Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois

Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois.

Je reçois tout patient souhaitant réaliser une psychanalyse afin de surmonter les difficultés qu'il rencontre dans son quotidien.

https://www.psy-aulnay.fr/articles-theoriques/Le moi, en psychanalyse, désigne l’image que le sujet se construit de lui-...
01/11/2025

https://www.psy-aulnay.fr/articles-theoriques/

Le moi, en psychanalyse, désigne l’image que le sujet se construit de lui-même Le moi n’est pas une substance ou une vérité en soi, mais une construction imaginaire qui s’est formée en fonction du regard et des mots de l’autre. Aussi, le moi n’est-il pas le centre du psychisme : il est une fiction de cohérence et d’unité, une surface où se réfléchit le sujet. C’est aussi un montage défensif.

Lacan situe la naissance du moi dans l’expérience précoce du miroir. L’enfant, entre six et dix-huit mois, se reconnaît dans un miroir. Il perçoit une image unifiée de son corps alors qu’il vit encore la dispersion de ses sensations. Cette reconnaissance donne progressivement naissance à un sentiment d’unité, à la “conscience de soi” nécessaire à l’existence. Toutefois cette unité est imaginaire et le moi se fonde sur un malentendu : le sujet croit correspondre à l’image stable qu’il porte en lui, alors qu’il n’en est que le spectateur. Le moi est donc une fiction, certes précieuse et sans laquelle je ne peux me tenir, mais toujours leurrante, en laquelle je peux être tenté de croire outre-mesure.

Sans cesse cherche-t-on, à son insu, à donner cohérence à cette image. On cherche la cohérence, la maîtrise, la reconnaissance par les autres. Il y a un mouvement d’ajustement permanent qui soutient le moi et l’enferme dans une logique de correspondance et d’adaptation : il faut être conforme à une image que l’on pense précéder nos actes. Le moi doit faire avec le regard des autres, avec le regard des idéaux intégrés, avec les comparaisons. Il vise la solidité, alors que le sujet, lui, demeure divisé, mouvant, traversé par un langage qui ne peut jamais dire définitivement quoi que ce soit.

La quête de la “confiance en soi” du monde contemporain renforce l’illusion d’un moi consistant. Elle invite le sujet à croire en l’image du moi, à prêter de la valeur à la fiction. Ce renforcement flatte l’ego au titre d’une prétendue bienveillance. On fait comme si le moi existait vraiment. La lecture simplificatrice et pourtant largement répandue de la deuxième topique freudienne avec le moi et le ça renforce cette vision : le moi, conçu comme siège de la conscience, serait chargé de maîtriser le ça pulsionnel.

Dans les années 50, Lacan a refondé la psychanalyse contre l’ego-psychology. Dès lors, le rôle de la psychanalyse ne consistait pas à consolider le moi mais tout au contraire à en desserrer la prise. Le travail devait ainsi porter sur ce qui échappe à l’image et au statique de l’image : désir, parole, signifiants qui divisent le sujet. Après Lacan, l’analysant découvre alors qu’il n’a pas de moi à défendre ou à renforcer, mais un rapport - avec le langage, avec les autres, avec son désir, avec ce qui fluctue sans cesse - à soutenir.

Italique (serif)Aperçu Copie Tweet
𝑈𝑛 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑙𝑢𝑖. 𝐼𝑙 𝑣𝑜𝑢𝑑𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑡𝑒 𝑙’𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑎̀ “𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑟”, 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑙𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑟𝑚𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑏𝑖𝑒𝑛, 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑛’𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟. 𝐿’𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑡𝑒 𝑛’𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 : 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑖, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑝𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒, 𝑙’𝑎𝑏𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒, 𝑙’𝐻𝑖𝑙𝑓𝑙𝑜𝑠𝑖𝑔𝑘𝑒𝑖𝑡 — 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒. 𝐿𝑒 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑓𝑟𝑢𝑠𝑡𝑟𝑒́ : 𝑖𝑙 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒.
𝐴𝑢 𝑓𝑖𝑙 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑒𝑡 𝑝𝑒́𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑖𝑙 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒𝑠, 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠, 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑖𝑑𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛. 𝐷𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙’𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑖𝑙 𝑠’𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑎̂𝑡𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑙’𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑗𝑜𝑖𝑔𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑎̀ 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠, 𝑎̀ 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑜𝑢̀ 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡. 𝐼𝑙 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑠𝑒 𝑗𝑢𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑢𝑖-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑔𝑖𝑚𝑒 𝑑𝑢 “𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧”, 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝑑’𝑢𝑛 𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝐿𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒𝑥𝑖𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢’𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑎𝑖𝑡 “𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠” 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑢𝑚𝑒𝑟. 𝐿𝑒 𝐷𝑢𝑟𝑐ℎ𝑎𝑟𝑏𝑒𝑖𝑡𝑒𝑛 — 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑠𝑢𝑟𝑒 — 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑝𝑒𝑢 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑐𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑠’𝑎𝑔𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 “𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧” 𝑛𝑖 𝑑𝑒 “𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑚𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟”, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑙 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑖 𝑛𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠.
𝐿𝑒 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 ; 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖𝑡 𝑣𝑎𝑙𝑖𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑢 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑢. 𝐿𝑎 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒, 𝑐𝑎𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑’𝑦 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑠’𝑎𝑡𝑡𝑒́𝑛𝑢𝑒. 𝐴̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑖 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑣𝑎𝑙𝑖𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒, 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠.

Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois

𝓐𝓾 𝓷𝓸𝓶 𝓭𝓾 𝓹𝓮̀𝓻𝓮 !Le père est-il has-been ? La notion lacanienne du Nom-du-Père dont l'autre disait qu'il n'était "pas fo...
14/09/2025

𝓐𝓾 𝓷𝓸𝓶 𝓭𝓾 𝓹𝓮̀𝓻𝓮 !
Le père est-il has-been ? La notion lacanienne du Nom-du-Père dont l'autre disait qu'il n'était "pas forcément un mâle" vaut pour le temps analytique, pas forcément pour le temps politique et social.
Qu’est-ce que le Nom-du-Père ? Sur quoi s’appuie cette fonction de séparation, et pourquoi ne s'agit-il pas du père réel ?
https://www.psy-aulnay.fr/articles-theoriques/le-nom-du-pere-agent-de-la-separation/

ℙ𝕠𝕦𝕣𝕢𝕦𝕠𝕚 𝕕𝕚𝕥-𝕠𝕟 𝕡𝕒𝕣𝕗𝕠𝕚𝕤 𝕔𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕝'𝕠𝕟 𝕟𝕖 𝕧𝕠𝕦𝕝𝕒𝕚𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕚𝕣𝕖 ?Le rapport que nous entretenons communément avec notre langage ...
02/06/2025

ℙ𝕠𝕦𝕣𝕢𝕦𝕠𝕚 𝕕𝕚𝕥-𝕠𝕟 𝕡𝕒𝕣𝕗𝕠𝕚𝕤 𝕔𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕝'𝕠𝕟 𝕟𝕖 𝕧𝕠𝕦𝕝𝕒𝕚𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕚𝕣𝕖 ?

Le rapport que nous entretenons communément avec notre langage est celui de l’individu libre usant d’un outil. On pense pouvoir parler ou ne pas parler comme on peut décider d’utiliser ou non un stylo pour écrire ou une cuillère pour servir la soupe. On peut choisir de parler ou d’éviter de parler et de tourner sa langue sept fois dans sa bouche. L’usage de la parole semble dépendre de l’exercice du libre arbitre du sujet. Pourtant, il est tout à fait courant de parler alors que l'on ne devait pas le faire ! [...]

La suite ici :
https://www.psy-aulnay.fr/vademecum-de-concepts-analytiques/pourquoi-dit-on-parfois-ce-que-l-on-ne-voulait-pas-dire/

𝓛𝓮 𝓬𝓸𝓷𝓬𝓮𝓹𝓽 𝓭'𝓪𝓵𝓲𝓮́𝓷𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓬𝓱𝓮𝔃 𝓛𝓪𝓬𝓪𝓷www.psy-aulnay.fr Dès sa venue au monde, le sujet est pris dans un entrelacs de mots ...
24/04/2025

𝓛𝓮 𝓬𝓸𝓷𝓬𝓮𝓹𝓽 𝓭'𝓪𝓵𝓲𝓮́𝓷𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓬𝓱𝓮𝔃 𝓛𝓪𝓬𝓪𝓷
www.psy-aulnay.fr

Dès sa venue au monde, le sujet est pris dans un entrelacs de mots qui l’entourent. Ces mots sont des “signifiants”, dont le sens ne sera perçu qu’après-coup chez le petit enfant. L’enfant entend son nom et son prénom, ceux de ses proches, les mots d’amour qui le définissent, les histoires qu’on lui raconte, les mots pour décrire ses frères, son père, sa mère, la société, le monde, le sens de la vie. Des mots pour, enfin, lui dire comment se comporter. Ces mots reçus – ces signifiants – s’associent à des émotions, des images, des représentations. Les sonorités des signifiants valent parfois pour elles-mêmes, sans que le sujet ne saisisse bien de quoi il s’agit. Ce système complexe de signifiants et d’associations produit un certain rapport au monde. En fonction de ce qui aura été dit, je ne verrai pas le monde de la même manière.

Le sujet est ainsi parlé avant même de parler. Il est représenté par un ensemble signifiant. À cet état de fait correspond une coupure, une perte, un manque-à-être fondamental. Car il y a toujours un écart entre ce qui est dit de moi et ce que je suis, entre ce que l’on attend de moi et ce que je suis, entre ce que je dis de moi et ce que je suis. Il y a surtout un écart entre la représentation que j’ai de ce que je suis et ce que je suis. Rien, aucune formule n’est jamais suffisante pour me saisir dans mon entièreté. Cette entièreté de mon être m’est d’ailleurs inaccessible.

Cette condition du sujet, qui ne peut pas ne pas se plier à la vie langagière et à l’Autre (sa loi, son désir, son fonctionnement), dont il participera le plus souvent volontairement, est notée $ par Lacan. Pourquoi $? C’est le S barré, autrement dit le sujet, frappé par une barre de discours qui vient le diviser, par le discours de l’Autre qui l’aliène.

Tantôt le sujet a-t-il le sentiment d’être en phase avec lui-même et de dominer la situation, tantôt se sent-il déphasé, ne comprend pas ce qui lui arrive et est dépassé par le monde. La psychanalyse ne considère pas la division du sujet comme une déficience ou une faiblesse à surmonter, mais au contraire, comme le propre de la condition humaine qu’il convient d’assumer pour mieux vivre.

Bienvenue sur la page d'Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois. . Il arrive à chacun, au cours de sa vie, de ne pas se sentir bien et d’aspirer à un changement profond pour vivre plus convenablement. Quand la vie nous semble vide ou quand on a du mal à avancer ; quand la vie semble ...

L’une des principales différences entre la psychologie et la psychanalyse réside dans leur approche du sujet. La psychol...
06/03/2025

L’une des principales différences entre la psychologie et la psychanalyse réside dans leur approche du sujet.

La psychologie s’appuie sur le "particulier", c’est-à-dire qu’elle cherche à établir des généralités à partir d’un certain nombre de cas. En psychologie, on utilise souvent des données statistiques issues de recherches sur plusieurs patients pour dégager des tendances communes. L’objectif est de trouver des modèles psychiques récurrents que l’on peut appliquer à un groupe de personnes. Ainsi, face à un patient, le psychologue pourrait tenter de le "caser" dans une catégorie déterminée par des recherches antérieures, ce qui suppose une approche plutôt normative.

En revanche, la psychanalyse se fonde sur le "singulier", c’est-à-dire qu’elle se concentre sur l’individualité du sujet et la spécificité de son expérience. Plutôt que de rechercher des vérités générales applicables à tous, la psychanalyse s’intéresse aux structures sous-jacentes qui se manifestent dans le langage du patient. Ce qui compte pour le psychanalyste, ce ne sont pas des tendances statistiques, mais bien les signifiants propres du sujet, c’est-à-dire les mots, les récits et les significations que le patient construit. L’analyse psychanalytique cherche à comprendre les structures psychiques uniques de chaque sujet en fonction de sa propre logique interne, souvent en lien avec son histoire, ses fantasmes et ses conflits inconscients.

La psychanalyse peut à des notions scientifiques, et notamment aux apports de la psychologie, son approche reste fondamentalement différente. Elle ne se base pas sur des moyennes ou des statistiques collectées auprès de plusieurs sujets, mais sur l’étude minutieuse de chaque cas particulier. Un peu comme en analyse textuelle, où l’on étudie la singularité d’un auteur par rapport à d’autres, la psychanalyse s’intéresse à ce qui est unique dans le discours du patient, plutôt qu’à ce qui est commun à un grand nombre de personnes. Des structures discursives et psychiques apparaissent de façon commune dans l'expérience analytique qui induisent chez l'analyste une conduite spécifique de la cure.

Ainsi, la psychanalyse est-elle une pratique interprétative qui s'appuie sur différents apports scientifiques et non une science en elle-même.

Là où les neurosciences cherchent à définir l'humain par sa matérialité neuronale et par ce qu'il y a de commun en chacu...
05/11/2024

Là où les neurosciences cherchent à définir l'humain par sa matérialité neuronale et par ce qu'il y a de commun en chacun dans le procès psychique, de façon diamétralement opposée, le désir de l'analyste correspond à la mise au jour de la différence infinie du sujet-analysant.

Studio Lacan reçoit François Gonon, neurobiologiste au CNRS, sur le thème des neurosciences et les discours néolibéraux. Il évoque l’usage abusif des résulta...

Angoisse, burn-out, conflits familiaux, sentiment de perte de sens ... Pour celui qui souffre au quotidien, le moment de...
20/08/2024

Angoisse, burn-out, conflits familiaux, sentiment de perte de sens ... Pour celui qui souffre au quotidien, le moment de l'analyse est l'occasion d'une prise de distance d'avec son existence du moment. C'est le cadre de la séance et l'écoute bienveillante du psychanalyste qui permettent à l'analysant de formuler ce qui ne va pas et d'en construire progressivement la généalogie. Mettre sa propre en vie récit, élucider les paradoxes et pointer les blancs de son histoire, mettre des mots sur ses non-dits amènent l'analysant à pouvoir se défaire, à terme, de ce qui semblait s'imposer durement à lui et à trouver une existence plus légère.
Pour une consultation, rendez-vous sur

Bienvenue sur la page psy-aulnay.fr . Je suis Alexandre Bergh, psychanalyste exerçant sur la commune d'Aulnay-sous-Bois (93). J'accueille en consultation tout patient souhaitant réaliser une psychanalyse dans mon cabinet. Une séance dure entre trente minutes et une heure pour un tarif de 50 euros...

𝒬𝓊'𝑒𝓈𝓉-𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝑒 𝓇é𝑒𝓁 ?Au-delà de ce que les mots ne parviendront jamais à nommer - l'inconnaissable, la chose en soi ka...
02/05/2024

𝒬𝓊'𝑒𝓈𝓉-𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝑒 𝓇é𝑒𝓁 ?

Au-delà de ce que les mots ne parviendront jamais à nommer - l'inconnaissable, la chose en soi kantienne - c'est aussi et surtout ce qui se saisait par l'échec répété de l'ambition de dire quelque chose. Sauf à être fou, on rate nécessairement ce que l'on cherche à dire, à propos du monde comme de soi. Le langage n'est pas fait pour dire le monde avec exactitude : dire quoi que ce soit du monde implique un travail poétique, une élaboration jamais définitive. Parce que son rapport au monde se fait nécessairement par le truchement de la parole, par l'épaisseur d'une langue, le langage produit un exil du sujet par rapport au monde. Le sujet est pour lui-même un réel inaccessible : mis à part le nom propre qui me désigne, je ne puis rien dire à mon propos qui ne frappe à côté. Il existe ainsi pour tout sujet un point inaccessible, rendant caduc tout ce que je peux en dire. Le travail analytique consiste à approcher ce point.

Adresse

29-31, Boulevard De Strasbourg
Aulnay-Sous-Bois
93600

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Alexandre Bergh, psychanalyste à Aulnay-sous-bois publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram