25/11/2025
A Toi, cet adolescent
Cet adolescent,
Toi, qui grandis comme il peut.
A ce frère plus âgé qui correspond à l’ordre du père.
Toi, cet être qui s’interroge sur la Vie,
Qui ressent la Vie en lui,
Qui ne cesse de l’emmener à ressentir
Au plus profond des êtres.
A cette sœur qui fait écho à la fille qu’ils ont tend voulu.
Tu te tiens là !
Une incompréhension du monde grandissant autour de Toi,
Une incompréhension du monde grandissant à l’intérieur de Toi,
C’est alors que tout s’échappa,
Comme le souffre déflagrant du volcan.
Un écho au feu ardent,
Destructeur,
Une force vitale, qui a pris la forme plus la plus puissante,
Celle de dévasté tout sur son feu,
Tous les ordres établis ne furent que déflagration,
De ce que tu supportais,
De ce qu’on te faisait ingurgiter,
Plus rien n’était possible,
Plus rien ne pouvait forcer le passage,
Parce que tu as décidé de faire sauter les verrous,
De l’autorité qui grandissait comme une soumission.
C’est alors que toute cette colère,
Cette frustration émise,
Etait en réalité,
Le poids qui s’effondre
Comme on abat les murs,
Les structures,
Parce que plus rien n’a de sens véritable
Dans ce qui est vécu.
D’un feu ardent,
Qui a repris ces droits,
Sur l’eau qui prenait trop de place.
D’une eau faite de vague vivante.
J’ai appris à condamner,
J’ai appris à soumettre.
Tout cela à ma propre destinée mentale
Pour résoudre le problème à Moi-même.
J’étais le seul facteur déclencheur,
L’oreille attentive,
Le regard bienveillant,
N’avait plus de sens.
Il devenait avide de sens,
Le sens où la réalité de l’extérieur,
Devenait la juste raison,
De se soumettre à un autre plus punissable.
Celui de mon espace mental,
Que mon état psychologique devient le curseur,
Le plus élevé,
Parce qu’il devient le fardeau,
D’un espace où traverser le labyrinthe,
Serait le subterfuge
De l’illusion,
De la désillusion.
Un curseur où le corps physique devient un moteur
Pour élaborer une stratégie déviante,
Cette soupape qui évacue le trop plein.
Un curseur où l’esprit
A te ramener,
A te canaliser,
A t’ordonner,
A te dire ce que tu as besoin d’entendre.
A cet âme qui avance dans le noir,
Aussi bien dans la lumière,
Comme un curseur où le cœur devient
Le point essentiel de la nous rupture
Avec Soi.
J’ai ordonné à TOUS
De se soumettre à ma volonté,
A ma foi,
Celle de m’ouvrir à Soi,
A l’intérieur,
Comme à l’extérieur.
Je regarde ces espaces s’amoindrir
La richesse que je ne voyais plus, s’affine.
La beauté que je regardais plus, s’affine
Là, c’est alors que je pose le regard sur moi
Je regarde cet être terrifié,
Pétrifié,
Par la connaissance de ce qu’il est,
Par son émotionnel de ce qu’il est,
Il traverse son cœur,
Contre vent et marée.
Il se rapproche
De la puissance inestimable
De la beauté inestimable
De ce qu’il est.
Il découvre les vertiges de la Vie.
Il voltige sans appréhension,
Il regarde le monde de là haut,
Comme un maître ascensionné
Il se pose à l’orée de la Terre,
Tout virevolté,
Tout est électrique,
Comme si le champ terrestre était l’attraction
La plus faible de ce qu’il est.
Un ancrage profond pour se rappeler
La richesse de la Terre,
Des différentes espèces passaient par là.
Comme si ce fil conducteur,
Etait rompu,
Etait câblé,
Sur une intensité maximale.
Il est là,
Là avec le souvenir de l’humanité, entre les mains,
Il est là, avec le souvenir de son cœur léger.
Il est là,
Tout ce cœur porte en lui,
Les stigmates de l’ordre établis,
Comme les temples,
Où les connaissances cachées de l’arbre de Vie.
Il a entendu dire
Qu’il était là.
Qu’il était à la bonne place.
Il est là,
Sa peur la plus profondeur,
Ce qu’il tient,
Ce qu’il a en lui.
Ce qu’il doit en faire,
Ce qu’il doit partager,
Ce qu’il peut accepter,
Accueillir,
Pour vivre sa Vie,
Dans l’ici et le maintenant.
Alors il défia les ordres,
Il défia l’ordre établis,
Il misa sur sa capacité,
A s’intégrer,
Il n’en était rien.
Il désintégra tout,
Le RIEN finissa en TOUT
Le TOUT finissa en RIEN.
Il réalisa que le MONDE était l’intérieur de LUI,
Il réalisa que le MONDE était à l’extérieur de LUI.
Il réalisa que ça serait ce plus grand défi.
Celui de vivre comme un Humain,
Celui de vivre comme un Extraterrestre.
Celui d’être un HORS NORME
Où seul les normes dictent ce MONDE.
Rien n’allait le dicter,
Plus rien ne pourrait
Le faire être
Dans l’ombre,
ou
Dans la lumière
Il serait là où il résonne le plus avec lui-même.
Alors il allait rentrer en lui
Pour ressortir avec sa plus grande compréhension
Celle de lui-même.