06/11/2025
Mon super pote Tentesetcompagnie Asso a cru que je l’avais banni… parce qu’il n’avait pas vu mes posts depuis un moment. Ça m'a fait golri. C'est vrai que ces derniers mois, j’ai pris mes distances, pas pour m’éloigner, mais pour m’arrêter : observer, ressentir, comprendre.
J’ai lu ce que vous partagiez, vos expériences, vos doutes, vos avancées. Et dans ce silence, j’ai moi aussi traversé un virage. Changement , de rythme et de repères. Une baisse d’activité, comme beaucoup en ce moment. Mais plutôt que de me lancer dans une communication frénétique, j’ai laissé faire. Je n’ai rien planifié. J’ai simplement suivi un instinct, celui qui m’a toujours guidé quand tout bouge trop vite.
Ce silence m’a ramené à l’essentiel : au corps. Celui qui pendant des années, a appris à se tendre, à résister, à tenir. Et quand on commence à changer de regard, lui, il reste là, fidèle à ses réflexes. Il ne lâche pas tout de suite.
Pendant des semaines, j’ai eu mal. Des douleurs aux cervicales, à l’épaule, qui irradie dans le bras m'empêchant de dormir correctement. L’ostéopathe m’a aidé, mais le matin, c’était toujours là. J’ai refusé de me gaver de médocs (un peu d'ibuprophène pour dormir), je n’ai même pas tenté l’auto-hypnose, (impossible de me concentrer la douleur était trop présente). J’ai juste attendu.
Et puis un matin, plus rien. Sous la do**he, je bouge le bras, plus de douleur. Rien. Juste un immense soulagement… suivi d’un flot d’émotions avec des larmes et des images.
Je revoyais les derniers mois, les colères, les questions, les peurs. Et là, un truc évident :
La volonté peut amener à la conscience mais le changement survient lorsque le corps y croit enfin.