire de ses camarades à l’école.

Le début du Mutisme sélectif a généralement lieu avant l'âge de 5 ans, mais la perturbation peut n'attirer l'attention qu'au moment de l'entrée à l'école. Le degré de persistance du trouble est variable et on le retrouve chez moins de 1 % des patients reçus dans les structures de santé.

La prise en charge de l’enfant mutique, est la même que celle qu’on adopte dans les différents troubles anxieux : évaluation diagnostique dans un premier temps, puis psychothérapie. Le suivi psychothérapique concerne aussi les parents de ce dernier, dans le but de leur conseiller des stratégies personnalisées pour favoriser la communication de l’enfant.

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23/03/2023

LE TROUBLE DE L'ANXIETE DE SEPARATION.

« Je m’inquiète longtemps et le plus souvent de ce qui pourrait m’arriver ou arriver à mes proches ».

Il nous arrive d’avoir peur de ce qui pourrait nous arriver ou arriver à l’un de nos proches, on s’inquiète du mal qui pourrait nous arriver ou lui arriver. Ça nous arrive et ça devrait nous arriver mais à des moments particuliers et dans des contextes de vie difficiles nous concernant ou concernant le ou les proches en question. Mais lorsque cette inquiétude se manifeste à n’importe quel moment et sans raison particulière, des fois même d’une manière intense voir même prolongé dans le temps. On devrait se poser la question, est ce normal ? Est ce que cette peur ne cache pas une peur plus discrète?!

On qualifie l’anxiété excessive concernant la séparation avec la maison ou les personnes auxquelles un individu est attaché, de l'Anxiété de Séparation. Cette anxiété dépasse en sévérité celle que l'on pourrait attendre d’une personne normalement sensée pouvoir gérer des éloignements ou des absences plus au moins espacée dans le temps avec les siens.

Cette anxiété peut toucher les enfants, les adolescents voir même les adultes. Elle se manifeste de plusieurs façons et elle est vécue différemment selon les circonstances de vie et l’âge de l’individu : elle peut se manifester d’une manière claire voire directe, dans ce cas la personne gère difficilement les distances et réagit mal à toute séparation. Comme elle peut se manifester d’une manière plus discrète, en ayant peur qu’un mal peut se produire et êtres une cause de séparation avec les siens : par exemple il peut y avoir peur de subir un accident ou que l’un de ses proches le subit, il peut y avoir peur d’attraper une maladie qui peut être mortelle pour soi ou pour l’un de ses proches, etc. Elle peut constituée un handicape et rendre la vie de ce dernier difficile.

L’anxiété de séparation peut être vécue par l’enfant comme une forte peur d’être séparé de ses parents. Habituellement, cette peur est liée au parent ou au proche avec qui il passe le plus de temps. Un enfant peut vivre des périodes d’anxiété de séparation lors de moments importants, comme l’entrée à la crèche ou à l’école. Dans la plupart des cas, cette anxiété se résout d’elle même en quelques jours ou semaines, soit le temps que l’enfant s’adapte à son nouvel environnement.

Il est normal pour un enfant d’avoir peur d’être abandonné et de croire que ses parents ne reviendront pas. Mais l’enfant finit par comprendre que son parent va revenir. Cela met habituellement fin à son anxiété. Toutefois, on peut parler de trouble de l’Anxiété de Séparation si l’état d’anxiété de l’enfant semble plus intense et plus prolongée dans le temps que ce qui serait attendu des autres enfants du même âge et perturbe son adaptation.

Les enfants atteints d'Anxiété de séparation ont aussi souvent du mal à aller se coucher, insistant pour que quelqu'un reste près d'eux jusqu'à ce qu'ils s'endorment. La nuit, ils vont parfois dans le lit de leurs parents (ou dans celui d'une personne proche comme un frère ou une sœur) ; si l'entrée de la chambre des parents leur est interdite, ils peuvent dormir devant la porte. Ils font des cauchemars dont le contenu exprime leurs peurs (par exemple un incendie, un meurtre ou une autre catastrophe qui peut toucher la famille).

À l’adolescence ou à l'âge adulte, un individu peut présenter un trouble de l’Anxiété de séparation et la personne à laquelle l'individu anxieux est "attaché" est généralement un proche parent par le sang, un conjoint, un partenaire intime ou un colocataire. L'adolescent ou adulte peut éprouver une inquiétude constante à l'idée d'être séparé de son conjoint ou de sa famille, faire des cauchemars, être incapable de quitter la maison pour aller travailler, avoir des problèmes de santé, etc.

Bien que ce type d'inquiétude soit plus fréquent chez les jeunes adultes qui se séparent de leur famille nucléaire pour une vie indépendante, les adultes plus âgés peuvent également être affectés, généralement suite à un événement majeur de vie, comme le départ des enfants, le décès du conjoint ou le déménagement de la famille, etc.

Il existe plusieurs facteurs qui peuvent être à l’origine de l’anxiété de séparation. La situation est différente pour chaque un. Si des proches ont souffert ou souffrent de troubles anxieux, l’enfant risque davantage de vivre de l’anxiété, dont l’anxiété de séparation. Un tempérament qui rend l’enfant naturellement plus enclin à développer de l’anxiété peut favoriser l‘émergence de ce trouble. Un déménagement ou un changement de garderie ou d’école, un événement difficile ou traumatisant qui a temporairement séparé l’enfant de ses parents, comme une hospitalisation prolongée, etc.

Une prise en charge psychologique au moyen d’une psychothérapie de type tcc, thérapie cognitivo-comportementale, s’avère efficace et peut amener un changement dans la vie d’un individu qui souffre de se genre de trouble. Après évaluation, un plan de thérapie peut être établi : des objectifs vont êtres déterminés, ainsi que les techniques ou les exercices à mettre en place.

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16/03/2023

LE TROUBLE DE L'ANXIETE DE PERFORMANCE.

« Je vie péniblement les examens et toute situation d’épreuve».

Face à une situation d’épreuve on peut avoir de stresse. Ce dernier est tout à fait normal, vue que la situation n’est pas totalement maitrisable et qu'elle nous invite à mobiliser nos ressources pour une meilleur performance.

Comme il est aussi le cas face à toute situation nouvelle, auxquelle on n’est pas habitué. Se strasse est une sensation ainée, enfuie dans les gènes de notre espèce. Elle est utile et elle joue un rôle important dans l’adaptation aux nouvelles situations ou aux nouveaux environnements. Ce stresse et cette vigilance ne tardent pas à disparaître pour que l’apaisement puisse prend place.

Malheureusement ce n’est pas ce qui arrive toujours car, à la place de stresse un individu peut avoir de l’angoisse. Il peut la ressentir au moment de l’examen, avant l’entré à l’épreuve et des fois même des semaines avant. Cette angoisse paralyse la motivation et les facultés de la personne en situation d'examine et elle peut même l’empêche d’assister à l’épreuve. Cette angoisse peut se manifester par :

Au niveau des pensées, présence de pensées négatives, telles que: une perception négative de soi, doute de ses capacités, croire qu’on ne peut pas être à la hauteur, estimer que l’effort nécessaire pour réussir doit êtres énorme, etc. Par exemple, pendant un examen, la personne vivant de l’anxiété de performance pourrait se dire : « Je ne vais pas arriver », « Je ne me souviens plus de rien », « Je suis ridicule », etc.

Au niveau des émotions, présence d’un état de vigilance et de détresse : un stress important, un malaise élevés et une peur intense. Manque de confiance en soi, crainte de performer de façon médiocre, sentiment d’inefficacité personnelle et impression de ne pas être à la hauteur, etc.

Au niveau physique, présence de nombreux troubles somatiques, tels que : migraines, nausées, vomissements, crampes gastriques, diarrhées, tremblements, tensions musculaires, accélération du rythme cardiaque voire palpitations, vertiges, étourdissements, insomnie, etc. plus spécifiquement à l’approche du jour «J».

L’anxiété de performance peut devenir un obstacle à l’apprentissage et au fonctionnement social, académique ou professionnel. Cette dernière peut avoir de nombreux impacts sur la vie d’un individu. Vivre des malaises intenses et répétés à l’approche d’une épreuve peut même parfois amener certains personne à abandonner leurs projets, à développer des maladies physiques et même parfois à adopter des comportements déviants tel que l’usage abusif de drogues pour performer (boissons énergisantes, drogues stimulantes, etc.).

En ce qui concerne les causes de l’anxiété de performance, plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de cette dernière. Ils peuvent être d’ordres héréditaires ou environnementaux, ou la combinaison des deux types de facteurs.

Des recherches ont affirmé l’existante d’un lien entre le facteur héréditaire et l'anxiété de performance. Les enfants ayant des parents atteints de troubles anxieux sont beaucoup plus à risque de développer eux aussi des troubles anxieux, dont ce denier.

Le comportement des parents peut favoriser l’apparition de ce genre de trouble. Certains parents sont exigeants avec leurs enfants : Une sur-implication peut engendrer des pensées négatives ainsi que des inquiétudes vis-à-vis tout ce qu’ils font. Ils pourraient percevoir les remarques de ces derniers comme des critiques, ce qui peut augmenter leur anxiété.

L’anxiété de performance un trouble qu’on prend en charge en psychothérapie. Le psychologue cherchera à explorer et identifier les causes sous-jacentes de l’anxiété : Perceptions catastrophiques de l’échec ? Peur d’être jugé ? Peur d’être rejeté par les pairs les parents ou autres personnes? Peur d’être ridiculisé ou de vivre de la honte ? Perfectionnisme excessif? Etc. Et l’aidera à s’en débarrasser.

La prise en charge thérapeutique aide la personne qui soufre de ce trouble à gérer les symptômes associés à ce dernier et l’amène à relativiser ses peurs : Distinguer sa valeur propre de sa performance, et constater qu’elle est très sévère envers elle-même, par les juges imaginaires qu’elle crée dans sa tête. À travers une réflexion sur sa vulnérabilité, l’action de confrontation et l'apprentissage de techniques psychothérapiques, elle pourra retrouver graduellement confiance en elle et en ses capacités.

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22/07/2020

LE TROUBLE DE PHOBIE SPECIFIQUE.

« J’ai peur de certains situations et je ne peut pas les confronter».

Il ne vous est pas arrivé de craindre un objet ou une situation, qui à priori ne devrai pas susciter de la peur? Oui, ça arrive et pour de nombreuses personnes. La peur peut concerner un ou plusieurs objets ou situations. On parle alors d’objets ou de situations phobogènes et on qualifie cette crainte de phobie spécifique.

La caractéristique essentielle de la phobie spécifique est une peur intense et persistante d'objets ou de situations objectivement visibles et concrètes. L'exposition au stimulus phobogène provoque presque invariablement une réponse anxieuse immédiate. Cette réponse peut prendre la forme d'une Attaque de panique.

Bien que les adolescents et les adultes ayant ce trouble reconnaissent que leur peur est excessive, cela peut ne pas être le cas chez les enfants. Le plus souvent, le stimulus phobogène est évité bien que parfois le sujet ait à le supporter avec une grande souffrance.

Pas toute peur est une phobie ; on qualifie une peur de phobie si elle est persistante et excessive, et si l'évitement et l'anticipation anxieuse interfère de manière significative avec les habitudes quotidiennes de l’individu, son fonctionnement professionnel, ou sa vie sociale.

La peur peut être centrée sur l'anticipation d'un danger lié à un aspect particulier de l'objet ou de la situation par exemple, une personne peut avoir peur des voyages aériens à cause d'une crainte d'un accident, une autre peut avoir peur des chiens par crainte d'être mordu par ces derniers, une autre peut avoir peur de conduire une voiture par crainte d'être heurtée par un autre véhicule, etc.

Les Phobies spécifiques peuvent également inclure des craintes concernant le fait de perdre le contrôle de soi, de paniquer, d'avoir des manifestations physiques, telles qu'une augmentation de la fréquence cardiaque ou une sensation de souffle coupé, de s'évanouir lors de l'exposition à l'objet redouté. Par exemple, les individus ayant peur du sang et des blessures peuvent également être préoccupés par la possibilité de s'évanouir ; ceux ayant peur des hauteurs peuvent également être préoccupés par le fait d'être pris de vertige, et ceux ayant peur des endroits clos peuvent être préoccupés par l'idée de perdre leur contrôle et de crier.

L'anxiété est de manière presque invariable est ressentie immédiatement lors de la confrontation aux stimuli phobogènes. Par: exemple, une personne ayant une Phobie spécifique des chats aura presque invariablement une réponse anxieuse immédiate lorsqu'elle est obligée de se confronter à un chat.

Parmi les types de phobie on trouve :
Le Type animal : dans ce type de phobie, la peur est induite par les animaux ou les insectes. Ce type a généralement un début dans l'enfance.
Le Type environnement naturel : dans ce type de phobie, la peur est induite par des éléments de l'environnement naturel tels les orages, les hauteurs ou l'eau. Ce type a aussi généralement un début dans l'enfance.
Le Type sang — injection — accident : dans ce type de phobie, la peur est induite par le fait de voir du sang ou un accident ou d'avoir une injection.
Le Type situationnel : dans ce type de phobie, la peur est induite par une situation spécifique tels les transports publics, les tunnels, les ponts, les ascenseurs, les voyages aériens, les endroits closes, ou le fait de conduire une voiture.
D’autres types touchent particulièrement les enfants tels que la peur des bruits forts ou des personnages déguisés.

Le traitement de la phobie spécifique repose principalement sur les thérapies cognitives et comportementales qui ont démontrées leur efficacité. Parmi les techniques utilisées: L’exposition graduée in vivo, c.à.d. en situation réelle, précédée d’une exposition prolongée en imagination; la restructuration cognitive, qui vise à modifier la manière dont l'individu interprète les situations redoutées et les pensées qui lui viennent automatiquement dans ces situations. La prise de médicaments peut être proposée, dans le cas d’une sévérité importante de la phobie.

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04/07/2020

LE TROUBLE D'AGORAPHOBIE.

« J’ai peur de sortir seul de chez moi et tout éloignement de mon domicile me fait paniquer ».

Peut-on avoir peur de sortir de chez soi, de prendre la voiture, le bus ou tout autre moyen de transport. Peut-on avoir peur de se trouver sur un pont ou dans un ascenseur . Oui, il arrive qu’un individu présente une de ces peurs, voir même plusieurs d’entre elles au même temps. Dans ce cas, on parle de personne qui présente de l’Agoraphobie.

La caractéristique essentielle de l'Agoraphobie est une anxiété liée au fait de se trouver dans des endroits ou dans des situations où il pourrait être difficile de s'échapper ou dans lesquelles aucun secours ne pourrait être trouvé, en cas de survenue de grand malaise. Ce dernier peut se manifester sous la forme d'une attaque de panique: la peur d'avoir une attaque subite de vertige, de perdre ses capacités d’adaptation, de devenir fou ou de mourir sur place. Autrement dit, la personne a peur de perdre son intégrité physique ou mentale, dans ces endroits et sans secours.

L'anxiété conduit typiquement à un évitement envahissant de nombreuses situations. En plus des situations citées ci-dessus, on peut ajouter la peur des grands espaces, tel que les grands magasins, les centres commerciaux, les grandes places, les voies dégagées, etc. Des espaces clos tel que le cinéma, les tunnels, le voyage en avions, etc. Des lieux publics, tel que les restaurants, les foules, les files d’attentes, les transports en commun, etc.

Certaines personnes sont capables de s'exposer aux situations redoutées mais, ils subissent ces expériences avec un malaise important. Le plus souvent, ce dernier peut confronter la situation lorsqu'il est accompagné par quelqu'un ou une personne rassurante. D’autres n’arrivent pas à la confronter et continuent d'éviter les situations redoutées, ce qui peut altérer les capacités d’un individu à voyager, à travailler ou à assumer ses responsabilités domestiques : par exemple, faire des courses dans une épicerie ou amener les enfants chez le médecin, peuvent êtres des taches que le parent ne peut pas faire ou les faisait avec de grandes difficultés.

Les conséquences de ce trouble peuvent être extrêmement invalidantes. Les individus isolés, non diagnostiqués, risquent de finir cloîtrés à leur domicile, incapables de sortir, éprouvant la crainte terrifiante de devenir fou. L’évitement s’impose de façon drastique, scrupuleux et généralisé. Ces derniers s’épuisent alors à devoir élaborer des stratagèmes qui permettent l’évitement ou la réassurance face aux situations susceptibles de déclencher une crise. De tels comportements ont tendance à envahir tous les domaines de la vie quotidienne, provoquant parfois de graves difficultés relationnelles ou familiales.

L'agoraphobie est un trouble qui se soigne. La prise en charge thérapeutique permet aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et gérer mieux leurs activités quotidiennes. Plus la personne atteinte consulte tôt, meilleures sont ses chances de rétablissement. Elle se traite efficacement par une psychothérapie, par des médicaments, ou par une combinaison des deux traitements.

La thérapie cognitivo-comportementale est la thérapie de référence pour traiter l’agoraphobie. Elle vise à modifier les pensées et le comportement pour une réadaptation et une réaction plus appropriée aux situations évitées.

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01/03/2020

LE TROUBLE D'ATTAQUE DE PANIQUE.

« Des fois je subis des attaques tellement fortes, que j'ai l'impression de mourir ou de devenir fou ».

Lorsque beaucoup d’anxiété s’accumule et parfois même dans les conditions ordinaires de la vie et sans aucune raison particulière, il peut arriver que l’on soit saisie par un grand malaise. Une personne peut parfois ressentir un malaise et penser avoir fait une attaque de panique ; mais qu’est-ce que réellement une attaque de panique ?

La caractéristique essentielle d’une Attaque de panique, consiste en une durée délimitée dans le temps, d'anxiété ou de malaise très intense, en dehors de tout danger réel et elle est accompagnée de plusieurs symptômes somatiques et/ou cognitifs : des sensations physiques gênantes et des pensées désagréables.

L'attaque a un début soudain et atteint rapidement son acmé, c.à.d. son intensité maximale: habituellement en dix minutes ou moins. Elle est souvent accompagnée d'un sentiment de danger ou de catastrophe imminente dont le besoin urgent de s'échapper.

Parmi les symptômes qui peuvent accompagner une attaque de panique on trouve : les palpitations, l’impression d'avoir le souffle coupé ou la sensation d'être étouffée, une douleur ou une gêne thoracique, une surtranspiration, les tremblements ou secousses musculaires, des nausées ou gêne abdominale, une sensation de vertige, de déréalisation ou de dépersonnalisation, la peur de perdre le contrôle de soi, de devenir fou, voir même de mourir, etc.

Il existe trois types d'Attaque de panique : les Attaques de panique inattendues, les Attaques de panique situationnellement liées et les Attaques de panique favorisées par des situations. Chaque type d'Attaque est défini par des relations différentes entre le début de l'attaque et la présence ou l'absence de situations déclenchantes.

Les Attaques de panique inattendues, sont celles dans lesquelles la personne n'associe pas le début de l'attaque à une situation déclenchante interne ou externe, c.-à-d. l’attaque survient spontanément à l’improviste.

Les Attaques de panique situationnellement liées, sont celles dans lesquelles l'Attaque de panique survient de façon presque invariable, immédiatement lors de l'exposition à une situation déclenchante ou dans l'anticipation de celle-ci.

Les Attaques de panique favorisées par des situations ressemblent aux attaques situationnellement liées. Elles ne surviennent pas nécessairement immédiatement après l'exposition à la situation mais, l'attaque survient généralement quelque temps après.

L'individu qui subi une attaque de panique, a habituellement une peur intense et il a l’impression d’être sur le point de perdre le contrôle de lui-mêmes, d'avoir une crise cardiaque, ou un accident vasculaire cérébral. Il a habituellement un désir urgent de fuir l'endroit où l'attaque est survenue.

Avec le temps, les Attaques de panique inattendues deviennent typiquement des attaques situationnellement liées ou favorisées par des situations, bien que des attaques inattendues puissent persister.

L'âge de début du Trouble panique varie de manière considérable mais, survient le plus typiquement entre la fin de l'adolescence et le milieu de la trentaine. Comme il peut être observé chez l'enfant ou l'adulte de plus de 45 ans.

La prise en charge commence par l’établissement d’un diagnostic du trouble; suivi par l'établissement d'un plan de thérapie: détermination d'objectif thérapeutique et de techniques psychothérapiques.

La psychothérapie cognitivo-comportementale est d’une efficacité importante et elle est la plus recommandée pour traiter le trouble panique. La prescription de psychotropes peut êtres associée au traitement, dans les cas les plus sévères.

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12/02/2020

LE TROUBLE D'ANXIETE SOCIALE.

« La peur de jugement des autres handicape ma vie ».

Tout le monde a déjà eu peur. La peur est normale, car elle est un mécanisme de défense qui a pour but d’assurer la survie de l’espèce. Tout le monde a déjà eu peur de jugement des autres, cela est aussi normal, parce qu'on est un être sociale qui vie en société, dont certain règles doivent êtres respectées. Cette dernière n’empêche pas la personne de vivre normalement.

On ne peut pas vivre normalement lorsque cette dernière dépasse en sévérité, en durée et/ou en fréquence un certain seuil. Au-delà d’un certain niveau d’anxiété, la peurs devient excessive, persistantes et envahissante. Elle devient handicapante et affecte la qualité de vie sociale de la personne, voire même l’empêche d’en avoir une. On la qualifie de l’Anxiété Sociale ou de Phobie Sociale.

Une personne qui souffre de l’Anxiété Sociale, peut en avoir peur : de démarrer une conversation, de soutenir un dialogue, de participer à de petits groupes, d’avoir des rendez-vous, de parler à des figures d'autorité, de se rendre à des soirées, etc. L'exposition à la situation sociale provoque presque invariablement une réponse anxieuse immédiate. Cette réponse peut prendre la forme d'une Attaque de panique.

Cette Attaque de panique peut se manifester par divers symptômes. L’individu ayant une anxiété sociale peut éprouver des symptômes tel que : palpitations, tremblements, sèchement de la gorge, transpiration, gêne gastro-intestinale, diarrhée, tension musculaire, rougissement, confusion, etc.

Dans les situations sociales redoutées, la personne est préoccupée par sa gêne et craigne qu'autrui là remarque et là juge comme étant faible, fou ou stupide. Elle peut par exemple avoir peur de parler à quelqu’un par crainte que l’autre ne remarque que sa main ou sa voix qui tremble.

Le plus souvent, la situation sociale est évitée. Bien qu'elle soit parfois non évitée, elle est vécue avec une souffrance intense. La personne ayant une anxiété sociale présente fréquemment des déficits dans le domaine des compétences sociales, ce qui limite ses relations et son cercle d’amis, généralement un seul avec qui un minimum de contacte peut s’établir.

Une anxiété anticipatoire marquée, peut également survenir bien longtemps avant la confrontation des situations sociales ou publiques : par exemple une personne qui devra participer à un événement social, peut avoir des préoccupations quotidiennes durant des semaines avant ce dernier.

Les études épidémiologiques réalisées dans la population générale font état d'une prévalence sur la vie de l’anxiété sociale variant de 3 à 13 %. L’anxiété sociale a typiquement un début entre 10 et 20 ans, faisant parfois suite à une inhibition sociale ou une timidité de l'enfance. Certaines personnes font état d'un début très tôt dans l'enfance.

L’anxiété sociale est un trouble qui se soigne. Il existe des psychothérapies pour cela. Ces dernières permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes. Plus la personne consulte tôt, meilleures sont ses chances de rétablissement.

La psychothérapie la plus recommandé est la thérapie Cognitivo-comportemental, TCC. Cette thérapie vise à modifier les pensées, les croyances et le comportement de la personne en souffrance et l’aide à réagir d’une manière plus appropriée à la réalité. Un traitement médicamenteux, à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques, peut êtres associé à la thérapie dans le cas de la sévérité du trouble.

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Adresse

Boulevard Frères Tikharoubine, Lotissement Bouali (à 15m De L'hôtel Kyrline)
Bejaïa
06000

Heures d'ouverture

Lundi 08:00 - 17:00
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