05/11/2025
On m’a diagnostiquée un trouble anxieux généralisé. C’était il y a 15 ans et à cette époque-là, j’étais étudiante en ostéo. Je ne peux pas dire que ça ne se voyait pas. Je fais partie de la team hautement sensible et extravertie. J’ai plutôt tendance à partager ce qui me traverse, et ce trouble prenait beaucoup de place dans ma vie ainsi que dans celles de mes proches. Les manifestation de ce TAG (ça semble si inoffensif avec cet acronyme) étaient assez classiques avec entre autre, des crises d’angoisse. J’avais littéralement l’impression que quelque chose ou quelqu’un me suivait pour me tomber dessus. Je ressentais presque physiquement l’expression avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. J’ai aussi développé une phobie: il m’était impossible de conduire sur l’autoroute. Ce qui était très handicapant, puisque ne serait-ce que pour aller à mon école d’ostéo, je devais faire un détour de plusieurs dizaines de kilomètres! Ça a pris de plus en plus de place jusqu’au jour où j’en ai parlé à ma médecin qui m’a proposé des anxiolytiques que j’ai refusé parce que je voulais essayé une autre façon de faire. Elle m’a donc donné la carte d’une femme dont je serai éternellement reconnaissante d’avoir croisé la route. Une psychologue formée aux TCC avec laquelle j’ai pu commencer à me comprendre et à m’apaiser. Lorsque l’on parle de troubles de la santé mentale, on pense en priorité à prendre soin de notre tête et c’est ce que j’ai fait,. Ça a été de mieux en mieux mais je sentais encore les effets physiques de l’anxiété dans mon corps. Se sentir mal, tendue, fourmillante, étourdie, servait de nourriture à mes pensées anxieuses.
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