04/10/2025
Hello Witches & Wizards, 🌛🌝🌜
Aujourd’hui, je voudrais vous emmener à Édimbourg, devant le Witches’ Well, la Fontaine des Sorcières, érigée en mémoire des femmes exécutées aux XVIe et XVIIe siècles pour sorcellerie. Dans une Écosse profondément marquée par la peur du diable, ces femmes furent jugées faibles, influençables, donc facilement soupçonnées de pactiser avec le Mal. Torturées, brûlées, effacées de l’histoire — elles n’avaient qu’un seul tort : exister en dehors des cadres.
Une avocate écossaise milite aujourd’hui pour leur rendre justice, rappelant cette vérité essentielle :�« Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons apprendre de ce passé. »
Et ce passé fait écho à d’autres persécutions.
Car le mécanisme est toujours le même : accuser d’hérésie, diaboliser, puis exterminer.�Les sorcières, ces femmes de connaissances, furent traitées comme des suppôts du diable, les Juifs comme un peuple maudit.
L’Église, d’ailleurs, choisit d’appeler « sabbat » le rassemblement des sorcieres, reprenant le nom du Shabbat juif, comme pour amalgamer judaïsme et sorcellerie, hérésie et démon. Même logique transformer la différence en menace.
Si l’Église a porté cette haine pendant des siècles, d’autres idéologies mortifères l’ont reprise, jusqu’à Hi**er, et encore aujourd’hui l’islamisme, qui recycle les mêmes vieux mensonges pour diaboliser les Juifs et légitimer la violence contre eux. Comme toujours, on commence par nommer l’Autre « hérétique » ou « démon », pour rendre acceptable son anéantissement.
Cette pierre d’Édimbourg nous rappelle donc bien plus qu’un fragment d’histoire locale : elle parle à tous les peuples, toutes les femmes, tous les hommes qu’on a voulu réduire au silence par la peur et par le feu, parce qu’ils ne rentraient pas dans le carcan des dogmes.
𝕄𝕒𝕘𝕚𝕢𝕦𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕧𝕠𝕥𝕣𝕖,�
ℂ𝕠𝕣𝕟𝕖𝕝𝕚𝕒 𝕄𝕠𝕠𝕟