30/10/2025
« On ne se libère pas d’une chose en l’évitant, mais en la traversant. »
Cette phrase, je la garde souvent en tête.
Parce qu’elle résume ce que j’observe chaque jour,
chez ceux que j’accompagne… et chez moi aussi.
On passe notre vie à vouloir éviter.
Éviter les tensions, les conflits, les peurs, les doutes,
les émotions trop fortes, les silences inconfortables.
(Et plus on évite, plus ça revient.
Sous d’autres formes, dans d’autres contextes.
Comme si la vie disait : “Tu n’as pas encore compris.”)
Se libérer, ce n’est pas fuir.
C’est accepter de traverser ce qui fait mal,
de regarder ce qu’on ne veut plus voir,
de respirer même quand ça serre.
Parce qu’en traversant, on découvre quelque chose d’inattendu :
notre propre solidité.
Notre capacité à tenir debout, même dans la tempête.
C’est tout le sens de mon travail :
accompagner ces traversées.
Aider à mettre des mots, du souffle, de la clarté
là où tout semble confus.
Parce que l’évitement, c’est la survie.
Mais la traversée, c’est la vie