Nutriads

24/11/2025

🦃✨ « Toute culture qui n’évolue pas est une culture morte. »

Ce jeudi, des millions d’Américain-es se réuniront pour célébrer Thanksgiving. Un rituel qui implique la consommation de plus de 40 millions de dindes, souvent élevées dans des conditions industrielles. Et dont la plupart de la population ne raffole pas, la viande étant sèche.

Une réalité qui soulève des questions de plusieurs ordres, y compris éthiques, quand on constate qu’au final, des millions de ces animaux finissent à la poubelle.

Cette fête, censée représenter la gratitude envers la nature et ses bienfaits, apparaît alors en décalage et pointe surtout la dissonance qui s’exerce entre le partage et la violence appliquée sur des êtres vivants en raison de traditions bien ancrées.

Alors oui cela renvoie souvent à des vérités difficiles à confronter et aux désaccords éthiques qui en découlent. Mais n’est-ce pas nécessaire de le questionner?

J’ai trouvé un article (lien story) qui aborde cette crainte de perdre des rituels qui nous définissent dans nos cultures, tout en plaidant pour une réévaluation de ces traditions qui ne résonnent plus avec les valeurs et les enjeux actuels.
Quelles sont les barrières qui nous empêchent de les faire évoluer tout en préservant leurs éléments essentiels ?

Ce même raisonnement peut également s’appliquer aux fêtes de fin d’année et à leur abondance alimentaire.

25/08/2025

Les alliances inattendues ! 🌱🤔

S’il y a un sujet clivant récurrent, c’est bien la viande végétale ! Qualifiée de « fausse viande », de « produits ultra transformés », ou de « malbouffe »… ces alternatives suscitent de nombreux débats.

A l’origine de cette dynamique, l’influence du lobby de la viande, dont la stratégie consiste à semer le doute, jouer sur les peurs, détourner le débat, et présenter la viande, y compris ses versions ultra transformées, comme plus naturelle et vertueuse que les solutions végétales destinées à la remplacer.

Ce qui contribue à modeler l’opinion publique de manière significative.

Résultat : des gens défenseurs de l’alimentation « saine », durable, bio, locale, soutenant les petits producteurs et sincères dans leur démarche se retrouvent à adopter des discours similaires à ceux qu’ils combattent: les lobbys!

On se retrouve avec des alliances inattendues qui se forment entre des groupes ayant des motivations contradictoires et qui imposent les politiques publiques souvent sans tenir compte des conséquences réelles pour les personnes soumises à ces lois.

C’est d’ailleurs l’un des concepts les plus intéressants et les plus cités en économie des choix publics: le syndrome « bootleggers and Baptists » théorisé par Bruce Yandle.

En référence au contexte des lois établies au début du XXe siècle interdisant la vente d’alcool le dimanche, les baptistes soutenaient cette interdiction pour des raisons morales et religieuses, en s’opposant à la consommation d’alcool durant le jour du sabbat. En parallèle, les contrebandiers avaient également un intérêt dans cette restriction, car elle réduisait la concurrence légale et leur permettait de bénéficier de la vente illégale d’alcool.

Et au final, qui sort réellement gagnant de cette situation ? 🤷‍♀️🤷‍♂️

27/05/2025

Dieteticians live in a « maybe » world:

30/07/2024

Si certaines personnes décident de ne pas inclure les protéines animales dans leur alimentation, cela est valide. Ainsi, il est légitime d’affirmer qu’il n’existe pas de modèle alimentaire universel ou supérieur à d’autres. En effet, il existe plusieurs approches alimentaires possibles. Ce que je tiens à souligner, c’est que le recours à des compléments alimentaires n’est pas nécessairement un problème et ne diminue pas la qualité d’un modèle alimentaire par rapport à un autre. Je pense qu’il est difficile d’atteindre un modele alimentaire qui soit optimal (Nous prenons tous et toutes de la vit D du moins nous le devrions, il existe l’enrichissement en iode…).
Pour résumer ma pensée je trouve qu’évaluer la qualité et l’impact sur la santé d’un modèle alimentaire uniquement en fonction de son aspect nutritionnel est très limité et peu réaliste.

D’autres facteurs tels que la durabilité, l’impact environnemental, les aspects culturels et sociaux, ainsi que les préférences individuelles doivent également être pris en compte.

En fin de compte, l’objectif est de trouver un équilibre qui fonctionne pour chaque individu, en tenant compte de tous ces éléments pour promouvoir une alimentation saine, durable et adaptée à chacun et chacune.

08/07/2023

J’ai signé et vous?

TRIBUNE. Face à l’explosion des maladies liées à l’alimentation et à la catastrophe climatique, 250 professionnels de santé et membres d’associations appellent les pouvoirs publics, dans une tribune au « Monde », à adopter des mesures ambitieuses pour inciter à manger moins de viande,...

28/04/2023

La FAO vient de sortir un ENORME rapport sur la contribution des produits animaux dans l'alimentation équilibrée au niveau mondial. Rendez-vous compte: Quasi 300 pages, plus de 500 études scientifiques passées en r***e... un "state of the Art". Les arguments (pros viande) fallacieux se déversent à flot, criant au ras-le-bol de la condamnation systématique de la viande dès lors que nous évoquons la végétalisation des assiettes pour le bien de la planète et de la nôtre. Ce n’est tout simplement pas le cas et ce rapport de la FAO et bien il va uniquement dans le sens de tout ce qui a été dit jusque là en matière de durabilité: il faut en manger moins, voire très peu (et non transformée) dans nos pays industrialisés!
Le rapport dit surtout (mais on parle moins) que le secteur de l’élevage doit contribuer à relever une série de défis: notamment de la déforestation, des émissions de gaz à effet de serre, de l’utilisation non durable des terres et de l’eau, mais aussi du surpâturage, du mauvais bien-être animal dans les exploitations, de la résistance aux antimicrobiens, des risques de maladies d’origine alimentaire et zoonotiques.
Par ailleurs nous avons aussi suffisamment de sources fiables pour accompagner les personnes qui voudraient s’en passer complètement. Et il s’agirait de les inclure dans les recommandations officielles! Ces dernières devraient surtout souligner certains points de sensibilité pour que les modèles alimentaires soient sains. Je pense par exemple a la vitamine B12 qui peut nécessiter une complémentation selon la fréquence de consommation de ces dits produits animaux.
il n'existe aucune publication scientifique récente, r***e par des pairs, qui préconise de déballer le saucisson et la viande en excès, c'est même plutôt l'inverse (l'ONU/OMS/FAO/GIEC... )

->Rapport_FAO_sur_la_place_des_produits_animaux_1682693169

05/04/2023

Alors que le gouvernement s’apprête à publier les lignes conductrices de sa politique en matière d’alimentation, ONAV - Observatoire national des alimentations végétales s’associe à 38 autres associations dans int note collective!

Pour une véritable stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat: ensemble nous allons plus loin! 🌱🍽️♻️

Réseau Action Climat

Lien Alors que le Gouvernement s’apprête à publier les lignes conductrices de sa politique en matière d’alimentation, l'Onav s’associe au Réseau Action Climat et à 37 autres organisations autour de 13…

04/04/2023

La convention citoyenne pour le climat (CCC) affirme le nécessaire objectif d’engager la restauration collective dans des pratiques plus vertueuses. L’une des propositions est d'instaurer pour les cantines scolaires l'obligation d’introduire l'option d'un menu végétarien quotidien.

Alors que les multiples bénéfices d’une telle mesure pour le climat et la santé ne sont plus à prouver, de nombreux contre arguments souvent fallacieux, fleurissent dans les médias et les réseaux sociaux, à l'image de cette étude UFC-Que Choisir du 17 novembre 2022, dont la pertinence est à questionner.

Je vous encourage à lire son analyse qui montre plusieurs faiblesses et qui pousse à se demander si l'objectif non avoué n'est pas de discréditer ce qui rappelons-le reste une option proposée en plus du menu carné.

Le 17 novembre 2022, UFC-Que choisir a publié une étude intitulée “Menus végétariens dans les cantines scolaires : Une opportunité pour la transition alimentaire, mais des écueils à éviter”. L’…

22/03/2023

De nombreuses ressources autour des alimentations végétales sont disponibles gratuitement en ligne sur le site de notre association et elles sont le fruit d’un travail bénévole.

Si vous appréciez notre contenu, une bonne façon de nous soutenir est de les partager tout en nous créditant.

Vous trouverez sur cette page les positions et notes scientifiques de l’Onav sur les aspects nutritionnels et de santé de la végétalisation de l'alimentation. Elles sont établies à partir de l’…

20/03/2023

Je ne sais plus si le fait de lister les nombreux avantages/bienfaits d’une diminution, voire d’un arrêt total de la consommation de viande peut encore avoir un impact.

➡️ Entre réactance et effet Streisand, c’est souvent le cercle vicieux au nom de la liberté d’action (et surtout par principe). Tant p*s si cela s’oppose à une réalité scientifique.

➡️ Alors en ce 20 mars, journée internationale « sans viande », nous ne pouvons ignorer que tout le monde n’a pas la même sensibilité sur le sujet.

C’est la combinaison de plusieurs facteurs (et notamment de nombreux biais cognitifs ) qui fait que beaucoup de gens ont du mal à modifier leur consommation de viande.

Je vais donc me contenter de souligner que nous avons aujourd’hui une telle demande en viande, en œufs, en laits, que nous sommes obligés d’avoir un très grand nombre d’animaux d’élevage.
Cela conduit nécessairement à mettre en place des processus industriels dans lesquels il est impossible de traiter de manière éthique chaque animal. Et pourtant nous sommes plus de 88% à vouloir que les animaux soient mieux traités (le fameux paradoxe de la viande)

➡️ Que nous soyons déjà convaincu ou pas vraiment/du tout, il y a plusieurs chemins possibles pour aller vers des alimentations saines et durables mais ils doivent tous mener vers un respect du vivant.

01/03/2023

[En direct du ] Échanges avec les visiteurs professionnels et particuliers du salon.

🗣 De nombreuses remarques sur la production de viande qui diminue en France, alors que la consommation se maintient grâce aux importations.

22/02/2023

Il existe une norme de minceur dans un monde d'abondance. Un vrai paradoxe! Et c’est ainsi que « Manger » peut devenir le souci essentiel de sa vie. Nos propres ressources souvent ne suffisent pas à apaiser ni le corps, ni l’esprit. Pourtant lorsque l’on veut faire la paix avec son poids (éventuellement en perdre) et bien il faut d'abord s'aimer. C’est à dire avoir le désir de se faire du bien. Compliqué de prime abord et pourtant relativement évident. C’est effectivement seulement dans ce contexte qu’une régulation devient possible. Les personnes ayant des problèmes avec leur poids ont le droit d’être heureuses dans le corps qu’elles habitent dès maintenant. Et croire que le seul fait de perdre du poids rend une personne « plus en forme » ou plus respectable en société est une pensée…grossophobe! Ce n’est pas un crime de le croire (d’autant plus que la culture de la diète fortement ancrée dans notre société renforce ce type de pensées) mais c’est d’autant plus dommageable que ces pensées sont tournées contre soi-même.
Bientôt les story sponsorisées pour les detox de printemps et la perte de poids estivale, votre cheminement sera le vôtre mais comprendre les vraies raisons qui motivent votre désir de perte de poids est une réflexion qui mérite d’être faite. Cela doit rester votre libre choix. Quoiqu’il en soit pour tout le monde, le véritable bénéfice est de développer et maintenir de saines habitudes de vie: dans la mesure du possible, inclure de l’activité physique et adopter une alimentation à la fois équilibrée et satisfaisante. Cela n’a pas besoin d’être effectué dans une perspective de perte de poids pour être bénéfique!