13/11/2025
Choix 1 🐢
Bon nageur, le poisson austral manque souvent de "prise de terre", autrement dit de sens des réalités. Et pourquoi en aurait-il davantage, puisqu'il s'en tire toujours !
Très versatile dans tous les domaines, il ne pense pas aux conséquences de ses actions. Si bien qu'il se retrouve parfois en mauvaise posture, même légalement. Il choisit alors le maquis, sous forme d'un espace physique ou psychique où personne ne peut le trouver.
Si le poisson austral réussit à mettre un peu de plomb dans sa cervelle et dans ses semelles, il verra que non seulement il réussit à construire des œuvres encore plus immortelles que ses fêtes, qu'en plus , il ne doit même pas renoncer à s'amuser, au contraire !
Il a la capacité d'exprimer des idées et des idéaux avec un tel enthousiasme qu'il peut être un excellent catalyseur, grâce à qui une réalisation concrète peut aboutir sans peine.
Choix 2 🌼
Le petit chien a une façon de vivre centrifuge : plus il s'agite, plus il se perd. Il finit par se trouver disloqué, à mille endroits à la fois. Il perd l'accès à son lieu de pouvoir intérieur. Son besoin de reconnaissance exige qu'il sacrifie des morceaux de lui-même. Il les remplace par des images de façade qui plairont à son entourage. Avec le danger de se saigner de l'intérieur, sans que personne ne s'en aperçoive.
Pour ne pas se retrouver entièrement vide à l'intérieur d'une jolie coque, il vampirise les autres. Comme tout le monde, il a besoin d'énergie pour vivre. Si la sienne lui a filé entre les doigts, il ne se gênera pas d'aller se servir ailleurs.
Le défi du petit chien est d'être, au lieu de paraître. S'il réussit cet apprentissage, il ne sera plus dépendant d'un public pour exister, il trouvera une source régénératrice à l'intérieur de lui-même et n'aura plus besoin des autres pour se nourrir. Alors qu'il se croit libre, il est, en réalité, victime de son goût de la séduction. Dès qu'il renonce à se donner en spectacle, à lui-même en premier lieu, sa beauté intérieure s'exprime dans toute son authenticité.
Choix 3 🦋
La grande ourse a une tâche que beaucoup lui envient, du moins dans un premier temps : apprendre le droit à la désobéissance ! Une grande ourse inhibée refuse la réalité qui ne lui convient pas en s'autopunissant. Elle va perdre toute joie de vivre, toute gaieté. Coincée dans son immaturité affective, ses besoins d'amour et de tendresse ne font que croître. Évidemment, lorsqu'on ose désobéir, on s'expose au mieux à des critiques, au pire à des châtiments qu'il s'agit d'assumer et de gérer !
La grande ourse découvrira, au cours des années, que lorsqu'elle suit les élans de son cœur, ses transgressions n'ont jamais les mêmes conséquences dramatiques que lorsqu'elle agit par pure provocation. D'autre part, elle s'apercevra que, quoi qu'on fasse, il est impossible de plaire à tout le monde. Donc autant se faire plaisir, tout en étant cohérent avec soi-même ! Les dieux n'ont pas demandé aux humains de renoncer aux joies de l'existence terrestre. Ils attendent d'eux qu'ils apprennent à gérer ces plaisirs, ce qui est peut-être beaucoup plus difficile !
Choix 4 ❤️
L'important, pour la flèche, est d'acquérir une grande mobilité intérieure. Dès qu'elle s'enferme dans une sorte de contentement passif, elle tombe dans l'inertie, elle perd toute sa créativité et se dirige, la pointe en bas , vers la mort et la destruction.
Tant qu'elle poursuit un but, un idéal avec des valeurs précises, bien définies, elle suit son élan vers le monde divin. Cette mobilité est nécessaire aussi lorsque la flèche se trouve en situation d'adversité. Si elle ne réussit pas à changer d'angle de vue , à porter un autre regard sur la réalité du moment, elle risque de se trouver prise dans des émotions négatives si violentes qu'elle deviendra la victime de ses propres actions.
Lorsque la flèche perd un peu de sa lourdeur et laisse entrer en elle la guidance divine, elle acquiert cohérent, avec des buts ciblés. Sa vie devient passionnante et sereine à la fois !