Hypnose. Emdr. Relaxation

Hypnose. Emdr. Relaxation Accompagnement individuel par l'hypnose, l'EMDR et MOSAIC

23/11/2025
14/11/2025
10/11/2025
08/11/2025

« BONJOUR, JE SUIS TON SYMPTÔME »
Bonjour, j'ai beaucoup de noms : douleur au genou, bouton, mal d'estomac, rhumatisme, asthme, mucosités, grippe, mal de dos, sciatique, cancer, dépression, migraine, toux, grippe, mal de gorge, insuffisance rénale, diabète, hémorroïdes, et la liste est encore longue. Je me suis porté volontaire pour le pire travail possible : celui de porteur de nouvelles désagréables pour toi.

Tu ne me comprends pas, personne ne me comprend. Tu penses que je veux t'embêter, gâcher tes projets de vie ; tout le monde pense que je veux leur nuire, leur faire du mal ou les limiter. Et non, ce serait une absurdité complète. Moi, le symptôme, j'essaie simplement de te parler dans un langage que tu puisses comprendre. Que tu saisisses.

Dis-moi, irais-tu négocier avec des délinquants, frappant à leur porte avec une fleur à la main et un T-shirt portant le symbole de la « paix » imprimé dans le dos ? Non, n'est-ce pas ?

Alors, pourquoi ne comprends-tu pas que moi, le symptôme, je ne peux pas être « subtil » et « tout doux » lorsque je dois te transmettre le message ? Tu me frappes, tu me détestes, tu te plains de moi à tout le monde, de ma présence dans ton corps, mais tu ne prends pas une seconde pour raisonner et essayer de comprendre la raison de ma présence dans ton corps.

Je ne t'entends que me dire : « Tais-toi », « va-t'en », « je te hais », « maudite soit l'heure où tu es apparu », et mille phrases qui me rendent impuissant à te faire comprendre. Mais je dois rester ferme et constant, car je dois te faire comprendre le message.

Que fais-tu ? Tu m'envoies dormir avec des médicaments. Tu me fais taire avec des tranquillisants, tu me supplies de disparaître avec des anti-inflammatoires, tu veux m'effacer avec des chimiothérapies. Tu essaies, jour après jour, de me couvrir, de me sceller, de me faire taire. Et je suis surpris de voir que parfois, tu préfères même consulter des sorcières et des devins pour que je quitte ton corps de manière « magique ».

Et moi, dont la seule intention est de te donner un message, je suis totalement ignoré.

Imagine que je suis cette alarme avec sirène sur le Titanic, celle qui essaie de mille façons de te dire qu'en face se trouve un iceberg avec lequel tu vas t'écraser et couler. Je sonne et je sonne pendant des heures, des jours, des semaines, des mois, des années, essayant de te sauver la vie, et tu te plains parce que je ne te laisse pas dormir, parce que je ne te laisse pas marcher, parce que je ne te laisse pas travailler, mais tu refuses toujours de m'écouter...

Est-ce que tu commences à comprendre ?

Pour toi, moi, le symptôme, je suis « La Maladie ». Quelle chose absurde. Ne confonds pas les choses.

Tu vas chez le médecin, et tu paies pour des douzaines de consultations médicales. Tu dépenses de l'argent que tu n'as pas en médicaments après médicaments. Et tout cela juste pour me faire taire. Je ne suis pas la maladie, je suis le symptôme. Pourquoi me fais-tu taire, alors que je suis la seule alarme qui essaie de te sauver ? La maladie, « c'est toi », « c'est ton style de vie », « ce sont tes émotions contenues », ça, c'est la maladie. Et aucun médecin ici sur la planète Terre ne sait comment combattre les maladies. La seule chose qu'ils font, c'est me combattre, combattre le symptôme. Me faire taire, me réduire au silence, me faire disparaître. Me mettre un maquillage invisible pour que tu ne me voies pas.

Et oui, ce n'est pas grave si, en lisant ceci, tu te sens un peu agacé. Cela doit être quelque chose comme un « coup dur pour ton intelligence ». Ce n'est pas grave si pour l'instant tu te sens un peu contrarié ou frustré. Mais je peux très bien gérer tes processus et je les comprends. En fait, cela fait partie de mon travail, ne t'inquiète pas. La bonne nouvelle est que ne plus avoir besoin de moi dépend de toi. Cela dépend totalement de toi d'analyser ce que j'essaie de te dire, ce que j'essaie de prévenir.

Lorsque moi, « le symptôme », j'apparais dans ta vie, ce n'est pas pour te saluer, non. C'est pour te signaler qu'une émotion que tu as contenue dans ton corps doit être analysée et résolue pour ne pas te rendre malade. Tu devrais te donner l'occasion de te demander : « pourquoi ce symptôme est-il apparu dans ma vie ? », « que veut-il me dire ? ». « Pourquoi ce symptôme apparaît-il maintenant ? », « Que dois-je changer en moi pour ne plus avoir besoin de ce symptôme ? ».

Si tu laisses ce travail d'investigation uniquement à ton mental, la réponse ne t'emmènera pas plus loin que ce que tu as fait les années passées. Tu dois aussi consulter ton inconscient, ton cœur, tes émotions.

S'il te plaît, quand j'apparais dans ton corps, avant de courir chez le médecin pour qu'il m'endorme, analyse ce que j'essaie de te dire. Vraiment, pour une fois dans la vie, j'aimerais être reconnu pour mon travail, pour mon excellent travail. Et plus vite tu prendras conscience de la raison de mon apparition dans ton corps, plus vite je m'en irai.

Peu à peu, tu découvriras que plus tu es un bon chercheur, moins souvent je viendrai te rendre visite. Et je t'assure qu'un jour viendra où tu ne me verras ni ne me sentiras plus jamais. Au moment où tu atteindras cet équilibre et cette perfection en tant qu'« analyseur » de ta vie, de tes émotions, de tes réactions, de ta cohérence, je te garantis que tu ne consulteras plus jamais un médecin ni n'achèteras de médicaments.

S'il te plaît, laisse-moi sans travail. Ou penses-tu vraiment que j'apprécie ce que je fais ?

Je t'invite à réfléchir, chaque fois que tu me vois apparaître, à la raison de ma visite. Je t'invite à arrêter de t'en vanter auprès de tes amis et de ta famille, comme si j'étais un trophée. Je suis fatigué que tu dises : « Ah, eh bien, j'en suis toujours à mon diabète, tu vois, je suis diabétique. » « Ah, eh bien, je ne supporte plus la douleur dans mes genoux, je ne peux plus marcher. » « Toujours moi avec mes migraines. »

Tu te vantes de moi comme si j'étais un trésor dont tu n'as pas l'intention de te séparer. Mon travail est honteux. Et tu devrais avoir honte de t'en vanter devant les autres. Chaque fois que tu te vantes de moi, tu dis réellement : « Regardez comme je suis faible, je ne suis pas capable d'analyser ni de comprendre mon propre corps et mes propres émotions, je ne vis pas en cohérence, regardez-moi, regardez-moi ! »

S'il te plaît, prends conscience, réfléchis et agis. Plus vite tu le feras, plus vite je quitterai ta vie !

Sincèrement... Ton Symptôme

23/10/2025

Consentement : enfin une victoire collective, sauf pour l’extrême droite

C’est un de ces rares moments de grâce dans un hémicycle trop souvent fracturé : ce mardi 21 octobre, députés et sénateurs, toutes tendances confondues, se sont accordés sur un texte attendu depuis des années — l’inscription du non-consentement dans la définition pénale du viol.
Une avancée historique portée par un collectif transpartisan de femmes députées, qui ont réussi à imposer ce principe fondamental : sans consentement explicite, il y a viol.

Mais dans ce quasi-consensus républicain, deux voix ont détonné. Celles des députées Pascale Bordes et Sylvie Josserand, membres du Rassemblement national, seules à voter contre. Sans explication. Sans un mot.
Un silence lourd de sens, dans un débat qui touche au cœur de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Une bataille parlementaire menée par des femmes, pour toutes les femmes

La proposition de loi, initiée en 2023 par Marie-Charlotte Garin (écologiste) et Véronique Riotton (Renaissance), visait à combler un vide juridique que de nombreuses associations dénonçaient depuis des années.
Jusqu’à présent, en France, la notion de viol reposait avant tout sur la violence, la contrainte, la menace ou la surprise. En d’autres termes : l’absence de consentement n’était pas, en soi, suffisante pour qualifier un viol.

Ce vide a souvent abouti à des non-lieux, des classements sans suite, ou des requalifications en « agression sexuelle », faute de « preuve » d’une contrainte physique. Une aberration que la quasi-totalité des pays européens avaient déjà corrigée.

La nouvelle rédaction, fruit de mois de travail entre députées et sénatrices, introduit désormais la notion de « circonstances » entourant l’acte :

« Il s’agit de reconnaître que le consentement ne se limite pas à un oui ou un non explicite, mais dépend d’un ensemble de facteurs — le contexte, les pressions, la peur, la sidération », explique Marie-Charlotte Garin.

Le choix du pluriel, les circonstances, a été farouchement défendu par les députées de la commission mixte paritaire — une instance exclusivement féminine, fait rarissime à l’Assemblée.
Elles y ont vu un symbole fort : celui d’une réappropriation du droit par celles qu’il protège trop souvent mal.

Un consensus fragile mais réel

Le texte devrait être adopté à une large majorité. Même les formations politiques habituellement divisées sur les questions sociétales ont salué « un progrès de civilisation ».
Les associations féministes, de leur côté, parlent d’un tournant historique dans la lutte contre les violences sexuelles, après le combat mené pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution.

Mais dans cette union rare, deux votes ont brisé l’unanimité : ceux des députées du Rassemblement national, qui se sont opposées au texte sans avancer le moindre argument.
« Elles n’ont pas ouvert la bouche, pas un mot, rien », raconte une participante à la CMP.
Une opposition sèche, presque idéologique — comme si, face à un texte qui protège le corps et la liberté des femmes, le silence valait refus.

L’extrême droite et les droits des femmes : l’ambiguïté persistante

Ce vote minoritaire mais symbolique interroge.
Depuis quelques années, les figures de l’extrême droite tentent d’adopter un discours opportuniste sur les droits des femmes, se présentant comme « protectrices » face à l’insécurité ou aux violences sexuelles… mais seulement lorsqu’elles peuvent en détourner la cause vers leur rhétorique identitaire.

En réalité, leurs positions sur le corps, le consentement, l’avortement ou le patriarcat restent marquées par une vision réactionnaire et masculiniste.
Lors de l’inscription de l’IVG dans la Constitution, le parti avait déjà montré ses fractures internes et son embarras.
Ce nouvel épisode confirme la contradiction d’un mouvement qui prétend défendre les femmes tout en refusant d’inscrire dans la loi le principe même du consentement.

Une victoire politique, mais surtout culturelle

Au-delà du Parlement, cette réforme marque un tournant culturel.
Elle traduit un changement profond dans la manière dont la société française aborde la sexualité, la domination et la parole des victimes.

Pendant longtemps, le droit a jugé les femmes plus qu’il n’a jugé leurs agresseurs.
On leur demandait pourquoi elles n’avaient pas crié, pourquoi elles n’avaient pas résisté, pourquoi elles n’avaient pas fui.
Avec cette réforme, c’est enfin la logique du renversement qui s’impose : ce n’est pas à la victime de prouver qu’elle a refusé, mais à l’auteur de démontrer qu’il y avait consentement.

C’est un pas vers une justice qui écoute, qui croit, et qui comprend que le viol n’est pas qu’un acte de violence physique, mais avant tout une dépossession de soi.

Un texte qui fait école

La France rejoint ainsi une trentaine de pays européens — dont l’Espagne, la Suède ou le Danemark — qui ont déjà inscrit le consentement explicite dans leur législation.
En Suède, cette réforme a permis une augmentation de 75 % des condamnations pour viol, sans explosion des plaintes abusives, contrairement aux craintes des conservateurs.
Les chiffres parlent : lorsqu’on nomme les choses, lorsqu’on protège mieux les victimes, la justice devient plus efficace.

Quand les femmes font la loi

Ce vote est aussi un symbole générationnel et politique : une coalition féminine, transpartisane, unie au-delà des étiquettes.
Dans un paysage parlementaire souvent dominé par les logiques de parti et les affrontements stériles, ces femmes ont prouvé qu’une autre manière de faire de la politique est possible : collective, patiente, déterminée.

À l’heure où certains cherchent à diviser, à revenir en arrière, ou à relativiser les luttes féministes, cette victoire est une réponse éclatante : le consentement n’est pas un débat, c’est un droit.

Ce qui vient d’être voté n’est pas qu’un texte de loi.
C’est une reconnaissance symbolique : celle du droit de chaque femme à disposer librement de son corps, sans être soupçonnée, sans être humiliée, sans être jugée.
C’est aussi un avertissement : la conquête de ces droits reste fragile, car face à chaque avancée se dresse une réaction.
Et cette réaction, souvent dissimulée sous les oripeaux du conservatisme, continue de nier la parole des femmes.

Cette loi est donc un jalon, pas une fin.
Elle nous rappelle que la bataille pour l’égalité, la dignité et la liberté se mène à chaque instant — dans la rue, dans les tribunaux, dans les écoles, dans les couples, dans les consciences.

Et oui, ce n'est pas la conduite que l'on travaille mais les peurs de la vie
11/10/2025

Et oui, ce n'est pas la conduite que l'on travaille mais les peurs de la vie

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