06/10/2025
🟪 La santé intégrative : un pont entre science et humanité 🌉
Pour le Dr Benarroche, soigner ne se limite pas à traiter un symptôme, mais à accompagner une personne dans toute sa complexité. La santé intégrative réintroduit du lien, de la pédagogie et réhumanise les soins en tenant compte des dimensions physiologiques, psychologiques, émotionnelles et sociales du patient.
➡️ Stop aux idées reçues sur la santé intégrative ! ❌➡️✅
Non, ce n'est pas une approche "contre" la médecine conventionnelle, mais son prolongement naturel. L'hypnose et la méditation ne sont pas du "bien-être accessoire" : ce sont des outils validés scientifiquement et efficaces cliniquement. La santé intégrative crée un environnement où toutes les interventions gagnent en cohérence.
✅️ Si la santé intégrative était un symbole ? Un pont. 🌉
Elle relie des mondes trop longtemps séparés : médecine technique et relation humaine, science et expérience vécue, soin et prévention, corps et esprit. Un pont solide où soignants et patients se rencontrent sur un terrain commun : le sens, la confiance et la co-construction d'un chemin de santé.
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Cette semaine, découvrez le Dr Olivier Benarroche
1 – Quel est votre parcours en santé intégrative ?
Mon parcours a débuté dans mon cabinet dentaire, là où la confrontation quotidienne à l’anxiété, à la douleur et parfois à la détresse des patients a révélé les limites de ma formation initiale, essentiellement technique. C’est ce manque qui m’a conduit à explorer l’hypnose médicale, d’abord pour répondre à des besoins très concrets : phobie, douleur aiguë ou chronique, gestion des addictions ou des parafonctions. Mais au fil des expériences, j’ai compris que l’hypnose n’était pas une "solution magique", plutôt un espace qui permet d’articuler différentes approches intégratives : éducation thérapeutique, intelligence émotionnelle, gestion du stress, hygiène de vie, nutrition, activité physique, socialisation… C’est ainsi que ma pratique s’est enrichie et élargie, au-delà du champ dentaire, vers une véritable vision intégrative de la santé. Et j'ai également développé et articulé mes enseignements au sein de mon école OB1 Formations autour de cette thématique.
2 – En quoi s’engager en santé intégrative (dont découle votre place au sein de JHySI !) est-il une démarche qui a du sens pour vous ?
Pour moi, l’engagement en santé intégrative, c’est avant tout une responsabilité humaine et professionnelle. Il ne s’agit pas simplement de soigner une dent, un symptôme ou une pathologie, mais d’accompagner une personne dans toute sa complexité. La santé intégrative réintroduit du lien, de la pédagogie et de l’humanité dans la relation de soin. Elle ouvre la voie à des pratiques plus respectueuses des patients, mais aussi plus efficaces, car elles tiennent compte de leurs dimensions physiologiques, psychologiques, émotionnelles et sociales. Mon implication au sein de JHySI s’inscrit donc dans une continuité : informer, changer les mentalités et proposer des solutions innovantes, pragmatiques et profondément humaines.
3 – Quels sont, selon vous, les principaux atouts et potentiels à faire valoir en santé intégrative ?
La santé intégrative offre un immense potentiel pour réhumaniser les soins, en donnant une place centrale à l’alliance thérapeutique. Elle valorise les ressources naturelles du patient, en les articulant avec les acquis de la science moderne. Son principal atout réside dans sa capacité à relier des approches complémentaires, à favoriser la prévention autant que le traitement, et à renforcer l’autonomie du patient. C’est une approche pragmatique, qui encourage la créativité des soignants tout en s’appuyant sur des bases scientifiques solides issues des neurosciences, de la psychologie et de la médecine comportementale. Elle a aussi la vertu de créer du sens et du lien, dans un système de santé parfois trop fragmenté.
4 – Quelles sont, selon vous, les principales idées reçues ou malentendus à corriger en santé intégrative ?
Le premier malentendu est de croire que la santé intégrative serait une alternative "contre" la médecine conventionnelle. C’est tout l’inverse : elle en est un prolongement, une ouverture, un enrichissement.
Autre idée reçue : penser que des techniques comme l’hypnose ou la méditation relèveraient du "bien-être accessoire" ou d’une approche ésotérique. Or, ce sont des outils validés scientifiquement, dont l’efficacité est démontrée dans de nombreux contextes cliniques. Enfin, il est essentiel de rappeler que la santé intégrative n’a pas vocation à "guérir" seule, mais à créer un environnement favorable où les différentes interventions – médicales, psychologiques, comportementales – gagnent en cohérence et en efficacité.
5 – Si la santé intégrative était un symbole, ce serait…
Un pont. Parce qu’elle relie des mondes trop longtemps séparés : la médecine technique et la relation humaine, la science et l’expérience vécue, le soin et la prévention, le corps et l’esprit. C’est un pont solide, qui permet aux soignants et aux patients de se rencontrer sur un terrain commun : celui du sens, de la confiance et de la co-construction d’un chemin de santé.