Japanese Shiatsu Center Virginie Duhoo

05/11/2025

LE MAGNETISME DEMYSTIFIE PAR LA SCIENCEArnault Richard de Chicourt est magnétiseur, chercheur indépendant et formateur, reconnu pour avoir apporté des élémen...

24/09/2025

15/09/2025

"La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût."
Jean Rostand, Le droit d’être naturaliste

14/09/2025

(Gifu, Seki)
"L'étang de Monet"
Photos:© aout 2025 (San M./S.L.75)

14/09/2025

(Kurikinton, la douceur automnale qui séduit le Japon.)

Quand l’automne s’installe au Japon, les érables rougissent, les vents se rafraîchissent… et les vitrines des confiseries se parent d’un trésor sucré : les kurikinton. Ces petites douceurs dorées à base de châtaignes sont devenues, au fil des siècles, l’un des symboles gourmands de la saison.
Très attendus chaque année, les kurikinton ne se dégustent qu’en automne, lorsque les châtaignes sont à leur apogée. Ce caractère éphémère contribue à leur charme. les Japonais aiment retrouver, le temps de quelques semaines, cette saveur douce et légèrement farineuse qui évoque les forêts, les feuillages et les longues soirées d’octobre.
(©Soleil Levant 75)
Photo:© (licence S.L.75)

14/09/2025

(Kyoto, Kibune)
Photos:© aout 2025 (Sanae K./S.L.75)

14/09/2025

(Cinéma japonais)
(« Kokuho », l’épopée kabuki qui bouleverse le cinéma japonais)

Surprise au box-office japonais : « Kokuho » (Trésor national), un film de 3h sur l’art traditionnel du kabuki, enflamme les salles. Avec plus de 10 milliards de yens (68 M$) de recettes et 7,4 millions de spectateurs en à peine dix semaines, il devient l’un des plus grands succès japonais en prises de vues réelles depuis 20 ans.
Porté par les idoles Ryo Yoshizawa et Ryusei Yokohama, formés aux rôles « onnagata » (acteurs incarnant des personnages féminins), le film mêle drame familial, rivalités d’artistes et clins d’œil aux films de gangsters. Son esthétique soignée, signée par le chef opérateur de « La Vie d’Adèle », a séduit toutes les générations.
Réalisé par Sang-il Lee (« Hula Girls », « Pachinko »), « Kokuho » a été acclamé à Cannes et sélectionné pour représenter le Japon aux Oscars.
Une fresque ambitieuse qui réinvente le kabuki et transforme une tradition séculaire en phénomène culturel moderne.
(©Soleil levant 75)
Photos:© 2025 (Toho Japan/S.L.75)

"Kokuho" 国宝
De Lee Sang-il
Année: 2025
Pays: Japon
Scénario: Satoko Okudera
D'après Kokuho de Shuichi Yoshida
Production: Myriagon Studio, Credeus
Casting: Ryo Yoshizawa, Ryusei Yokohama, Mitsuki Takahata, Shinobu Terajima, Min Tanaka, Ken Watanabe
Durée: 175mn

Présenté en avant première à cannes (18 mai 2025)
Sortie nationale au japon (06 juin 2025)
Kokuho sera également présenté au gala du 30e Festival international du film de Busan (septembre 2025)

14/09/2025

(Littérature japonaise)
nouveauté en ibrairie

"Quand dansent les oiseaux"
de MURATA Kiyoko
Traduction: ANCELOT Catherine
Editions Picquier

" Quand dansent les oiseaux "nous transporte sur un archipel isolé au large du Japon, où les hommes furent jadis pêcheurs et les femmes plongeuses.
Ces terres rudes se sont peu à peu vidées de leurs habitants. Sur un minuscule îlot battu par les vents ne demeurent plus que deux vieilles amies : Io-san, 92 ans, et Someko-san, 88 ans. Leurs journées se partagent entre la culture difficile de quelques légumes, la pêche au bord de la jetée, et une danse rituelle où elles laissent s’envoler leur âme d’oiseau.
L’arrivée de la fille d’Io-san, venue convaincre sa mère de quitter l’île, vient troubler cet équilibre. Mais la force mystérieuse du lieu, habitée par les esprits de la mer et de la nature, oppose une autre réponse. À travers ces deux femmes, le roman révèle une existence dépouillée mais empreinte de beauté, de dignité et de liberté. Forgées par les tempêtes, les naufrages et les plongées dans les abysses, elles ont tissé des liens intimes avec les éléments, les oiseaux, les poissons, les nuages, et même les morts. Leur histoire, âpre et onirique, résonne comme un véritable chant d’enchantement.

Ce roman au rythme tranquille explore avec subtilité la vieillesse et les liens entre parents et enfants. Il célèbre la force et l’autonomie de ses héroïnes tout en invitant à réfléchir sur le vieillissement et la perte progressive d’indépendance...
(©Soleil Levant 75)
Photos:© (Footnote/Picquier/S.L.75)